Azzeddine Laraki

Azzeddine Laraki, né le [réf. souhaitée] à Fès, mort le à Rabat à l'âge de 80 ans, est un médecin et homme d'État marocain.

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Azzeddine Laraki
عز الدين العراقي

Laraki en 1983
Fonctions
Secrétaire général de l'Organisation de la conférence islamique
Prédécesseur Benkirane
Successeur Abdelouahed Belkeziz
Premier ministre du Maroc

(5 ans, 10 mois et 12 jours)
Monarque Hassan II
Gouvernement Gouvernement Azzeddine Laraki
Prédécesseur Mohammed Karim Lamrani
Successeur Mohammed Karim Lamrani
Vice-Premier ministre du Maroc
Monarque Hassan II
Premier ministre Mohammed Karim Lamrani
Gouvernement Lamrani IV
Ministre de l'Éducation nationale
Monarque Hassan II
Premier ministre Mohammed Karim Lamrani
Mohamed Maâti Bouabid
Ahmed Osman
Gouvernement Lamrani IV (1985-1986)
Lamrani III (1983-1985)
Bouabid II (1981-1983)
Bouabid I (1979-1981)
Osman II (1977-1979)
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Fès (Maroc)
Date de décès
Lieu de décès Rabat (Maroc)
Parti politique Parti de l'Istiqlal (1942-1986)
Profession Médecin

Premiers ministres du Maroc

Il fut Premier ministre du au . Il est l'artisan de l'arabisation puis de l'islamisation controversée de l'enseignement au Maroc. Il est également accusé de corruption.

Biographie

Origines et études

Azzeddine Laraki est issu de la grande bourgeoisie fassie.

Il a fait ses études primaires et secondaires à Fès.

Dans les années 50, alors que le Maroc est toujours l'occupation française, il part en France pour entamer des études. En 1957, il obtient un Doctorat à la faculté de médecine de Paris.

Parcours professionnel

Ancien interne des hôpitaux du Maroc, il est ancien médecin en chef adjoint de la province d'Oujda. Il fait la rencontre

Azeddine Laraki a été nommé en 1958 au poste de directeur de cabinet du ministre de l'Education nationale et en 1959 directeur du cabinet du ministre de la Santé publique.

Il devint ensuite directeur de l'hôpital Avicenne avant d'être désigné en 1960 chef du service de pneumologie et de chirurgie thoracique.

Après avoir passé en décembre 1967 le concours d'agrégation de médecine, il devient professeur à la faculté de médecine et en 1972, professeur titulaire de chaire, membre de plusieurs sociétés scientifiques nationales et internationales.

M. Laraki est également auteur de plusieurs publications scientifiques et littéraires et membre de l'Union des écrivains du Maroc.

Ministre de l'éducation (77-86)

Le 10 octobre 1977, il est nommé ministre de l'Education nationale et de la formation des cadres puis ministre de l'Education nationale en novembre 1981.

Entoure de conseillers passéistes, il remplace l'enseignement de la philosophie par des départements d'études islamiques et fait appel a des enseignants formés en Arabie saoudite

En avril 1982, il devient membre de l'Académie du Royaume du Maroc. En 1983, il est reconfirmé le 30 novembre 1983 dans ses fonctions de ministre de l'Education nationale. Il participe a plusieurs conférences de l'UNESCO, notamment a Paris en 1982 et a Sofia en 1985.

En janvier 1986, M. Laraki a été élu président du Comité exécutif de l'Union arabe de l'éducation physique et sportive, lors de la tenue à Rabat de la réunion constitutive de cette Union.

Accusations de corruption

Il lui fut reproché de s’être particulièrement enrichi en temps que Ministre de l'Education[1]. Il aurait fait construire, par ses propres entreprises, les nouvelles écoles publiques. Il serait arrogé un monopole de fait sur le marché des équipements scolaires [1] .

Premier Ministre.

Le 12 mars 1986, il a été nommé par Hassan II vice-Premier ministre

Le 30 septembre de la même année, il a été nommé Premier ministre et l'est resté jusqu'à ce que Mohamed Karim Lamrani  qui l'avait précédé à ce poste  lui succède le 11 août 1992[2].

Al Akhawayn et OIC

En août 1994, Hassan II le nomme président du conseil d'administration de l'université Al-Akhawayne d'Ifrane alors que Laraki ne parle pas l'anglais. Laraki part suivre des cours d'anglais aux Etats-Unis [3]

En février 1996, le Maroc présente sa candidature au poste du secrétaire général de l'Organisation de la Coopération Islamique. Le 12 décembre 1996, il a été élu secrétaire général de l'OCI lors de la 24e conférence des ministres des Affaires étrangères réunie à Jakarta, puis investi officiellement en décembre 1997 lors du 8e sommet islamique tenu à Téhéran.

Notes et références

  1. Myriam Catusse, « Chapitre II. Les privatisations à l’épreuve. La cession des entreprises publiques », sur Open Editions
  2. « Premiers ministres du Maroc », sur www.pm.gov.ma (consulté le )
  3. Catherine Graciet, Nicolas Beau, Quand Ie Maroc sera islamiste, (ISBN 9782707152862), Page 127
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