Benedetto Bunico

Filippo Benedetto Bunico (Benoît Bunico en français), né en 1801 et mort en 1863, était un homme politique niçois, député de Nice au parlement du royaume de Sardaigne au XIXe siècle.

Benedetto Bunico
Fonctions
Député (d)
IVe législature du royaume de Sardaigne
Collège électoral de Nice Maritime I (d)
-
Député (d)
IIIe législature du royaume de Sardaigne
Collège électoral de Nice Maritime I (d)
-
Député (d)
IIe législature du royaume de Sardaigne
Collège électoral de Nice Maritime I (d)
-
Député (d)
Ire législature du royaume de Sardaigne
Collège électoral de Nice Maritime I (d)
-
Biographie
Naissance
Décès
Nationalités
Française (depuis )
Sarde (jusqu'en )
Activités

Nice fut occupée en 1792 puis annexée en 1793 par la France. Elle fut rendue au royaume de Sardaigne (Piémont-Sardaigne) en 1814 et redevint française en 1860.

Biographie

Benoît Bunico est le neveu de Philippe-Benoît Bunico, secrétaire général de préfecture du département français des Alpes-Maritimes de 1804 à 1814[1].

Avocat, « Benedetto Bunico » est élu député au parlement du royaume de Sardaigne, siégeant à Turin en 1848, et le premier député de Nice vice-président de la chambre subalpine. Élu conseiller municipal de Nice en 1848, il proteste contre la suppression des franchises du port et démissionne de son mandat de député en 1853. Hostile à la cession du comté de Nice à la France en 1860, il refuse de prêter serment à Napoléon III.

Il est un membre fondateur de la Caisse d'épargne de Nice.

Benoît Bunico meurt en 1863 à Nice[2] et est enterré au cimetière du château.

Nice - Cimetière du Château - Sépulture de Benoit Bunico
Plaque de rue bilingue (français et niçois) de la rue Benoît-Bunico.

Une rue de Nice, englobant l’ancienne rue de la juiverie (carriera de la judarìa) porte son nom français, « rue Benoît-Bunico » parce qu’il fit abolir en 1848 l’obligation (devenue caduque après le rattachement à la France en 1793, cette obligation fut officiellement rétablie en 1814 au retour de Nice au royaume de Sardaigne) de résidence pour les Juifs dans le ghetto[3]. Comme partout au centre de Nice, une plaque rappelle l’ancien nom en langue niçoise.

Un monument en son honneur est inauguré le 5 mars 1894 (Le Petit Niçois, 20/12/1893).

Notes et références

  1. Ralph Schor (sous la direction de), Dictionnaire historique et biographique du comté de Nice, volume IV de la collection « Encyclopædia Niciensis », Nice, Serre, 2002, 412 pages (ISBN 978-2864103660), page 68 : notice « BUNICO Benoît » signée Ralph Schorr.
  2. Marguerite et Roger Isnard, Per Carriera : dictionnaire historique et anecdotique des rues de Nice, 1983, 3e édition 2003, 359 pages, Serre éditeur, Nice, (ISBN 2-86410-388-5), page 68 : notice sur la rue Benoît-Bunico, classée à Bunico : « [...] ardent défenseur des droits et des franchises de Nice qu’il considérait comme son pays natal, il y mourut en 1863 entouré de l’estime générale. [...] ».
  3. Christian Estrosi, Nice l'inattendue, Neuilly-sur-Seine, Michel Lafon, , 556 p. (ISBN 978-2-7499-4115-8), p. 241

Annexes

Bibliographie

  • Ralph Schor (sous la direction de), Dictionnaire historique et biographique du comté de Nice, volume IV de la collection « Encyclopædia Niciensis », Nice, Serre, 2002, 412 pages (ISBN 978-2864103660), page 68 : notice « BUNICO Benoît » signée Ralph Schor.
  • Marguerite et Roger Isnard, Per Carriera : dictionnaire historique et anecdotique des rues de Nice, 1983, 3e édition 2003, 359 pages, Serre éditeur, Nice, (ISBN 2-86410-388-5), page 68 : notice sur la rue Benoît-Bunico, classée à Bunico.

Articles connexes

Liens externes

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