Max von Springer
Le baron Max von Springer est un homme d'affaires autrichien[1] né le à Ansbach et mort à Vienne le .
Freiherr | |
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à partir de |
Naissance | |
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Décès |
(à 76 ans) Vienne |
Sépulture |
Ancien cimetière juif de Vienne (d) |
Nationalité | |
Activités | |
Conjoint |
Amalia Todesco (d) (de à ) |
Enfants | |
Parentèle |
Hermann Todesco (d) (beau-père) |
Propriétaire de |
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Biographie
Le baron Max von Springer est le fils de Daniel Hirsch Springer et de son épouse Rosalie Steinberg, une riche famille de Francfort. Il se marie le à Vienne avec Amalia Todesco, née le à Vienne et décédée à Baden le , sœur du baron Eduard von Todesco (de).
Ils ont trois enfants de cette union :
- Gustav von Springer né le à Vienne et décédé à Vienne le , industriel et propriétaire terrien, gendre du baron Maximilien de Koenigswarter[2] et ascendant de Helena Bonham Carter ainsi que de Liliane de Rothschild.
- Alfred von Springer né le à Vienne et décédé à Vienne le .
- Hermann von Springer né en à Vienne et décéda à Paris le .
Le baron Max von Springer a eu un autre enfant avec Theresia Riegler, une femme qui travaillait pour lui, Anton (Antoine) Riegler, non reconnu et baptisé le à Osterburg (paroisse de Haunoldstein en Autriche) et décédé le à Alfortville.
Usine de distillerie Springer
À l'Exposition universelle de 1867 de Paris[3], un nouveau procédé de fabrication de la levure venu d'Autriche rencontre un énorme succès. Rapidement, l'usine, basée à Reindorf près de Vienne, ne peut plus subvenir aux besoins exprimés, l'acheminement, le coût de transport et la durée était une opération peu fructueuse. Le baron Max de Springer qui séjournait 6 mois par an à Paris et avait une partie de sa famille, décida alors la création d'une usine en France en 1872[4].
Ce sera Maisons-Alfort, car il exigeait une belle situation, de l'eau limpide et un air pur, ainsi le Château de Réghat est converti en habitation pour l'administrateur de l'usine. L'usine devient très vite la première fabrique française de levure de grain[5], devenue depuis Bio-Springer (Groupe Lesaffre). Cette nouvelle levure rend possible la fabrication de viennoiseries qui apparaissent à cette date dans la ville de Vienne[6].
L'usine Springer fabrique 3 tonnes de levure par jour et souhaite étendre sa production. En 1887, Paul Friesé fait la rencontre des fils héritiers du Baron Max de Springer. Les frères Springer sollicitent l’agence Denfer et Friesé à la fois pour agrandir le site de Maisons-Alfort mais également pour l’établissement d’une succursale à Ris-Orangis[7], sur le site d’une ancienne usine d’alcool. L’établissement produira de la levure, de l’alcool et des drêches. Paul Friesé interviendra jusqu’en 1914 sur le site Springer.
Références
- Désiré Savalle, Appareils & procédés nouveaux de distillation, Maisons-Alfort, Librairie de l'académie de médecine, , 223 p. (lire en ligne), p. 111
- « Springer, Gustav Frh. von (1842–1920) », in: Österreichisches Biographisches Lexikon 1815–1950
- Armengaud, Machines, outils et appareils, Maisons-Alfort, Publication industrielle, , 528 p. (lire en ligne), p. 241
- « Biospringer - Qui sommes nous ? », sur biospringer.com, Site officiel
- Peligot & Laboulaye, Bulletin de la société d'encouragement, Maisons-Alfort, Industrie nationale, , 768 p. (lire en ligne), p. 422
- « Springer et la levure, 126 d'histoire commune », sur leparisien.fr, Journal,
- « L'usine Springer », sur grandparissud.fr, Actualités
Liens externes
- « Springer, Max Frh. von (1808–1885), Bankier und Industrieller », in:Österreichisches Biographisches Lexikon 1815–1950
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