Bande des bergers de Venzolasca

Chronologie

  • Ange-Toussaint Federici est condamné à trente ans de réclusion criminelle pour un triple assassinat (dont celui de Farid Berrahma), le 4 avril 2006, pour un conflit d'implantation de machines à sous autour de l’étang de Berre (Tuerie du bar Marroniers à Marseille, ).
  • De septembre 2015 à juillet 2017, enquête de la police judiciaire (PJ) sur les activités de la famille Federici en Corse, en France métropolitaine et à l’étranger[1].
  • 2016 : Jean-François Federici est condamné à 30 ans de réclusion avoir participé au double assassinat en Haute-Corse en 2011 des deux cousins François-Antoine Mattei, 63 ans, et Jean-Baptiste Mattei, 43 ans.[2]
  • 29 mai 2020 : 11 personnes, dont Jean-François Federici, sont renvoyées devant le tribunal correctionnel dans l'affaire du Cercle Cadet (ancien Cercle Concorde), cercle de jeux parisien. Ils avaient été mis en examen en 2017. Jean-françois Federici et deux de ses proches sont soupçonnés d'avoir ponctionné sur les recettes de ce cercle. Son gérant, Serge Kasparian, a déclaré aux enquêteurs qu'il avait été racketté entre 2012 et 2014, à hauteur de 120 000 euros en moyenne par mois.[3]

Membres présumés

  • Ange-Toussaint Federici[1]. Condamné à trente ans de réclusion criminelle pour le triple assassinat de la Tuerie du bar des Marroniers), dont celui de Farid Berrahma), le 4 avril 2006 à Marseille, dans un conflit d'implantation de machines à sous autour de l’étang de Berre.
  • Jean-François Federici. Fiché au grand banditisme, JFF est détenu à Toulon. En fuite de 2012 à 2015, il a été condamné à trente ans de réclusion pour les homicides volontaires avec préméditation et en bande organisée de deux cousins, Jean-Baptiste Mattei et François-Antoine Mattei, survenus en février 2011 dans le contexte de l'affrontement entre les familles Mattei et Costa en Haute-Corse[1],[4]

Activités

  • Affaires immobilières / plan local d'urbanisme (PLU) : Saint-Florent, Bonifacio
  • Contrôle de marchés publics
  • Extorsion de fonds en bande organisée
  • Assassinats

Tuerie du Bar des marroniers à Marseille

Ange-Toussaint Federici a été gravement blessé au genou dans la tuerie du Bar des marroniers à Marseille qui a tué le 4 avril 2006 Farid Berrahma et ses deux lieutenants. Ange-Toussaint Fédéricci a appelé Paul Lantieri afin de l'aider à se faire soigner. Ce dernier a appelé un neurochirurgien de la clinique Clairval de Marseille qui l'y fait hospitaliser. ATF s'en est évadé après 24h. C'est son cousin Paul Bastiani, courtier en automobiles, qui l'a conduit à la clinique Clairval de Marseille. Paul Bastiani a été mis en examen pour recel de malfaiteur et libéré par le juge de la détention et des libertés[5].

Liens avec les milieux politiques

Selon une écoute policière du 12 novembre 2015, Dominique Viola, alias « Mimi », bras droit de Paul Giacobbi, alors président (PRG) de l’exécutif de la collectivité territoriale de Corse et député de Haute-Corse, a sollicité antoine pour l'aider à remplir des salles de réunion électorale lors des élections territoriales de décembre 2015. Dominique Viola lui demande de contacter pour cela des amis politiques, en particulier à la mairie de Bastia[1].

Liens avec les milieux d'affaires

Plusieurs sociétés rattachables au clan Federici. Les Federici possèdent en particulier la société de fret aérien, Casinc’Air.

Plusieurs écoutes d'Ange-Toussaint Federici entre le 7 novembre 2015 et le 19 juillet 2016 montre son souhait de tisser des liens avec Patrick Rocca, président du Groupe Rocca, premier employeur de Corse, présent dans les transports, la gestion des déchets, le BTP, la promotion immobilière et commerciale…. Pierre Federici a démarché Patrick Rocca, détenteur de la franchise Decathlon en Corse, pour l'inciter à installer un magasin Décathlon sur un de leurs terrains au sud de Bastia. Le 26 décembre 2016, une altercation a eu lieu entre David Costa-Dolesi, membre du groupe Federici, et Patrick Rocca, dans le bureau de ce dernier. Pour ce fait, David Costa-Dolesi a été arrêté et condamné en février 2017 à dix-huit mois de prison[1].

Les Federici seraient proches du SCB, Sporting Club de Bastia[1].

Articles connexes

Notes et références

  1. « Plongée au cœur du système mafieux corse », Le Monde, (lire en ligne).
  2. Cercle de jeux Cadet: un membre du grand banditisme corse mis en examen, France 3, 29 novembre 2017
  3. Cercle de jeu parisien : le parquet demande le renvoi de trois figures du milieu insulaire, France 3, 29 mai 2020
  4. Arrestation d’un fugitif lié au grand banditisme corse, Mediapart, 24 février
  5. « Quand Federici était admis à Clairval », La Marseillaise, (lire en ligne).
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