Baibagas Khan
Baibagas Khan (mongol : ᠪᠠᠶᠢᠪᠠᠭᠠᠰ
ᠬᠠᠨ, cyrillique : Байбагас-хан, MNS : Baibagas-Khan) ou Baibagas bator (mongol : ᠪᠠᠶᠢᠪᠠᠭᠠᠰ
ᠪᠠᠭᠠᠲᠤᠷ, cyrillique : Байбагас Баатар, MNS : Baibagas Baatar (lit.: Héro Baibagas) ; russe : Байбугус-Баатур, translit. Baibugus-baatar), parfois retranscrit en français, Boïbeghous, né en 1550, décédé en 1640 est un Khan mongol, de la tribu Qoshot-Oïrat.
Pour les articles homonymes, voir Khan (homonymie).
Biographie
Il se convertit au bouddhisme tibétain Gelugpa (école des bonnets jaunes) en 1620. René Grousset, décrit dans son ouvrage l'Empire des steppes, où Baibagas est nommé Boïbeghous : « Son zèle devint tel qu’à son instigation les trois autres princes kalmouk, Khara Koulla, chef des Tchoros, Dalaï-taidji, chef des Dörböt, et Khou Ourlouk, chef des Torghout, envoyèrent chacun un de leurs fils au Tibet pour y étudier le lamaïsme. Boïbeghous eut pour successeurs ses deux fils, Outchirtou-setchen, qui régna sur le Zaïssan-nor, et Ablaï-Taïsha qui régna sur l’Irtych, dans le Sémipalatinsk où, non moins zélé bouddhiste que son père, il éleva un monastère lamaïque à l’ouest du fleuve, entre Sémipalatinsk et Tara. »[1].
Il est le frère de Gushi Khan, qui conquiert le Kokonor (lac Qinghai) et le Tsaïdam et agrandit ses conquêtes dans le Khamdo[Quoi ?][1]
Zaya Pandita, son fils adoptif, renforça l'unité des Mongols occidentaux grâce à une alliance avec le Tibet[2].
Notes et références
- René Grousset, « L'Empire des steppes - Le khanat khochot du Tsaïdam et du Koukou-nor, protecteur de l’Église tibétaine — p645 »,
- (en) Peter C Perdue, China Marches West: The Qing Conquest of Central Eurasia, p. 103
- Portail de la Mongolie
- Portail de la Chine
- Portail du Tibet