Aylic Langlé

Marie-Joseph-Adolphe-Alexandre Langlois, dit Aylic Langlé[1], est un dramaturge, journaliste et haut fonctionnaire français né dans l'ancien 1^er arrondissement de Paris le 11 octobre 1827[2] et mort à Paris 10^e le 13 janvier 1870[3].

Aylic Langlé

Biographie
Naissance	11 octobre 1827 Ancien 1er arrondissement de Paris
Décès	13 janvier 1870 (à 42 ans) 10^e arrondissement de Paris
Nationalité	Française
Formation	École d'administration
Activités	Dramaturge de production, journaliste, haut fonctionnaire
Père	Joseph Langlé
Enfant	Marie Georgina Cécilia Alix Langlé Langlois

Biographie

Fils du dramaturge Joseph Langlé et de Cécila de Milhau, petit-fils du compositeur Honoré Langlé, il est le frère de l'écrivain Marie-Ange-Ferdinand Langlois dit Ferdinand de Milhau et de Charles-Édouard Langlois qui fera carrière au Commissariat de la Marine.

Il épouse Marie-Euphrasine Benoist[4] (morte en 1866[5]), avec laquelle il eut une fille, Marie-Georgina (1860-1930) qui deviendra écrivain et épousera le gouverneur de Polynésie Édouard Petit.

Élève de l'École d'administration[6], il collabore au Moniteur universel avant d'être nommé en 1863 chef du bureau de la presse au Ministère de l'intérieur, puis chef de division en 1868[7]. Le 23 octobre 1869, il est nommé préfet de la Meuse[8] mais meurt trois mois plus tard d'une attaque d'apoplexie à l'âge de 42 ans.

Œuvres

1853 : Murillo ou la Corde de pendu, comédie en 3 actes et en vers libres, Comédie-Française (18 octobre)
1863 : Un homme de rien, comédie-vaudeville en 4 actes, théâtre du Vaudeville
1864 : La Toile d'araignée, comédie
1864 : La Jeunesse de Mirabeau, vaudeville en 4 actes, avec Raimond Deslandes, théâtre du Vaudeville (11 novembre)

Distinctions

Chevalier de la Légion d'honneur (décret du 22 juin 1863).
Officier de la Légion d'honneur (décret du 7 août 1869)[9].

Notes et références

Georges d'Heilly, Dictionnaire des pseudonymes, E. Dentu, Paris, 1869 (2^e éd.).
Paris, État civil reconstitué, vue 26/51. À noter que l'ordre des prénoms est différent de celui de l'acte de décès.
Acte de décès à Paris 10^e, n° 212, vue 29/31.
Mariage de M. Aylic Langlé, fils ainé de l'auteur dramatique de ce nom, avec Mlle Benoit « Courrier franco-italien » 18 novembre 1858
Obsèques au cimetière Montmartre de Mme Aylic Langlé « Le Petit journal » 9 mars 1866
Wright, Vincent, « Les élèves de l'École Nationale d'Administration de 1848-1849 », Revue d’Histoire Moderne & Contemporaine, Persée - Portail des revues scientifiques en SHS, vol. 36, n^o 4,‎ 1989, p. 605–639 (DOI 10.3406/rhmc.1989.1516, lire en ligne, consulté le 30 septembre 2020).
Bulletin officiel du Ministère de l'Intérieur n° 3 de 1863, arrêté ministériel du 19 décembre 1868, page 35 lire en ligne sur Gallica. Le même arrêté précise que c'est Théophile Gautier (fils) qui le remplace en tant que chef de bureau de la presse.
Bulletin officiel du Ministère de l'Intérieur n° 12 de 1869, décret impérial du 23 octobre p. 524 lire en ligne sur Gallica.
Journal Officiel de l'Empire français du 10 août 1869, Partie officielle, page 1 lire en ligne sur Gallica. Le dossier individuel d'Aylic Langlé ne figure pas dans la Base Léonore.

Liens externes

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[1] Georges d'Heilly, Dictionnaire des pseudonymes, E. Dentu, Paris, 1869 (2^e éd.).

[2] Paris, État civil reconstitué, vue 26/51. À noter que l'ordre des prénoms est différent de celui de l'acte de décès.

[3] Acte de décès à Paris 10^e, n° 212, vue 29/31.

[4] Mariage de M. Aylic Langlé, fils ainé de l'auteur dramatique de ce nom, avec Mlle Benoit « Courrier franco-italien » 18 novembre 1858

[5] Obsèques au cimetière Montmartre de Mme Aylic Langlé « Le Petit journal » 9 mars 1866

[6] Wright, Vincent, « Les élèves de l'École Nationale d'Administration de 1848-1849 », Revue d’Histoire Moderne & Contemporaine, Persée - Portail des revues scientifiques en SHS, vol. 36, n^o 4,‎ 1989, p. 605–639 (DOI 10.3406/rhmc.1989.1516, lire en ligne, consulté le 30 septembre 2020).

[7] Bulletin officiel du Ministère de l'Intérieur n° 3 de 1863, arrêté ministériel du 19 décembre 1868, page 35 lire en ligne sur Gallica. Le même arrêté précise que c'est Théophile Gautier (fils) qui le remplace en tant que chef de bureau de la presse.

[8] Bulletin officiel du Ministère de l'Intérieur n° 12 de 1869, décret impérial du 23 octobre p. 524 lire en ligne sur Gallica.

[9] Journal Officiel de l'Empire français du 10 août 1869, Partie officielle, page 1 lire en ligne sur Gallica. Le dossier individuel d'Aylic Langlé ne figure pas dans la Base Léonore.