Bénédicte Bévière Boyer
Bénédicte Bévière Boyer née le à Malestroit est une spécialiste bioéthique et maître de conférences à l'Université Paris-VIII.
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Biographie
En 1995, elle devient maître de conférences en droit privé et obtient son premier poste à l’université de Franche-Comté à Besançon jusqu'en 2013[1].
Depuis 2013, elle est maitre de conférences et à l'habilitation universitaire à l'Université de Paris-VIII[1].
Ouvrages
Depuis 1996, elle produit de nombreux articles sur divers sujets de bioéthique :
- Le consentement aux soins des personnes âgées dépendantes
- L'information et le consentement lors des dons d'organes
- La protection de l’enfant dans la recherche biomédicale en France et dans une perspective internationale
- Le Comité consultatif national d’éthique pour les sciences de la vie et de la santé (CCNE)
- L’assistance médicale à la procréation (AMP)
- La dignité du corps humain
- Les problèmes éthiques liés au diagnostic préimplantatoire
- Les lois de bioéthique
- Le proche du patient
- Les aspects éthiques du tourisme médical
- L’obligation vaccinale
- La protection de la santé publique
- La brevetabilité de la recherche portant sur l’utilisation des embryons et des cellules souches
Bénédicte Bévière collabore régulièrement avec plusieurs experts étrangers en bioéthique.
Accusation
Le , un membre du jury de la thèse de Mme Bévière datant du , soumet à la Faculté de médecine d’Angers une thèse de santé publique dont plus de la moitié des pages est un simple copier-coller de celle publiée par Mme Bévière. Le , il s’inscrit à la Faculté Droit et Santé de l’Université Lille II. Six mois plus tard, le , il soumet une thèse en droit privé. Cette fois, plus des deux-tiers des pages sont empruntées aux travaux de Bénédicte Bévière. Il obtient le titre de docteur en droit et est devenu avocat en 2002 à Paris. Bénédicte Bévière porte plainte en 2003 et envoie des courriers d'accusation aux universités concernées mais n'obtient aucune réponse[2].
L'affaire est rejugée en appel en 2009 et en cassation en 2010[2]. Le plagiaire est condamné à deux ans de prison avec sursis dont 20 000 euros de dommages et intérêts mais la peine n'est pas appliquée. En novembre 2010, le plagiaire se voit retirer son titre de docteur par l'Université de Lille II[2].
Références
- « CV », CV, (lire en ligne)
- « Dix ans de galère pour faire reconnaître un "copié-collé" », Le Monde.fr, (lire en ligne)
Liens externes
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