Benigno Aquino III
Benigno Aquino III, dit Noynoy, né le à Manille (Philippines) et mort le à Quezon City (Philippines)[2],[3], est un homme d'État philippin.
Pour les articles homonymes, voir Aquino (homonymie) et Benigno Aquino.
Benigno Aquino | |
Benigno Aquino III en mai 2011. | |
Fonctions | |
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Président des Philippines | |
– (6 ans) |
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Élection | 10 mai 2010 |
Vice-président | Jejomar Binay |
Prédécesseur | Gloria Macapagal-Arroyo |
Successeur | Rodrigo Duterte |
Secrétaire du Département de l'Intérieur et du gouvernement local | |
– (9 jours) |
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Prédécesseur | Ronaldo Puno |
Successeur | Jesse Robredo |
Sénateur des Philippines | |
– (3 ans) |
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Représentant du 2e district de Tarlac | |
– (9 ans) |
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Prédécesseur | Jose Yap |
Successeur | Jose Yap |
Biographie | |
Nom de naissance | Benigno Simeon Cojuangco Aquino |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Manille (Philippines) |
Date de décès | |
Lieu de décès | Quezon City (Philippines) |
Nature du décès | Infarctus du myocarde[1] |
Nationalité | philippine |
Parti politique | Parti libéral |
Père | Benigno Aquino |
Mère | Corazon Aquino |
Fratrie | Kris Aquino (soeur) |
Diplômé de | Université Ateneo (Manille) |
Profession | Homme politique |
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Présidents des Philippines | |
Fils de l'ex-présidente Corazon Aquino (1933-2009) et de l'ancien sénateur Benigno Aquino Jr. (1932-1983), il est membre du Parti libéral. Diplômé de l'université Ateneo de Manille, il a été blessé par des soldats rebelles dans une tentative de coup d'État manqué lors de la présidence de sa mère. En 1998, il a été élu à la Chambre des représentants en tant que représentant du 2e arrondissement de la province de Tarlac au 11e Congrès des Philippines. En 2007, il a été élu au Sénat lors du 14e Congrès des Philippines. Il a été président de la République des Philippines du au où il est remplacé par Rodrigo Duterte.
Il est le frère de la présentatrice de télévision et actrice Kris Aquino (en).
Biographie
Benigno Aquino III est né le à Manille. Il est le troisième de cinq enfants et seul fils de Benigno et Corazon Aquino. Son père était au moment de sa naissance vice‑gouverneur de la province de Tarlac et sa mère femme au foyer. Après ses études secondaires, il entreprend des études d'économie à l'Université Ateneo de Manila. Son père avait entre-temps, développé une farouche opposition à Ferdinand Marcos et ce dès le début de la présidence de ce dernier. Après la proclamation de l'état de siège le , le sénateur est l'une des premières personnes arrêtées. Après avoir obtenu un bachelor of arts en 1981, il part pour les États-Unis où la famille s'était réfugiée depuis mai 1980. En 1983, peu de temps après l'assassinat de son père, il retourne aux Philippines et y joue un rôle actif dans l'Association pour le progrès social, un organisme sans but lucratif pour la lutte contre la pauvreté. De 1985 à 1986, il a été superviseur des ventes pour Mondragon Industries Philippines, Inc.
Le 28 août 1987, durant la présidence de sa mère, il a été blessé lors d'une tentative de coup d’État menée par Gregorio Honasan. Trois de ses gardes du corps ont été tués dans l'incident, et un quatrième a été blessé.
De 1986 à 1993, il a été vice-président et directeur général de l'Agence de sécurité Best Corporation, une société de son oncle Oreta Anolin. Par la suite, il a travaillé de 1993 à 1998 dans la centrale Azucera Tarlac.
Carrière politique
En 1998, il est élu député de la deuxième circonscription de la province de Tarlac[4]. Il y est réélu en 2001, puis en 2004[5]. Durant son troisième mandat, il est deputy speaker du 8 novembre 2004 au 21 février 2006[5], date à laquelle il renonce à ce poste et rejoint son parti, le Parti libéral, dans son appel à la démission de la présidente Gloria Macapagal-Arroyo[6], soupçonnée d'avoir remporté les élections de juin 2004 par une fraude.
En 2007, il ne peut plus se représenter à la députation. Il se présente aux élections de mi-mandat au Sénat des Philippines, pour la coalition de l'Opposition véritable (Genuine Opposition), incluant le Parti libéral, avec le soutien de sa sœur Kris, animatrice de débats télévisés, et de sa mère et ancienne présidente, Corazon. Il termine sixième du pays et est élu sénateur[6] le . Il prend ses fonctions le 30 juin.
Quelques mois avant la mort de sa mère Corazon Aquino en août 2009, sa candidature à la présidence est suggérée et fait l'objet d'une pétition. Begnino Aquino est initialement réticent mais le 1er septembre, le chef du Parti libéral Mar Roxas annonce dans une conférence de presse renoncer à ses propres ambitions présidentielles en faveur de Begnino Aquino. Aquino se présente alors comme candidat du Parti libéral sous le slogan Kung walang corrupt, walang mahirap (Sans corruption, moins de pauvreté).
Il est élu 15e président des Philippines le avec 42,08 % des voix, devançant l'ancien président Joseph Estrada, ayant obtenu 26,25 % des suffrages. Il prend ses fonctions le , après validation du résultat de l'élection par le Congrès le .
Rodrigo Duterte lui succède le comme président des Philippines, à la suite des résultats de l'élection présidentielle du 9 mai 2016.
À la suite de la mort de Benigno Aquino III, son successeur Rodrigo Duterte a décrété un deuil national de dix jours.[7]
Distinctions
- Collier de l'ordre pro Merito Melitensi (3 mars 2015 par le grand-maitre Matthew Festing[8])
Références
- (en) « Noynoy Aquino, 15th Philippine president, dead at 61 », The Philippine Star, (consulté le )
- (en) « LIVE UPDATES: Death of former Philippine president Noynoy Aquino », sur Rappler.com, (consulté le )
- (en) Javier Joe Ismael et Catherine S. Valente, « Former president Noynoy Aquino dies », The Manila Times, (consulté le )
- (en) Aquino, Benigno Simeon III | Personal Information
- (en) Resume of Senator Aquino - Senate of the Philippines
- (en) Senator Benigno S. Aquino III - Senate of the Philippines
- « Philippines: l'ex-président Benigno Aquino décédé, deuil national », sur 5minutes.rtl.lu (consulté le )
- « L’Ordre de Malte livre 700 maisons aux survivants du typhon Yolanda aux Philippines. Le Grand Maître reçu par le président Aquino. », (consulté le )
Liens externes
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