Avenue Jean-Jaurès (Aubervilliers et Pantin)
L'avenue Jean-Jaurès, située à la limite entre Aubervilliers et Pantin, est l'une des artères principales de ces deux villes.
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Avenue Jean-Jaurès | |||
Avenue Jean-Jaurès, dans les années 1900. | |||
Situation | |||
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Coordonnées | 48° 54′ 32″ nord, 2° 23′ 52″ est | ||
Pays | France | ||
Région | Île-de-France | ||
Ville | Aubervilliers, Pantin | ||
Début | Avenue de la Porte-de-la-Villette, à l'intersection de la rue Magenta | ||
Fin | Avenue Paul-Vaillant-Couturier à La Courneuve | ||
Morphologie | |||
Type | Avenue | ||
Longueur | 2 300 m | ||
Largeur | 35 m | ||
Histoire | |||
Anciens noms | Route de Flandre Rue Thiers |
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Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
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Situation et accès
Elle suit la parcours de l'ex-route nationale 2 actuellement D932. Aubervilliers est à l'ouest et Pantin à l'est.
Partant de Paris, elle croise entre autres la rue Solférino, l'avenue de la République et avenue Edouard-Vaillant.
Après le cimetière, elle laisse sur sa gauche le départ de la Rue Léopold-Rechossière.
Elle arrive ensuite au carrefour de la rue Danielle-Casanova et de l'avenue de la Division-Leclerc à Bobigny.
Elle se termine à la limite de La Courneuve.
- Desserte
- Station de métro Aubervilliers - Pantin - Quatre Chemins, au carrefour de l'avenue de la République et l'avenue Édouard-Vaillant;
- Station de métro Fort d'Aubervilliers, au carrefour de la rue Danielle-Casanova et de l'avenue de la Division-Leclerc à Bobigny;
- Station de métro Porte de la Villette à proximité à la limite de paris et du Boulevard Périphérique et du rond-point de la Porte de là Villette.
Origine du nom
Le nom de cette avenue lui a été attribué pour rendre hommage à Jean Jaurès, homme politique français, né à Castres le et décédé à Paris le .
Historique
Elle s'appelait autrefois la Route de Flandre[1],[2].
À la fin du XIXe siècle, de nombreuses entreprises liées à l'industrie chimique (vernis, peintures, savonnerie, corps gras, parfumeries) étaient implantées le long de cette route[3].
Le 1er avril 1918, durant la première Guerre mondiale, le glacis du fort d'Aubervilliers situé au no 174 avenue Jean-Jaurès est touché lors d'un raid effectué par des avions allemands[4].
Le 30 mars 1918, un obus lancé par la Grosse Bertha explose au no 174 avenue Jean-Jaurès dans le cimetière parisien de Pantin[5]. Deux autres obus éclatent les 25 avril, 28 mai et le 3 juin toujours dans le cimetière parisien de Pantin.
Le un obus tombe en face du fort d'Aubervilliers.
Le , un autre obus termine sa course à l'angle des routes de Flandre et de La Courneuve
C'est dans cette avenue que le gardien de la paix Fernand Mazoyer est abattu le , lors d'une mission de reconnaissance[6]. La rue Bernard-et-Mazoyer à Aubervilliers porte son nom.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- Au numéro 80, Espace Cinéma Pantin, successeur d'une salle de cinéma centenaire,
- Au numéro 118, côté Pantin, l'église Sainte-Marthe des Quatre-Chemins,
- Au numéro 164, au bout de l'avenue du Cimetière-Parisien, le cimetière parisien de Pantin, le plus grand cimetière de France en activité;
- Le Théâtre équestre Zingaro[7];
- Le Fort d'Aubervilliers;
Notes et références
- Seine, chef-lieu Paris, Volume 1, Léandre Vaillat, 1937
- Histoire de l'action sociale à Pantin: XVIIe-XXe siècle, Pierre Trudeau, KARTHALA Editions, 2014
- Territoire d'usines: Seine-Saint-Denis, Cécile Katz, creaphis editions, 2003
- Exelsior du 8 janvier 1919 : Carte et liste officielles des bombes d'avions et de zeppelins lancées sur Paris et la banlieue et numérotées suivant leur ordre et leur date de chute
- Excelsior du 9 janvier 1919 : Carte et liste officielles des obus lancés par le canon monstre et numérotés suivant leur ordre et leur date de chute
- Résistantes et résistants en Seine-Saint-Denis: un nom, une rue, une histoire, Monique Houssin, 2004
- Le Théâtre équestre Zingaro
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