Aurèle Robert

Aurèle Robert, né le dans l'ancienne commune des Éplature et mort le à Bienne (canton de Neuchâtel), est un peintre et graveur suisse. C'est le frère du peintre Louis Léopold Robert et le père de Léo-Paul Robert, peintre qui eut à son tour des enfants peintres.

Aurèle Robert
Naissance
Décès
(à 66 ans)
Bienne
Nationalité
Activité
Mouvement
Influencé par
Fratrie
Enfants
Léo-Paul Robert
Léopold-Aurèle Robert (d)

Biographie

Aurèle Robert naît le dans l'ancienne commune des Éplature, située sur l'actuelle La Chaux-de-Fonds, en Suisse.

Fils d'un horloger, Aurèle Robert, après ses études accomplies à La Chaux-de-Fonds, débute dans l’horlogerie comme apprenti graveur de boîtes et pratique le dessin industriel. En 1822, il est invité par son frère ainé Léopold à Rome. Il exécute pour lui des copies de tableaux et apprend ainsi la peinture. Arrivé à Paris, il suit les cours de dessin de Pierre-Narcisse Guérin à l’Académie de France. En 1831, il expose deux peintures au Salon ayant pour sujet un Pâtre romain et La Barque des religieux descendant la cascade de Terni, il remporte une médaille d'or. Il diffuse les œuvres de son frère par la gravure, mais un an plus tard il doit rejoindre ce dernier à Venise, lequel, submergé de problèmes, finit par se suicider en 1835. Il rentre en Suisse, puis retourne à Paris pour suivre son commerce de gravures. Il passe ensuite cinq années à Venise de 1838 à 1843 puis se fixe à La Chaux-de-Fonds, puis à Bienne où il meurt à l'âge de 66 ans[1].

Peintre de genre, peintre d'architecture et portraitiste, Aurèle Robert n'a pas réussi à développer une expression personnelle, ayant souvent dû recopier des tableaux de son frère. Il est plus remarquable pour ses vues d'architecture. Après 1843, il se cantonne aux portraits dont peu à peu les couleurs s'estompent, devenant grisailles sur la fin[2].

Son fils, Léo-Paul Robert devient peintre aura plusieurs enfants dont trois deviennent peintres : Théophile, Philippe Robert et Paul-André Robert. La dynastie des peintres de cette famille compte huit membres.

Notes et références

  1. Notice dans le Dictionnaire historique de la Suisse, Fehlmann, Marc: "Robert, Aurèle", version du 22.11.2010, traduit de l’allemand, consulté le 31 décembre 2021.
  2. Notice biographique sur le site Sikart.ch qui reprend un texte de Cecilia Hurley, 1998.

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