Barthélemy Linck (fils)

Barthélemy Linck (ou Lingg), parfois étudié sous son prénom alémanique Bartholomäus, est un vitrailliste du XVIIe siècle. Né à Strasbourg en 1597, il est le troisième fils d'un vitrailliste également nommé Barthélemy Linck. Il est ainsi qualifié de « Barthélemy III » pour le distinguer de son père et de son grand-père pareillement prénommés.

Barthélemy Linck
Biographie
Naissance
Décès
Après 1633
Strasbourg
Autres noms
Bartholomäus Lingg
Nationalité
Activité
Père
Fratrie
Autres informations
Maître
Œuvres principales
Vitraux de la chartreuse de Molsheim

Ses deux frères aînés Lorentz et Hans Konrad, nés de deux autres mariages, suivent tous également la même carrière que leur père. Lorentz et Barthélemy sont souvent associés dans la réalisation d'œuvres, en particulier le chef-d'œuvre des vitraux du cloître de la chartreuse de Molsheim.

Biographie

Barthélemy Linck naît à Strasbourg en 1595 ou 1597. Même à l'âge adulte, il résidait avec son frère Lorentz au 28 rue des Hallebardes (qui se nommait alors Fladergass, rue des Pâtissiers)[1],[2].

Réalisations
Vitrail de saint Muce (« Mutius »), 41,5 × 33 cm, reproduit d'après une lithographie de Ferdinand Charles Léon de Lasteyrie (1853)[3].

Les vitraux du cloître de la chartreuse de Molsheim sont principalement l'œuvre de Lorentz. Toutefois, l'un au moins des rares qui ont subsisté après 1870 est attribué à Barthélémy : le vitrail de saint Muce, reproduit ci-contre. Parmi les autres œuvres connues de Barthélemy, le musée de l'Œuvre Notre-Dame conserve le panneau de J.-J. Meyer daté de 1631, signé « Joh. B. Lingck ». Dans une collection particulière suisse sont conservés trois vitraux religieux représentant l’Ange gardien, l’Échelle céleste et la chapelle du Calvaire à Jérusalem. Ce dernier vitrail, daté de 1633, est l’œuvre la plus tardive connue de Barthélemy[1].

Références
  1. Roger Lehni, « LINCK Bartholomeus III », Fédération des Sociétés d’histoire et d’archéologie d’Alsace, (consulté le ).
  2. Jean-Michel Wendling 2017, I. Données biographiques, p. 23 & 24.
  3. Grégory Oswald (dir.), La chartreuse de Molsheim : 1598-1792, Molsheim, Société d’histoire et d’archéologie de Molsheim et environs, coll. « hors-série » (no 4), 136 p., « Les vitraux conservés — Les vitraux des saint ermites », p. 122 à 130

Voir aussi

Bibliographie
  • [Ariane Mensger 2010] (de) Ariane Mensger, « Die Werkstatt von Bartholomäus und Lorenz Lingg: neue Erkenntnisse zur Glasmalerei in Straßburg um 1600 », Cahiers alsaciens d'archéologie d'art et d'histoire, no 53,‎ , p. 109-122
  • [Jean-Michel Wendling 2017] Jean-Michel Wendling, « Notes d'archives sur les peintres verriers Linck, établis à Strasbourg », Annuaire,‎ , p. 23-28 (ISSN 0986-1610)

Articles connexes

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