Avenue du Général-Gallieni (Bondy)
L'avenue du Général-Gallieni, est un important axe de communication de Bondy[1],[2].
Pour les articles homonymes, voir Avenue du Général-Gallieni.
Ne doit pas être confondu avec Rue du Général-Gallieni.
Avenue du Général-Gallieni | |||
L'avenue de Paris, ancien nom de l'avenue du Général-Gallieni. | |||
Situation | |||
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Coordonnées | 48° 54′ 21″ nord, 2° 28′ 51″ est | ||
Pays | France | ||
Région | Île-de-France | ||
Ville | Bondy | ||
Début | Pont de Bondy, rue Jules-Guesde, place Gambetta | ||
Fin | Avenue Aristide-Briand aux Pavillons-sous-Bois | ||
Morphologie | |||
Type | Avenue | ||
Histoire | |||
Anciens noms | Avenue de Paris | ||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
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Situation et accès
Elle suit la parcours de l'ex-route nationale 3 actuellement la route départementale D933, en longeant le canal de l'Ourcq. Elle rencontre notamment la rue Gâtine et la rue Auguste-Polissard, qui mène au pont d'Aulnay.
Elle traverse ensuite le carrefour de l'avenue Pasteur et de l'avenue de Verdun, pour se terminer dans le prolongement de l'avenue Aristide-Briand aux Pavillons-sous-Bois.
Historique
L’avenue du Général-Gallieni suit probablement le tracé d’une voie antique[3].
L'abbé Maurice Baurit rapporte en 1961 que, vers le no 5 de l'avenue, c'est-à-dire à peu près sous le viaduc de l'autoroute, des fouilles archéologiques menées en 1884 mirent au jour des pièces de monnaie et des sépultures gallo-romaines[4],[5]. En 1965, l'archéologue Gilbert Delahaye signale au même endroit la découverte d'ossements humains. Il pourrait s'agir du cimetière de l'ancienne maladrerie de la Madeleine, dite La Madeleine-lez-Bondie, située à trois-cents mètres à l'ouest[6].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- Hôpital Jean-Verdier, de l'autre côté du canal de l'Ourcq, rejoint par la rue des Écoles.
- Un peu à l'ouest de la A3, sur l'ancien chemin de Bondy à Bobigny, emplacement de la maladrerie, fondée en 1216[7]. Une chapelle lui fut adjointe[8]. Encore attestée en 1269, la léproserie semble être en ruine en 1351, d'après Jean de Villescoublain, délégué de l'évêque de Paris pour visiter les maladreries du diocèse[9]. La chapelle est elle-même ruinée au milieu du XVIIe siècle, et réunie en 1646 à l'église de Bondy.
Notes, sources et références
- T8 Est Ensemble, 108, avenue du Général-Gallieni, Bondy
- 60-70, avenue Gallieni
- Chroniques du vieux Bondy, J. Dreano, R. Grammont, D. Lancien et K. Roger
- Bondy et sa forêt, Maurice Baurit, 1961
- Bondy : ossements humains
- Les fouilles archéologiques à Bondy
- Archives historiques et ecclésiastiques de la Picardie et de l'Artois, Volume 7, Paul Roger, 1842
- Histoire de Bondy : Les toponymes et lieux-dits
- Mémoires de la Société de l'Histoire de Paris et de l'Ile-de-France, Volumes 23–24, Société de l'histoire de Paris et de l'Ile-de-France, 1896
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