Basta !

Basta ! est un média pure player indépendant, lancé en France en 2008, traitant de l’actualité économique, sociale et environnementale.

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Histoire

Le site Basta ! est édité en par l’association Alter-médias, également éditrice du Portail des médias libres. Il se classe politiquement à gauche[1] et est cofondé par Eros Sana, ancien porte-parole de José Bové[2].

Le quotidien Libération le qualifie de site d'extrême gauche[3]. Le fondateur et rédacteur en chef du média, Ivan du Roy, précise que les enquêtes de lectorat de Basta ! - Bastamag le situent entre la gauche radicale et des positions plus centristes[4]. Basta ! publie notamment des articles en rapport avec l'altermondialisme, l'anticapitalisme, l'écologie et le féminisme.

Audience

En , le site Alexa Internet référence 1 012 sites web pointant vers le site web Bastamag.net, et le classe 2 850e parmi les sites français, toujours selon Alexa Internet, 89 % de la part d'audience se fait en France et 3,2 % en Belgique[5].

Poursuites judiciaires

Plainte en diffamation du groupe Bolloré sur l'accaparement des terres

En 2013, Julien Lusson, directeur de publication, et trois journalistes - Ivan du Roy, Agnès Rousseaux et Nadia Djabali - sont mis en examen à la suite de la plainte pour diffamation du groupe Bolloré concernant la publication d'un article de synthèse sur l'accaparement des terres par le groupe[6]. L'article se fonde sur les enquêtes de plusieurs organisations non gouvernementales et think tanks, comme l'Oakland Institute, l'association Survie, ou encore l'Organisation des Nations unies. « Plusieurs passages, dont ceux où le groupe Bolloré est cité, sont incriminés. Il est le seul des grands groupes français mentionnés dans l’article à avoir engagé des poursuites », précise Basta !. Pierre Haski, directeur de publication du site Rue89, est également mis en examen, pour avoir signalé l’article dans la « vigie » de Rue89, la revue de presse signalant « le meilleur du Web »[7].

Les journalistes du site Basta ! - alors nommé Bastamag - sont relaxés en première instance à la 17e chambre correctionnelle du tribunal de Paris en au motif que l'enquête présentait « incontestablement un caractère d'intérêt général ». Le jugement est confirmé par la cour d'appel de Paris en pour « le sérieux de l'enquête, et sur la nécessité de considérer qu'ils [les journalistes] étaient de bonne foi [dans leur travail] »[8], puis par la Cour de cassation le . Cette procédure bâillon coûte au site 13 000 euros, pour un dédommagement de 2 000 euros[9].

Identités visuelles

Notes et références

  1. Gilles Raveaud, Bernard Maris expliqué à ceux qui ne comprennent rien à l'économie, Les Echappés, , p. 87.
  2. Olivia Gesbert, « COP21, l'urgence climatique dans l'état d'urgence, et après ? » , sur France Culture, (consulté le )
  3. Fabien Leboucq, « Est-ce que l'un des actionnaires de Carrefour soutient le candidat d'extrême droite brésilien Jair Bolsonaro ? » , sur Libération, (consulté le )
  4. Fabien Leboucq, CheckNews, « Est-ce que le site d'information Bastamag est d'extrême gauche ? » , sur Libération, (consulté le )
  5. (en) « How popular is bastamag.net? », Alexa Internet.
  6. « Rue89 et Bastamag mis en examen sur plainte du groupe Bolloré », Rue89,
  7. « Bolloré : Bastamag et Rue 89 mis en examen pour diffamation » , sur Arrêt sur images, (consulté le )
  8. « Bolloré / diffamation : relaxe Bastamag confirmée en appel » , sur Arrêt sur images, (consulté le )
  9. « Bolloré : définitivement relaxé, Bastamag a dépensé 13.000€ » , Arrêt sur images, (consulté le )

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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