Augustin Frigon

Augustin Frigon (né le à Montréal et mort le à Lac-des-Seize-Îles) est un ingénieur canadien-français diplômé en génie civil, génie chimique et en génie électrique[1],[2] avec prépondérance de ce dernier génie dans sa carrière.

Augustin Frigon
Directeur de l'École polytechnique de Montréal
Période de 1923 à 1935
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
François-Xavier Hubert Augustin Frigon
Nationalité
Formation
Activités

Il fit des études supérieures dans plusieurs établissements : l'École polytechnique de Montréal, le Massachusetts Institute of Technology (MIT), l'École supérieure d’électricité de Paris et la Faculté des sciences de l'université de Paris (Sorbonne)[1].

Il occupa d'importantes fonctions administratives, académiques et techniques durant sa vie professionnelle dont notamment les suivantes : directeur général de l'Enseignement technique de la province de Québec (Canada); professeur titulaire, responsable des laboratoires, directeur des études et principal de l'École polytechnique de Montréal[3] ; fondateur de revues techniques; membre du Conseil national de recherches du Canada; fondateur de l’Institut scientifique franco-canadien; président de la Commission d’électricité du Québec; directeur adjoint et directeur général de la CBC/Société Radio-Canada[4].

Biographie

Augustin Frigon est né le à Montréal et il meurt le à Lac-des-Seize-Îles à l'âge de 64 ans[2],[5],[6].

D'étudiant à principal de l'École polytechnique de Montréal

De l'âge de 17 ans où Augustin Frigon débute ses études à l'École polytechnique de Montréal en 1905 à son décès en 1952, il s’est toujours impliqué dans son alma mater. Il y est professeur (1909-1927) dès sa graduation en génie civil et en génie chimique. Et à la suite de l'obtention d'une troisième spécialité en génie électrique qui deviendra son domaine d'expertise, il est responsable des laboratoires (1910-1917) et titulaire de la chaire d’électricité (1917-1922)[7]. Puis, il accède à des fonctions administratives en tant que directeur des études (1923-1935) et par la suite en tant que principal (1936-1952) jusqu'à son décès[1],[8].

Il est le premier Canadien français directeur des études, et le troisième en ayant succédé au Français Émile Balète (1873-1908) et au Belge Alfred Fyen (1908-1923)[1].

Il est un des trois directeurs de l'École qui ont accédé par la suite à la fonction de principal. Il en est le premier et celui qui eut la plus longue présence à ces deux postes soit une période consécutive de près d'une trentaine d'années[9],[10].

Au Massachusetts Institute of Technology

Augustin Frigon, vu ses bons résultats scolaires et son désir de joindre le corps professoral, profite d'une nouvelle politique d'aide de l'École polytechnique. Cela lui permet de réaliser des études avancées en génie électrique au Massachusetts Institute of Technology en 1909 et 1910[8],[11].

À l'École supérieure d’électricité de Paris et à la Faculté des sciences de l’Université de Paris (Sorbonne)

Ce n'est qu'après la fin des hostilités en Europe, qu'il pu aller poursuivre des études avancées en France en 1920 sur une période de trois années. Dans un premier temps, il obtint un diplôme d'ingénieur électricien de l'École supérieure d’électricité de Paris, puis un doctorat en sciences appliquées de la Faculté des sciences de l’Université de Paris dont il est le premier Canadien français gradué[12],[2]. Pendant son séjour, il obtint la bourse Hughes décernée par la Société française des ingénieurs électriciens[13], ainsi qu'une deuxième bourse spéciale aux fins de recherches de la Commission nationale des recherches scientifiques de France[1].

Ingénieur-conseil

Tout en étant professeur à temps partiel à l'École polytechnique de Montréal, Augustin Frigon a pratiqué le génie-conseil. Il agit en tant qu'ingénieur-conseil de 1910 à 1917 pour la Commission des services d’utilité publique de Québec[4]. De 1912 à 1916 , il est associé avec Arthur Surveyer, un gradué lui aussi de l'École polytechnique, pour former la firme Surveyer & Frigon. Par la suite, Arthur Surveyer allait former une nouvelle association avec les ingénieurs Émil Nenniger et Georges Chênevert qui allait devenir SNC puis SNC-Lavalin[14].

En 1928, Frigon participe à titre d’ingénieur-conseil à l’élaboration des plans du nouvel édifice de l’Université de Montréal sur le flanc du mont Royal dont l'architecte est Ernest Cormier[15].

Directeur général de l'enseignement technique au Québec

Le gouvernement du Québec nomma Augustin Frigon à la tête de la Direction générale de l'enseignement technique du Québec en 1924[7], fonction qu'il occupa jusqu'en 1935. À ce titre, il fut impliqué dans la gestion des écoles techniques dont les principales étaient à l'époque celles de Montréal, de Québec, de Trois-Rivières et de Hull.

C'est sous sa direction et avec la collaboration du directeur Alphonse Bélanger de l'École technique de Montréal que l'École du meuble de Montréal fut fondée issue des activités d'ébénisterie de l'École technique de Montréal, et que Jean-Marie-Gauvreau en devint le premier directeur. Ce dernier lui rendit hommage dans Technique, revue industrielle dont Augustin Frigon fut un des fondateurs en 1926, soulignant ainsi en novembre 1952 quelques mois après son décès « qu’il réunissait en lui les plus belles qualités humaines qui trempent les hommes authentiques »[16].

Revue trimestrielle canadienne

En 1915, il participa notamment avec Édouard Montpetit à la naissance de la Revue trimestrielle canadienne (RTC)[17]. La revue publiera des articles sur les sciences polytechniques et les sciences économiques mais aussi des articles sur des questions légales, sur des présentations historiques et sur d'autres sujets non techniques pouvant être d'intérêts pour les ingénieurs et un public plus large intéressé par cette nouvelle revue. Il siégeait alors sur le comité de direction ainsi que sur le comité d'administration et de rédaction. Il agissait aussi en tant que secrétaire-général de la revue[18]. Dans le premier numéro paru en mai, il y rédigea un article Application de la théorie des erreurs aux calculs de l'ingénieur[19],[20].

Revue industrielle technique

En tant que Directeur général de l'enseignement technique au Québec, il participa à la création en 1926 et à la direction de la revue industrielle Technique jusqu'en 1935. Dans le premier numéro de la revue de , il y publie un article Notre nouvelle école d’imprimerie[21].

Rôle dans la radiodiffusion canadienne

Augustin Frigon réalisa plusieurs activités techniques et administratives en lien avec la radiodiffusion canadienne qui le mena à devenir directeur général de la Société Radio-Canada (1943-1951)[22].

À la suite de son décès en 1952, le président du Bureau des gouverneurs de CBC/Société Radio-Canada, Davidson Dunton (qui deviendra coprésident avec André Laurendeau de la Commission royale d'enquête sur le bilinguisme et le biculturalisme), écrivit dans le quotidien Montreal Star qu'Augustin Frigon "a fait preuve d'une grande compétence, de beaucoup d'énergie et d'une dévotion sans relâche pour servir le public canadien"[22]. Le quotidien La Presse rapporte des propos similaire de Davidson Dunton dans la nécrologie d'Augustin Frigon qu'il ''a consacré sa haute compétence, sa grande énergie, et son dévouement entier au public canadien''[23].

Tableau des fonctions, postes et activités d'Augustin Frigon

Période Ans Fonctions, postes et activités d'Augustin Frigon durant ses études supérieures et sa carrière[1],[2],[5]
Domaine académique
Pour l'École polytechnique de Montréal et son milieu universitaire
1909-1927 18 Professeur
1910-1917; 1922-1923 8 Responsable des laboratoires
1912-1914 3 Cofondateur du Bulletin des anciens de l’École polytechnique de Montréal
1917-1923 6 Directeur du département d’électricité (inclut la période d'études à Paris)
1922- Professeur titulaire de la chaire d’électricité de l’École polytechnique[24] (nommé pendant son séjour à Paris)
1923-1935 12 Directeur de l'École (2 mandats)
1927-1929 3 Vice-président et président de l’Association des anciens élèves de l'École[25]
1933-1935 2 Principal par intérim de l'École
1936-1952 16 Principal de l'École (jusqu'à son décès)
Pour le Massachusetts Institute of Technology (MIT)
1909-1910 Membre du British Empire Association du MIT
1910-1946 36 Secrétaire honoraire[26] (Embassador of Technology)
Pour l'Université de Montréal
1913 Chargé de cours au Corps-école d’officiers canadiens (CEOC) de l’Université de Montréal
1922 Chargé de cours de physique à la faculté des sciences de l’Université de Montréal
Pour l'École supérieure d’électricité de Paris
1921-1922 2 Assistant et ingénieur stagiaire au Laboratoire central de l’École[27]
Autres
1921 Premier président du Cercle des étudiants canadiens de Paris[27]
1931-1932 2 Président du Cercle universitaire de Montréal
Pour la Revue trimestrielle canadienne[28]
1915 Cofondateur
1915-1916; 1918-1936 21 Secrétaire-général
1915-1943 28 Membre du comité d'administration et de rédaction
1915-1952 37 Membre du comité de direction (jusqu'à son décès)
Domaine gouvernemental
Pour le Gouvernement du Canada et des organismes fédéraux
1924-1939 15 Membre du Conseil national de recherches du Canada
1928-1929 2 Membre de la Commission royale de la radiodiffusion (commission Aird)
1929-1935(?) Représentant du Conseil national de la recherche à la Canadian Engineering Standards Association
1936-1944 8 Directeur général adjoint de la Société CBC/Radio-Canada
1937 Chef négociateur du Canada à la Conférence de La Havane pour les fréquences radio
1938 Représentant du Canada à la Conférence internationale sur les télécommunications au Caire.
1941 Représentant du Canada au Pan American Council
1944-1951 8 Directeur général de la Société CBC/Radio-Canada
1945-1947 3 Directeur du Canadian Information Service
1952 Directeur des projets de la Société CBC/Radio-Canada (jusqu'à son décès)
Pour le Gouvernement du Québec et des organismes provinciaux
1922 Conseiller technique auprès du Département des terres et forêts de la province de Québec
1924-1935 12 Directeur général de l’enseignement technique de la province de Québec
1926-1935 10 Cofondateur et directeur de la revue industrielle Technique
1934 Poste au Bureau aviseur du Bureau des examinateurs électriciens
1934-1935 2 Membre de la Commission de l’électricité de la province de Québec (commission Lapointe)
1935-1936 2 Président de la Commission d’électricité de Québec
1931-1951 21 Membre du Comité catholique du Conseil de l’Instruction publique
Pour la Ville de Montréal et des organismes dans la cité
1926-1935 10 Président de la Commission des services électriques de la Cité de Montréal
1928-1935 8 Commissaire à la Commission des écoles catholiques de Montréal
1931-1935 5 Membre de la Commission pédagogique de la Commission des écoles catholiques de Montréal
Domaine privé et génie-conseil
1909 Ingénieur à la Montreal Light, Heat & Power
1910-1917 7 Ingénieur-conseil à la Commission des services d’utilité publique de Québec
1912-1916 4 Ingénieur fondateur et associé de la firme d'ingénieur-conseil Surveyer & Frigon
1916-1917 2 Gérant à la Canadian Siegwart Beam Company
1928 Ingénieur-conseil à l’élaboration des plans du nouvel édifice de l’Université de Montréal.
Autres domaines
1907-1952 45 Membre étudiant, membre associé et membre à vie de l'Engineering Institute of Canada
1916 Membre de la Commission d’arbitrage à l’expertise du Lac Saint-François
1918 Co-responsable du comité génie électrique de la section de Montréal de l'Engineering Institute of Canada
1921 Interprète pour la France à la Commission internationale de l’éclairage[27]
1926-1952 26 Membre du conseil exécutif de l'Institut scientifique franco-canadien (jusqu'à son décès)
1930-1933 4 Membre du conseil d’administration de la Society for the Promotion of Engineering Association
1932-1934 3 Vice-président et président de la section de Montréal de la Corporation des ingénieurs professionnels du Québec
1932-1934 3 Juge honoraire au concours de l’Association des Artisans de la Carrosserie Fisher, section canadienne
1939-1952 13 Directeur au conseil d’administration de la Canadian Geographical Society (jusqu'à son décès)
1941 Cofondateur de Radio-Collège
Membre du Comité canadien de la Commission électrotechnique internationale

Tableau de la reconnaissance de son mérite et de sa contribution

Période Reconnaissance Organisme
De son vivant
Bourses
1921 Bourse d’études Hugues Société française des électriciens pour un ancien étudiant de l’École supérieure d’électricité
1921 Bourse spéciale aux fins de recherches Commission nationale des recherches scientifiques (France)
Prix - Médaille - Titre
1931 Prix d’Action intellectuelle en sciences Association catholique de la jeunesse canadienne-française
1940 Médaille Julian C. Smith[29] Institut canadien des ingénieurs en reconnaissance d’une contribution importante au développement du Canada
1943 Doctorat honoris causa Université de Montréal
1946 Titre de compagnon de l’Ordre de Saint-Michel et Saint-Georges Gouvernement du Royaume-Uni. Remis en main par le roi Georges VI lors de sa visite au Canada
1949 Diplôme d’honneur en reconnaissance de l’accomplissement de sa mission économique, civique et sociale pendant 25 ans Chambre de commerce du district de Montréal
A titre posthume
1955 Plaque de bronze placée à l'origine dans l’Édifice Ford Société CBC/Radio-Canada pour rôle exceptionnel dans sa création et son expansion
1974 Chaire Augustin-Frigon Conseil d’administration de l’École polytechnique de Montréal pour perpétuer sa mémoire
Journées d'études Augustin-Frigon id.
1981-2011 Conférences Augustin-Frigon id.
2012-2014 Entretiens Augustin-Frigon id.
2013-2014 (?) Prix Augustin-Frigon id. - Bourse annuelle de 1000 $ remis à un diplômé de l’École polytechnique de Montréal

Conférences, entretiens et prix Augustin-Frigon de l'École polytechnique de Montréal

En 1981, l'École polytechnique de Montréal a inauguré les Conférences Augustin-Frigon. Celles-ci présentaient à Polytechnique des conférenciers de haut niveau, des prix Nobel, des membres de l'Académie française et des personnalités ayant marqué notre époque par leur savoir, leur réalisation ou leur réflexion[30].

Depuis 2012, les conférences ont pris la forme d'entretiens qui ont été captés et montés en capsules vidéo[31].

Les Prix Augustin-Frigon étaient remis depuis 2013 à des diplômé(e)s de Polytechnique. Ainsi en 2013, le Prix Augustin-Frigon, d'une valeur de 1000 $, a été remis à l'auteur du meilleur texte sur des sujets tels que amitié et médias sociaux, solitude sans le silence, mondialisation sans se perdre et bonheur et travail[30].

En 2015, les Entretiens Augustin-Frigon se renouvellent et prennent un nouveau nom : les Entretiens privilèges. Ils visent à sensibiliser la communauté polytechnicienne et de tout le campus aux grands enjeux de l'heure, qu'ils soient sociaux, culturels, historiques, politiques, économiques ou scientifiques[32],[30],[31]. Des prix continuent à être attribués mais ne portent plus une référence à Augustin Frigon[33].

Participation au développement technique et culturel du Québec

Clarence Hatton-Proulx, doctorante en études urbaines et en histoire de l'Institut national de la recherche scientifique et Sorbonne-Université, décrit Augustin Frigon comme un ''homme qui a accompagné et encouragé le développement technique et culturel du Québec durant la première moitié du XXe siècle''[34].

Les Frigon, une lignée d'ingénieurs

Raymond Frigon (1915-2008), le fils d'Augustin, réalisa aussi une carrière d'ingénieur. Il a suivi un parcours comparable à son père à ses débuts soit diplôme de l'École polytechnique de Montréal, études au Massachusetts Institute of Technology (MIT) et professeur à Polytechnique[35]. Par la suite, Raymond œuvra en génie-conseil international[36]. Le fils de Raymond, Paul Frigon, est lui aussi ingénieur. Trois générations de Frigon se sont donc succédé dans la profession du génie[36].

Ouvrages biographiques

En 2019, soit 67 années après le décès d'Augustin Frigon, un ouvrage biographique Augustin Frigon : sciences, techniques et radiodiffusion parait sous la plume de l'historien Robert Gagnon et de Pierre Frigon[2]. Ce dernier a rédigé un résumé biographique d'Augustin Frigon qui se trouve dans les archives de l'Association des familles Frigon[1].

Dans Scientia Canadensis en 1995, la revue canadienne d'histoire des sciences, des techniques et de la médecine, Alain Canuel qui est agent responsable du comité d'histoire au Conseil de recherches en sciences humaines du Canada, retrace dans un article intitulé Augustin Frigon et la Radio Nationale au Canada les principales étapes de la carrière de celui-ci qui a consacré la plus grande partie de sa vie au développement de la radio nationale au Canada[22].

Robert Gagnon avec la collaboration de Armand J. Ross avait en 1991 dans Histoire de l'École polytechnique, 1873-1990 : la montée des ingénieurs francophones fait état des nombreuses activités et contributions d'Augustin Frigon à l'essor de l'École polytechnique de Montréal en tant que directeur des études puis de principal[3].

Notes et références

  1. Pierre Frigon, « Augustin Frigon, résumé biographique » [PDF], sur Association des familles Frigon Inc.; 37 pages, (consulté le )
  2. Robert Gagnon et Pierre Frigon, Augustin Frigon : sciences, techniques et radiodiffusion, Montréal, Les Éditions du Boréal, , 248 p. (ISBN 978-2-7646-3583-4 et 2-7646-3583-4, OCLC 1252972526, lire en ligne)
  3. Robert Gagnon; Avec la collaboration spéciale de Armand Ross, Histoire de l'École polytechnique, 1873-1990 : la montée des ingénieurs francophones, Montréal, Les Éditions du Boréal, , 526 p. (ISBN 2-89052-442-6 et 978-2-89052-442-2, OCLC 25089358, lire en ligne)
  4. Robert Gagnon et Pierre Frigon, Augustin Frigon : sciences, techniques et radiodiffusion, Montréal, Les Éditions du Boréal, , 248 p. (ISBN 978-2-7646-3583-4 et 2-7646-3583-4, OCLC 1252972526, lire en ligne), p. 228
  5. La Mémoire du Québec ® en ligne. Édition 2021, « Frigon (François-Xavier, Hubert Augustin) », sur Le dictionnaire des noms propres du Québec, (consulté le )
  6. « M. Augustin Frigon est décédé subitement, hier », Le Devoir, , p. 3 (lire en ligne)
  7. Raphaël Ouimet, « Biographies canadiennes-françaises » [PDF], sur Éditeur :Ottawa :J.A. Fortier,1920-; numérique banq; pages 352-353 du fichier, (consulté le )
  8. Robert Gagnon et Pierre Frigon, Augustin Frigon : sciences, techniques et radiodiffusion, Montréal, Les Éditions du Boréal, , 248 p. (ISBN 978-2-7646-3583-4 et 2-7646-3583-4, OCLC 1252972526, lire en ligne), p. 26-27
  9. « Directeurs », sur Bureau des archives, (consulté le )
  10. « Principaux », sur Bureau des archives, (consulté le )
  11. Robert Gagnon et Armand Ross, Histoire de l'École polytechnique, 1873-1990 : la montée des ingénieurs francophones, Montréal, Boréal, , 526 p. (ISBN 2-89052-442-6 et 978-2-89052-442-2, OCLC 25089358, lire en ligne), p. 131
  12. Robert Gagnon et Armand Ross, Histoire de l'École polytechnique, 1873-1990 : la montée des ingénieurs francophones, Montréal, Boréal, , 526 p. (ISBN 2-89052-442-6 et 978-2-89052-442-2, OCLC 25089358, lire en ligne), p. 148
  13. Robert Gagnon et Pierre Frigon, Augustin Frigon : sciences, techniques et radiodiffusion, Montréal, Les Éditions du Boréal, , 248 p. (ISBN 978-2-7646-3583-4 et 2-7646-3583-4, OCLC 1252972526, lire en ligne), p. 42-43
  14. Robert Gagnon et Pierre Frigon, Augustin Frigon : sciences, techniques et radiodiffusion, Montréal, Les Éditions du Boréal, , 248 p. (ISBN 978-2-7646-3583-4 et 2-7646-3583-4, OCLC 1252972526, lire en ligne), p. 56
  15. Robert Gagnon et Pierre Frigon, Augustin Frigon : sciences, techniques et radiodiffusion, Montréal, Les Éditions du Boréal, , 248 p. (ISBN 978-2-7646-3583-4 et 2-7646-3583-4, OCLC 1252972526, lire en ligne), p. 96
  16. Jean-Marie Gauvreau D.Se.P., M.S.R.C. directeur de l'École du meuble, « In memoriam TROIS DISPARUS - M. Alphonse Bélanger - M. Augustin Frigon - L’honorable Henri Groulx » [PDF], sur Technique : revue industrielle = industrial review; numérique bnaq; pages 6-7 du fichier, (consulté le ).
  17. Robert Gagnon et Armand Ross, Histoire de l'École polytechnique, 1873-1990 : la montée des ingénieurs francophones, Montréal, Boréal, , 526 p. (ISBN 2-89052-442-6 et 978-2-89052-442-2, OCLC 25089358, lire en ligne), p. 142
  18. Association des anciens élèves de l'Ecole polytechnique de l'Université de Montréal,1915-1954, « Revue trimestrielle canadienne » [PDF], sur numérique banq; 128 p., (consulté le )
  19. Augustin Frigon, « Application de la théorie des erreurs aux calculs de l'ingénieur » [PDF], sur La revue trimestrielle canadienne; numérique banq; pages 77-92 du fichier, (consulté le )
  20. « Revue trimestrielle canadienne », sur archives.umontreal.ca (consulté le )
  21. Augustin Frigon, « Notre nouvelle école d’'imprimerie. » [PDF], sur Technique : revue industrielle = industrial review; numérique banq; pages 15-19 du fichier, (consulté le )
  22. Alain Canuel, « Augustin Frigon et la Radio Nationale au Canada », Scientia Canadensis : canadian Journal of the History of Science, Technology and Medicine / Scientia Canadensis : revue canadienne d'histoire des sciences, des techniques et de la médecine, vol. 19, , p. 29–50 (ISSN 0829-2507 et 1918-7750, DOI 10.7202/800393ar, lire en ligne, consulté le )
  23. La Presse, « M. Augustin Frigon meurt subitement aux Seize-Iles » [PDF], sur Association des familles Frigon inc., (consulté le )
  24. Robert Gagnon et Pierre Frigon, Augustin Frigon : sciences, techniques et radiodiffusion, Montréal, Les Éditions du Boréal, , 248 p. (ISBN 978-2-7646-3583-4 et 2-7646-3583-4, OCLC 1252972526, lire en ligne), p. 54
  25. Robert Gagnon et Pierre Frigon, Augustin Frigon : sciences, techniques et radiodiffusion, Montréal, Les Éditions du Boréal, , 248 p. (ISBN 978-2-7646-3583-4 et 2-7646-3583-4, OCLC 1252972526, lire en ligne), p. 51
  26. Robert Gagnon et Pierre Frigon, Augustin Frigon : sciences, techniques et radiodiffusion, Montréal, Les Éditions du Boréal, , 248 p. (ISBN 978-2-7646-3583-4 et 2-7646-3583-4, OCLC 1252972526, lire en ligne), p. 70
  27. Robert Gagnon et Pierre Frigon, Augustin Frigon : sciences, techniques et radiodiffusion, Montréal, Les Éditions du Boréal, , 248 p. (ISBN 978-2-7646-3583-4 et 2-7646-3583-4, OCLC 1252972526, lire en ligne), p. 38-40
  28. Robert Gagnon et Pierre Frigon, Augustin Frigon : sciences, techniques et radiodiffusion, Montréal, Les Éditions du Boréal, , 248 p. (ISBN 978-2-7646-3583-4 et 2-7646-3583-4, OCLC 1252972526, lire en ligne), p. 51
  29. « Des récompenses pour un professeur et un doctorant au Département de génie électrique de Polytechnique Montréal », sur Carrefour de l'actualité, (consulté le )
  30. « Florence Morin Bernard remporte la première édition du concours Prix Augustin-Frigon », sur Carrefour de l'actualité, (consulté le )
  31. Robert Gagnon et Pierre Frigon, Augustin Frigon : sciences, techniques et radiodiffusion, Montréal, Les Éditions du Boréal, , 248 p. (ISBN 978-2-7646-3583-4 et 2-7646-3583-4, OCLC 1252972526, lire en ligne), p. 226
  32. « Robert Lepage et l'innovation - une conférence à ne pas manquer! », sur Carrefour de l'actualité, (consulté le )
  33. Une recherche sur le site internet de l'École polytechnique de Montréal (30 décembre 2021) n'a pas permis de trouver une référence de conférence, d'entretien ou de prix avec le nom d'Augustion Frigon qui lui serait associé après l'année 2015
  34. Clarence Hatton-Proulx, « Gagnon, Robert et Pierre Frigon, Augustin Frigon : sciences, techniques et radiodiffusion (Montréal, Boréal, 2019), 248 p. », Revue d’histoire de l’Amérique française, vol. 73, no 4, , p. 97–100 (ISSN 0035-2357 et 1492-1383, DOI 10.7202/1071212ar, lire en ligne, consulté le )
  35. Pierre Frigon, Association des familles Frigon, « RAYMOND FRIGON INGÉNIEUR; 1– La décennie 1940-1950 » [PDF], sur BULLETIN DES FAMILLES FRIGON, printemps - été 2015 (consulté le )
  36. Pierre Frigon, Association des familles Frigon, « RAYMOND FRIGON INGÉNIEUR; Une carrière internationale » [PDF], sur BULLETIN DES FAMILLES FRIGON, (consulté le )

    Annexes

    Bibliographie

    • Robert Gagnon et Pierre Frigon, Augustin Frigon : sciences, techniques et radiodiffusion, , 248 p. (lire en ligne)
    • Robert Gagnon et Armand J. Ross (collaboration spéciale), Histoire de l'École polytechnique, 1873-1990 : la montée des ingénieurs francophones, , 526 p. (lire en ligne)

    Articles connexes

    Liens externes

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