Bassidji
Bassidji est un film documentaire français et suisse, réalisé par Mehran Tamadon en 2009. Il propose un regard sur les militants bassidj, soutiens de la République islamique d'Iran.
Réalisation | Mehran Tamadon |
---|---|
Genre | documentaire |
Durée | 114 minutes |
Sortie | 2009 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Synopsis
Pour comprendre ce qui les animent, un réalisateur iranien interroge des militants bassidj et les suit dans leur quotidien. Malgré les différences culturelles, un dialogue se noue.
Fiche technique
- Titre original : Bassidji
- Réalisation : Mehran Tamadon
- Production : Catherine Dussart (CDP, France), Franck Hulliard (Interland, France), Elena Tatti et Thierry Spicher (Box Productions, Suisse) et Mehran Tamadon (Iran)
- Distribution : France - Aloest Distribution, Suisse - Outside the Box
- Date de sortie : France - , Suisse -
- Image : Madjid Gorjian
- Montage : Andrée Davanture et Rodolphe Molla
- Mixage son : Jérôme Cuendet
- Pays d'origine : France, Suisse, Iran
- Format : Couleurs - 35 mm - Format HD
- Langue : persan
- Genre : documentaire
- Durée : 114 minutes
Vie du film
Le film a été sélectionné et primé dans plusieurs festivals de films, notamment en Europe.
- Festival de Nyon - Visions du réel 2009 (Suisse),
- Festival International de Bratislava 2009 (Slovaquie),
- États généraux du film documentaire, Lussas (2009)
- Le Festival des trois continents
- Festival dei Popoli (2009, Florence)
- Doclisboa (2009, Lisbon)
- Festival International du film de Copenhague 2009 (Danemark),
- Festival international du film de Toronto 2009 (Canada),
- Grand prix du Festival international du film documentaire de Jihlava 2009 (République tchèque),
- Festival Résistances 2010 (France).
Réception critique
Olivier Bertrand, journaliste à Libération remarque que les bassidjis filmés « gardent une conscience aiguë de la caméra et du spectateur (occidental) » et que le réalisateur, Mehran Tamadon joue de sa naïveté d'étranger pour « poser des questions déroutantes »[1].
Pour Nicolas Azalbert, dans les Cahiers du cinéma[2], « le film ménage une proximité inédite entre les parties adverses, où les désaccords et les oppositions les plus insurmontables peuvent subsister (et c'est heureux ; le film ne cherche pas à dénoncer, ni à convaincre, mais à comprendre) ».
Notes et références
- Olivier Bertrand, « Milice et malice en Iran », Libération, (lire en ligne, consulté le ).
- Cahiers du cinéma, no 660, octobre 2010, p. 48
Liens externes
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Portail du cinéma français
- Portail de l’Iran et du monde iranien
- Portail arts et culture de la Suisse
- Portail des droits de l’homme