Aymon de Châtillon

Aymon de Challant-Châtillon, également rencontré sous les formes Aymon de Châtillon ou Aymon de Challant, mort à Sion le , est un ecclésiastique valdôtain, évêque de Sion (1308-1323), sous le nom Aymon III. Il appartient à la famille de Châtillon, une branche cadette de la famille de Challant.

Pour les articles homonymes, voir Aymon de Challant.

Aymon de Challant-Châtillon
Fonctions
Évêque diocésain
Diocèse de Sion
à partir de
Aymon de Thurn (d)
Évêque de Sion
-
Aymon de la Tour (d)
Chanoine
Diocèse de Sion
à partir de
Chanoine
Diocèse de Tarentaise
à partir de
Archidiacre
Aoste
-
Évêque catholique
Évêque
Diocèse de Sion
Biographie
Naissance
Décès
Activité
Famille
Père
Godefroy de Challant (d)
Fratrie
Autres informations
Religion

Biographie

Origines

Aymon de Challant-Châtillon est le fils cadet de Godefroy de Challant († après 1295), seigneur de Châtillon et de Julienne de Grossi du Châtelard[1], fille de Jacques de Grossi seigneur de La Salle. Son père est traditionnellement considéré comme le fils de Boson IV de Challant mais selon Alessandro Barbero il serait plutôt le fils de l'un de ses deux frères ainés prédécédés Humbert ou Guy[2]. Il est à l'origine de la famille des Châtillon, une branche cadette des Challant, vicomtes d'Aoste[1].

Carrière ecclésiastique

Aymon de Challant est chanoine et archidiacre de la cathédrale d'Aoste de 1280 à 1299[1]. Il est par la suite chanoine de la cathédrale Saint-Pierre de Moûtiers en Tarentaise en 1294[1], puis enfin chanoine de la cathédrale de Sion en 1299[1]. Diacre du chapitre de la cathédrale de Sion en 1307, il est élu évêque du diocèse de Sion en 1308[1], après la mort de son cousin Boniface de Challant, frère d'Ébal de Challant, vicomte d'Aoste. De ce fait il devient Prince d'Empire, seigneur et prince de Sion, préfet et comte du Valais. Dès le il prête hommage mutuel au comte de Savoie pour les possessions de l'évêchés et du comte dans le diocèse de Sion.

Le , Aymon est présent aux côtés de son frère Pierre († 1335), seigneur de Châtillon et de Boniface († 1350) le fils de ce dernier, qui accordent au bourg de Châtillon un « charte de liberté ». Le , il tient un synode diocésain dont il publie des statuts pour les chanoines du chapitre de la cathédrale de Sion en 1311. Le , il menace d'excommunier le seigneur de Bex s'il ne restitue pas les biens d'église qu'il avait usurpés. Comme « Comte et Préfet du Valais » l'évêque Aymon combat avec succès les féodaux de l'Oberland bernois qui avaient envahi le Haut-Valais. Le il donne l'ordre aux notaires du Valais d'enregistrer à la chancellerie de Sion les actes qu'ils émettent.

Aymon de Châtillon meurt à Sion, le [1]. Aymon IV de la Tour dit de Châtillon lui succède.

Notes et références

  1. Gregor Zenhäusern (de), « Aymon de Châtillon » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  2. (it) Alessandro Barbero, Valle d'Aosta medievale, Liguori éd, Naples (2000), (ISBN 8820731622) p. 177.

Voir aussi

Sources

  • Jean Gremaud Catalogue des évêques de Sion Georges Bridel Éditeur, Lausanne 1864.
  • Joseph-Marie Henry, Histoire populaire religieuse et civile de la Vallée d’Aoste, Aoste, Imprimerie Marguerettaz, 1929, réédition en 1967, chapitre no 118 « Aymon de Challant-Châtillon, évêque de Sion (1308-1323) » p. 157-158.

Liens externes

  • Portail du catholicisme
  • Portail du Valais
  • Portail de la Vallée d'Aoste
  • Portail du Moyen Âge tardif
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.