Bamendjo

Bamendjo est un village du Cameroun, chef-lieu de groupement et chefferie de 2e degré de la commune de Mbouda, situé dans le département des Bamboutos et la région de l'Ouest.

Bamendjo
Administration
Pays Cameroun
Région Ouest
Département Bamboutos
Commune Mbouda
Démographie
Population 6 196 hab. (2005[1])
Densité 364 hab./km2
Géographie
Coordonnées 5° 33′ 22″ nord, 10° 16′ 52″ est
Altitude 1 402 m
Superficie 1 700 ha = 17 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région de l'Ouest
Bamendjo

    Géographie

    La chefferie est située à l'ouest de la route nationale 6 (axe Mbouda-Bafoussam) à 12 km au sud du chef-lieu communal Mbouda. Le groupement s'étend sur 17 km2, soit moins de 4% du territoire de l'arrondissement de Mbouda[2].

    Histoire

    Bamendjo signifie village de Djo, ce nom provient de la création de la chefferie fondée en 1802[3], lors du partage du grand territoire Nda’a, un des six fils parti à la chasse manqua à l’appel. Pour se rappeler de lui, on attribua à sa part de territoire le suffixe Djeuh, en souvenir du nom de sa mère. Ce territoire est par suite désigné d'après le nom de son premier souverain, à savoir Djieuh, qui est transformé en Djo[4].

    Population et société

    La population est relevée lors du recensement de 2005 (3e RGPH), on y a dénombré 6 196 habitants, dont 327 habitants pour la chefferie (King Place)[1].

    Chefferie traditionnelle

    La chefferie de Bamendjo est reconnue comme l'une des huit chefferies traditionnelles de 2e degré de l'arrondissement de Mbouda par l'administration camerounaise[5].

    • Trône.
    • Fétiche contenant mi-homme mi-singe.
    • Gardien des totems.
    • Coiffe de société secrète.
    • Masque dit « Batcham ».

    Quartiers

    Le groupement de Bamendjo est constitué de 15 quartiers : Bafemto, Bagong, Bakadjou, Bakatou, Bakep, Bametegou, Bamongo, Bandjinsi, Bassi, Batchiepa, Batoussop, Batsela 1, Batsela 2, King Place, Motsa.

    Langue

    Le territoire de Bamendjo appartient à l'aire linguistique du ngomba, de même que les groupements de Bamendjinda, Bamesso, Babeté, et Bamenkombo[6].

    Notes et références
    1. Répertoire actualisé des villages du Cameroun. Troisième recensement général de la population et de l'habitat du Cameroun, Bureau central des recensements et des études de population, vol. 4, tome 7, 2005
    2. Dictionnaire des villages des Bamboutos, Orstom, Yaoundé, juillet 1968
    3. Fofou, Les chefferies de la Région des Bamboutos de 1919 à 1945, Mémoire de DES en Histoire, Université de Yaoundé, 1977, pp.64-80
    4. Joseph Tchinda Kenfo, Colonisation, quêtes identitaires, pratiques élitistes et dynamiques socio-politiques dans les Bamboutos (Ouest-Cameroun), XIXe-XXe s., Université de Yaoundé , 2016, 432 p. [[lire en ligne] (thèse de doctorat d'Histoire)
    5. Arrêté n°42 du 19 janvier 1982
    6. Joseph Tchinda Kenfo, op. cit., 2016, p. 64
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