Sidi Belloua

Sidi Belloua ou Sidi Bélloua est un village typique de Grande Kabylie situé sur la montagne Redjaouna qui surplombe la ville de Tizi Ouzou en Algérie.

Sidi Belloua

Noms

Nom arabe algérien

سيدي بلوى

Nom amazigh

At balwa

Administration

Statut

Géographie

36° 44′ nord, 4° 03′ est

Altitude

600 m

Localisation

Géolocalisation sur la carte : Algérie

Sidi Belloua

Géolocalisation sur la carte : Algérie

Sidi Belloua

Géolocalisation sur la carte : Algérie (nord)

Sidi Belloua

Localisation

Le village de Sidi Belloua se situe au centre de la Wilaya de Tizi Ouzou.

Boukhalfa	Forêt de Belloua	Aït Aïssa Mimoun
Boukhalfa	N	Aït Aïssa Mimoun
	O Sidi Belloua E
	S
Tala Allam	Tizi Ouzou	Timizar Loghbar[1]

Hydrologie

En février 1921, à la demande du maire de Tizi Ouzou, J. Savournin, professeur de Géologie, est venu visiter les sources et le puits artésien du massif de Sidi Belloua[2].

Il en avait tiré la certitude qu'il existait une importante nappe artésienne au pied du Mont Redjaouna, dont jaillissait la source de Tala Allam, et qu'il serait possible à peu de frais amener l'eau à jour pour l'alimentation de la ville de Tizi Ouzou.

Au mois de juin 1921, M. Houtmann, chef cantonnier communal, avait découvert à Sidi Belloua une source qui présentait un débit suffisant pour alimenter la population de la ville des genêts.

Il avait été ainsi décidé de capter l'eau de cette source dite « Aïn Kharouba » عين خروبة pour améliorer les captages antérieurs dans cette région kabyle.

Alors que la ville de Tizi Ouzou s'approvisionnait en eau jusqu'en 1921 en grande partie du Oued Sebaou, les travaux de construction d'une galerie souterraine ont été entamés à partir de septembre 1921 de "Aïn Kharouba عين خروبة" jusqu'au centre-ville de Tizi Ouzou.

Géologie

La montagne de Sidi Belloua présente des caractéristiques géologiques intéressantes ^{Interprétation abusive ?}[3].

Histoire

Durant la période coloniale, plusieurs caïds se sont succédé à la tête de Sidi Belloua.

Le caïd de Sidi Belloua était Saïd Slimani jusqu'au 15 mars 1901[4], décédé après sa retraite et enterré le 5 mars 1924[5].

En effet, c'est le caïd Rahman Arezki qui a remplacé le caïd Saïd Slimani au douar Sidi Belloua à partir du 15 mars 1901[6].

Un autre caïd (président) du douar Sidi Belloua était M. Madhiou, chevalier de la Légion d'Honneur, décédé le 29 novembre 1921[7].

En 1914, c'était M. Oumen Kacha qui était caïd (amin) du douar Sidi Belloua[8].

Le village de Sidi Belloua était administré par une djemaa qui est une structure administrative coutumière ancestrale en Kabylie.

Djemaa du 14 juin 1925

Membres de la Djemaa de Sidi Belloua élue le 14 juin 1925[9]
	Nom	Prénom	Fonction
1^er	Aït Amar	Ali ben Ali	Amin (Président)
2^e	Cheick	Ali ben Mohamed	Propriétaire
3^e	Souibès	Ahmed ben Amar	Amin
4^e	Kouroughli	Chaabane ben Saïd	Industriel
5^e	Belhocine	Amar ben Saïd	Propriétaire
6^e	Hammoutène	Ahmed ben Lounès	Propriétaire (Secrétaire)
7^e	Amirouche	Amar ben Saadi	Propriétaire
8^e	Touhami	ben Rabah	Amin
9^e	Haddaoui	Meziane ben Amar	Amin
10^e	Sidhoum	Ahmed ben Mohamed	Propriétaire
11^e	Sebaïhi	M'hamed ben Ahmed	Propriétaire
12^e	Bounar	Mahieddine ben Amar	Propriétaire
13^e	Asma	Ahmed ben Mohamed	Propriétaire
14^e	Zidane	Mohamed ben Saïd	Propriétaire
15^e	Malki	Akli ben Ahmed	Amin
16^e	Fredj	Ahmed ben Mohamed	Propriétaire

Amar Belhocine (ben Saïd), membre de cette djemaa de Sidi Belloua, est le père du caïd Mohamed Belhocine.

Hôpital

L’hôpital de Sidi Belloua, ex-sanatorium, a été construit au début des années 1950[10] sur les hauteurs de Tizi Ouzou.

La rénovation de cet hôpital avait commencé en juillet 2006 pour remettre en service cette immense et vieille structure sanitaire dont les entrailles n’étaient que ruine contrairement à l’aspect extérieur qui avait conservé une apparence majestueuse, notamment sur le plan architectural.

Cette importante rénovation visait aussi de permettre l’ouverture de nouveaux services: oncologie, bloc opératoire et gynécologie[11].

Téléphérique

Le projet en cours du téléphérique[12] de Sidi Belloua[13] est d’une longueur totale de 5,4 km pour 120 cabines[14], comportant six gares[15] dont quatre intermédiaires[16].

Ce projet a été attribué au profit de la société française[17] Poma[18], qui s’est associée avec une l’entreprise algérienne de génie civil, Bapiva[19], en plus de l’assistance de la société Travomed[20], et cet élégant moyen de transport sera réceptionné en 2016.

Ce téléphérique reliera la gare multimodale (routière et ferroviaire) de Kef Naadja et Bouhinoune à la Haute Ville de Tizi Ouzou, pour un débit horaire de 2.000 personnes, puis reliera la Haute Ville de Tizi Ouzou à l’hôpital Sidi Belloua (1.000 personnes/heure), ensuite il reliera l’hôpital Sidi Belloua et le village de Redjaouna situé en hauteur (550 personnes/heure)[21].

Notes et références

La Rédaction, « Timizar Loghbar : le calvaire à 3 km de Tizi », 29 avril 2006 (consulté le 11 février 2020)
Jean de Crescenzo, Chroniques tizi-ouziennes et regionales, 1914-1928, Paris, Lulu.com, 2010, 482 p. (ISBN 978-2-9525841-1-1, lire en ligne)
A. PERON, « Essai d'une description géologique de l’Algérie pour servir de guide aux géologues dans l’Afrique française », sur jubilotheque.upmc.fr, 1883 (consulté le 11 février 2020)
http://jeunepiednoir.pagesperso-orange.fr/jpn.wst/Livre%20d'Or%20Algerie.htm
Jean de Crescenzo, Chroniques tizi-ouziennes et regionales, 1914-1928, Paris, Lulu.com, 2010, 482 p. (ISBN 978-2-9525841-1-1, lire en ligne)
Jean de Crescenzo, Chroniques Tizi-ouziennes, Lulu.com, 2005, 488 p. (ISBN 978-2-9525841-0-4, lire en ligne)
Jean de Crescenzo, Chroniques tizi-ouziennes et regionales, 1914-1928, Paris, Lulu.com, 2010, 482 p. (ISBN 978-2-9525841-1-1, lire en ligne)
Jean de Crescenzo, Chroniques tizi-ouziennes et regionales, 1914-1928, Paris, Lulu.com, 2010, 482 p. (ISBN 978-2-9525841-1-1, lire en ligne)
Jean de Crescenzo, « Chroniques tizi-ouziennes et regionales, 1914-1928 », sur Google Books, Lulu.com, 11 février 2020 (consulté le 11 février 2020)
http://www.sapp-algeria.org/html/histoire_tbc.html
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2006/07/19/article.php?sid=41250&cid=23
« Alternative media du 5 août 2013, POMA signe un contrat pour la construction de télécabine-téléphérique urbains en Algérie. » (consulté le 11 février 2020)
« Poma va construire une télécabine-téléphérique en Algérie », sur Place Gre'net, 30 juillet 2013 (consulté le 11 février 2020)
« Actualites - racinegroup.info », sur www.racinegroup.info (consulté le 11 février 2020)
La Rédaction, « Tizi-Ouzou aura son téléphérique en juillet 2015 », sur La Dépêche de Kabylie, 26 janvier 2014 (consulté le 11 février 2020)
http://www.letempsdz.com/content/view/62082/181/
PASCAL GRANDMAISON, « Poma, une vertigineuse réussite française », sur Le Figaro.fr, 20 décembre 2013 (consulté le 11 février 2020)
« Site web de POMA, Leader mondial du transport par câble », sur www.poma.net (consulté le 11 février 2020)
« Le Midi Libre - Midi Est - Réalisation d’une ligne de téléphérique », sur www.lemidi-dz.com (consulté le 11 février 2020)
« Travomed arrive bientôt! », sur www.travomed.com (consulté le 11 février 2020)
Ameziane Athali, « La mise en service du téléphérique-télécabine de Tizi Ouzou repoussée à 2016 », sur www.algerie1.com (consulté le 11 février 2020)

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Découpage administratif de la wilaya de Tizi-Ouzou

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[1] La Rédaction, « Timizar Loghbar : le calvaire à 3 km de Tizi », 29 avril 2006 (consulté le 11 février 2020)

[2] Jean de Crescenzo, Chroniques tizi-ouziennes et regionales, 1914-1928, Paris, Lulu.com, 2010, 482 p. (ISBN 978-2-9525841-1-1, lire en ligne)

[3] A. PERON, « Essai d'une description géologique de l’Algérie pour servir de guide aux géologues dans l’Afrique française », sur jubilotheque.upmc.fr, 1883 (consulté le 11 février 2020)

[4] ttp://jeunepiednoir.pagesperso-orange.fr/jpn.wst/Livre%20d'Or%20Algerie.htm

[5] Jean de Crescenzo, Chroniques tizi-ouziennes et regionales, 1914-1928, Paris, Lulu.com, 2010, 482 p. (ISBN 978-2-9525841-1-1, lire en ligne)

[6] Jean de Crescenzo, Chroniques Tizi-ouziennes, Lulu.com, 2005, 488 p. (ISBN 978-2-9525841-0-4, lire en ligne)

[7] Jean de Crescenzo, Chroniques tizi-ouziennes et regionales, 1914-1928, Paris, Lulu.com, 2010, 482 p. (ISBN 978-2-9525841-1-1, lire en ligne)

[8] Jean de Crescenzo, Chroniques tizi-ouziennes et regionales, 1914-1928, Paris, Lulu.com, 2010, 482 p. (ISBN 978-2-9525841-1-1, lire en ligne)

[9] Jean de Crescenzo, « Chroniques tizi-ouziennes et regionales, 1914-1928 », sur Google Books, Lulu.com, 11 février 2020 (consulté le 11 février 2020)

[10] ttp://www.sapp-algeria.org/html/histoire_tbc.html

[11] ttp://www.lesoirdalgerie.com/articles/2006/07/19/article.php?sid=41250&cid=23

[12] « Alternative media du 5 août 2013, POMA signe un contrat pour la construction de télécabine-téléphérique urbains en Algérie. » (consulté le 11 février 2020)

[13] « Poma va construire une télécabine-téléphérique en Algérie », sur Place Gre'net, 30 juillet 2013 (consulté le 11 février 2020)

[14] « Actualites - racinegroup.info », sur www.racinegroup.info (consulté le 11 février 2020)

[15] La Rédaction, « Tizi-Ouzou aura son téléphérique en juillet 2015 », sur La Dépêche de Kabylie, 26 janvier 2014 (consulté le 11 février 2020)

[16] ttp://www.letempsdz.com/content/view/62082/181/

[17] PASCAL GRANDMAISON, « Poma, une vertigineuse réussite française », sur Le Figaro.fr, 20 décembre 2013 (consulté le 11 février 2020)

[18] « Site web de POMA, Leader mondial du transport par câble », sur www.poma.net (consulté le 11 février 2020)

[19] « Le Midi Libre - Midi Est - Réalisation d’une ligne de téléphérique », sur www.lemidi-dz.com (consulté le 11 février 2020)

[20] « Travomed arrive bientôt! », sur www.travomed.com (consulté le 11 février 2020)

[21] Ameziane Athali, « La mise en service du téléphérique-télécabine de Tizi Ouzou repoussée à 2016 », sur www.algerie1.com (consulté le 11 février 2020)