Bataille de Wilson's Creek

La bataille de Wilson's Creek, aussi connue sous le nom de battle d'Oak Hills, est la première bataille importante de la guerre de Sécession livrée à l'ouest du Mississippi au sein du futur département du trans-Mississippi. Elle se déroule le , près de Springfield, dans l'État du Missouri, entre les forces de l'armée de l'Union et la garde de l'État du Missouri.

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Bataille de Wilson's Creek
Bataille de Wilson's Creek par Kurz and Allison.
Informations générales
Date
Lieu Comtés de Greene et de Christian, Missouri
Issue Victoire des confédérés/missouriens
Belligérants
États-Unis États confédérés
Garde de l'État du Missouri
Milice de l'État de l'Arkansas
Commandants
Nathaniel Lyon
Samuel Davis Sturgis
Franz Sigel
Sterling Price
Benjamin McCulloch
Forces en présence
~5 400 hommes~11 000 hommes
Pertes
1 317
dont :
258 morts,
873 blessés,
186 disparus
1 230+
dont :
279 morts,
941 blessés,
10+ disparus

Guerre de Sécession

Batailles

Opérations pour contrôler le Missouri :

Coordonnées 37° 05′ 44″ nord, 93° 24′ 36″ ouest
Géolocalisation sur la carte : États-Unis
Géolocalisation sur la carte : Missouri

Contexte

Le général Nathaniel Lyon occupe avec ses troupes la ville de Springfield, dans le sud-ouest du Missouri, après avoir repoussé les miliciens, plus nombreux mais mal équipés, de Sterling Price. Ceux-ci sont alors rejoints par les troupes commandées par le général Benjamin McCulloch et détiennent désormais une supériorité numérique de plus de deux contre un face à l'armée fédérale. Lyon, refusant de battre en retraite et d'abandonner tout le terrain conquis, prend la décision audacieuse de passer à l'offensive et divise son armée en envoyant 1 200 hommes sous les ordres de Franz Sigel contourner les confédérés, qui ont leur campement près de la Wilson's Creek (à 16 km au sud de Springfield) pour les prendre à revers.

Bataille

La manœuvre réussit et les fédéraux lancent une attaque en tenailles au matin du mais, malgré l'effet de surprise, les sudistes se reprennent et stabilisent leurs positions. L'attaque des troupes de Sigel, d'abord victorieuse, est enrayée par un régiment sudiste : les fédéraux (qui l'ont confondu avec des troupes amies) le laissent s'approcher assez près, et son feu de salve fait des ravages avant que les nordistes ne réalisent leur erreur. Dès lors, la colonne de Sigel est mise en déroute par une contre-attaque et les confédérés peuvent se concentrer sur l'attaque frontale menée par Lyon. Le général nordiste est tué au cœur de la bataille, ce qui achève de démoraliser ses troupes qui battent en retraite sur Springfield, sans être poursuivies cependant par des sudistes désorganisés.

Conséquences

Avec des pertes à peu près égales des deux côtés, la bataille n'est pas une grande victoire tactique mais ses conséquences stratégiques sont importantes. Les fédéraux doivent se replier jusqu'à Rolla, à 160 km au nord de Springfield, alors que Price, qui a rallié de nouvelles recrues grâce à cette victoire, poursuit l'offensive et vient assiéger la ville de Lexington, dont la garnison de 3 500 hommes fait sa reddition le après trois jours de résistance. À la suite de l'arrivée de renforts nordistes, les forces de Price se retirent alors dans le sud-ouest de Missouri.

Notes et références

    Annexes

    Bibliographie

    • James M. McPherson (trad. de l'anglais), La Guerre de Sécession, Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1004 p. (ISBN 2-221-06742-8), p. 381-384.

    Liens externes

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