Barbara Rose
Barbara Ellen Rose ( - ) est une historienne de l'art américaine, critique d'art, conservatrice et universitaire. Elle s'intéresse particulièrement à la peinture américaine, en particulier le minimalisme et l'expressionnisme abstrait, ainsi qu'à l'art espagnol. Elle publie en 1965 « ABC Art » dans lequel elle définit et décrit la base historique de l'art minimaliste. Elle publie également American Art Since 1900: A Critical History.
Pour les articles homonymes, voir Rose.
Conservatrice de musée Musée des Beaux-Arts de Houston | |
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Naissance | |
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Décès |
(à 84 ans) Concord |
Nationalité | |
Domicile | |
Formation |
Smith College Barnard College (baccalauréat universitaire) (jusqu'en ) Université Columbia (Philosophiæ doctor) (jusqu'en ) |
Activités | |
Conjoints |
Jerry Leiber (d) Frank Stella (de à ) |
A travaillé pour |
Art International (en), Partisan Review |
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Distinction | |
Archives conservées par |
Archives of American Art (AAA.rosebarb) Getty Research Institute (94-A10) |
Biographie
Barbara Ellen Rose naît à Washington[1], fille de Lillian Rose (née Sand) et Ben Rose[2],[3]. Elle fait ses études secondaires au lycée Calvin Coolidge dans le quartier Takoma de Washington[4].
Rose passe une année à Smith College, puis poursuit ses études au Barnard College, dont elle est diplômée en 1957[5]. Elle réalise un master à l'université Columbia[2],[6], où elle suit les cours de Meyer Schapiro, Julius S. Held et Rudolf Wittkower[4],[7]. Elle obtient un doctorat sur travaux en histoire de l'art à Columbia en 1984[1].
En 1961, elle obtient une bourse Fulbright et fait un séjour d'études à Pampelune[2],[6]. Elle fréquente durant les années 1960 et 1970 des artistes new-yorkais, Michael Chapman, Carl Andre et Frank Stella, avec qui elle est mariée de 1961 à 1969[1],[8].
En , Rose publie l'essai « ABC Art » dans Art in America, dans lequel elle décrit les caractéristiques fondamentales de ce qui est plus tard connu sous le nom de minimalisme[9].
De 1971 à 1977, Barbara Rose est critique d'art pour le magazine New York. Elle a été rédactrice en chef du Journal of Art (à partir de 1988)[1].
Elle est conservatrice au musée des Beaux-Arts de Houston, de 1981 à 1985. Elle organise dans ce cadre en 1982 les expositions Miró in America et Fernand Léger and the Modern Spirit: An Avant-Garde Alternative to Non-Objective Art, toutes deux en 1982[10]. En 1983, elle organise une rétrospective Lee Krasner, qui est ensuite exposée au Museum of Modern Art de New York[6],[11]. Elle est l'auteure de plusieurs monographies sur des artistes, notamment Helen Frankenthaler (1971), Nancy Graves, Beverly Pepper et Niki de Saint Phalle[8],[12].
Rose enseigne l'histoire de l'art au Sarah Lawrence College (à partir de 1967) et est chargée de cours à l'université Yale (à partir de 1970) et au Hunter College (1987). Elle a également enseigné à l'université de Californie à Irvine et à l'université de Californie à San Diego, où elle est professeure invitée (Regents' Professor)[6],[1].
Elle est l'auteure d'un documentaire sur le sculpteur Mark di Suvero, North Star: Mark di Suvero, en 1977[13],[14].
Rose meurt des suites d'un cancer du sein le , à Concord, New Hampshire[3],[2],[15]. Elle laisse un livre non publié, The Girl Who Loved Artists[16].
Publications
- Barbara Rose, Le Monochrome de Malevitch à aujourd'hui, Éditions du regard, .
Références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Barbara Rose » (voir la liste des auteurs).
- Sorensen, « Rose, Barbara E. » [archive du ], Dictionary of Art Historians (consulté le )
- Deborah Solomon, « Barbara Rose, Critic and Historian of Modern Art, Dies at 84 », The New York Times, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « Barbara Rose Obituary (2020) », The Washington Post, (lire en ligne, consulté le )
- « Barbara Rose blossoms in world of art », The Washington Times, (lire en ligne)
- (en) « Class of 1957 », sur Barnard Alumnae (consulté le )
- « Barbara Rose », The Museum of Modern Art, (lire en ligne, consulté le )
- (en-US) Kathryn (as told to) Jordan, « I Was Married Four Times — Once to a Famous Artist », The Cut, (lire en ligne, consulté le )
- Jocelyn Gibbs, « Finding aid for the Barbara Rose papers, 1940–1993 (bulk 1960–1985) », Online Archive of California (consulté le )
- Strickland 1993, p. 17.
- Grace Glueck, « Art People: The Talk of Houston », The New York Times, , p. C21 (lire en ligne [archive du ])
- Levin 2011.
- Wallace Ludel, « Art historian Barbara Rose—Minimalism cheerleader and champion of women artists—has died, aged 84 », The Art Newspaper, (lire en ligne, consulté le )
- (en-US) Cascone, « Editors' Picks: 18 Things to See in New York This Week » [archive du ], Artnet, (consulté le )
- North Star: Mark di Suvero [35 mm film print] () Parott Productions. (OCLC 56611375)
- Alex Greenberger, « Barbara Rose, Impassioned Critic Who Reshaped Art History, Has Died at 84 », ARTnews, (lire en ligne [archive du ], consulté le )
- Philippe Dagen, « Barbara Rose, critique et historienne d’art, est morte », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
Liens externes
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