Barrière des Deux-Moulins
La barrière des Deux-Moulins était une barrière d'octroi de l'enceinte des Fermiers généraux. On la confond souvent avec la barrière d'Ivry qui se trouvait à la limite sud de l'actuelle place Pinel.
Destination initiale |
Élément du mur des Fermiers généraux |
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Architecte | |
État de conservation |
Détruit (d) |
Pays | |
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Région | |
Commune |
Coordonnées |
48° 50′ 12″ N, 2° 21′ 33″ E |
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Situation
À l'origine, elle se trouvait sur le boulevard de l'Hôpital, en face de la rue du Marché-aux-Chevaux (actuelle rue Duméril) et au bout de la rue des Deux-Moulins-Saint-Marcel (actuelle rue Jenner) du village des Deux-Moulins, renommé en 1806 « village d'Austerlitz[1],[2],[3] ».
Village d'Austerlitz et mur des Fermiers généraux vers 1800. Le tracé du mur des Fermiers généraux après 1818.
Origine du nom
Elle est nommée ainsi en référence à deux moulins à vent de la Salpêtrière (le moulin Vieux et le moulin Neuf), situés à proximité du village des Deux-Moulins (renommé village d'Austerlitz en 1806) et de cette barrière[4],[2],[1].
Au cours du temps, elle a également porté les noms de « barrière de l'Hôpital », « barrière du chemin de la Voirie », « barrière de la Voirie » ou « barrière de Clamart », en référence au cimetière de Clamart.
Historique
Cette barrière, composée de deux bâtiments symétriques, était située à proximité du dépôt des poudres de l'Arsenal à l'endroit même où se trouvait précédemment la Hutte des gardes.
En 1818, après l'annexion du village d'Austerlitz, qui s'appelait à l'origine « village des Deux-Moulins » avant 1806, le mur d'enceinte qui était alors sur le boulevard de l'Hôpital fut reculé jusqu'au delà des rues Bruant et Bellièvre une seconde barrière est construite et nommée « barrière d'Ivry ».
Le 28 juillet 1830, vers une heure de l'après-midi, une cinquantaine d'hommes dont huit à peine étaient armés, se présentèrent à la poudrière de l'Arsenal située sur le boulevard de l'Hôpital, près de l'ancienne barrière des Deux-Moulins et de la Salpêtrière et emportèrent barils et caisses de poudre qui furent envoyés dans divers lieux de Paris[5].
Notes, sources et références
- Les ouvrages cités en bibliographie
- Alfred Delvau, Histoire anecdotique des barrières de Paris.
- Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments.
- « Paris en 1790 avec le mur des Fermiers généraux », paris-atlas-historique.fr.
- Jean de La Tynna, Dictionnaire topographique, étymologique et historique des rues de Paris, 1817.
- Aux Gobelins, faubourg Saint-Marceau, pont suspendu de la Grève.
Voir aussi
Bibliographie
- Alfred Delvau, Histoire anecdotique des barrières de Paris.
- Jacques Antoine Dulaure, Histoire physique, civile et morale de Paris, volume 4.
- Guy Le Hallé, Les Fortifications de Paris.
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, 2 vol., Éditions de Minuit, 1985.
- Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments.
- Alexandre Privat d'Anglemont, « La Villa des chiffonniers », in Paris Anecdote, 1860, p. 217-232.
- Jean de La Tynna, Dictionnaire topographique, étymologique et historique des rues de Paris, 1817.
Article connexe
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