Bernard-Armand-Jean de Bernard du Port

Bernard-Armand-Jean de Bernard du Port, né le , à Angers, mort le au château du Port de Miré, était un officier français, émigré et chef chouan.

Bernard-Armand-Jean de Bernard du Port

Le Port de Miré vers 1905, propriété de Bernard-Armand-Jean de Bernard du Port (1772-1856)
Naissance
Angers
Décès
Miré
Origine Royaume de France
Allégeance Royaume de France
 Armée des princes
Chouannerie
Arme Infanterie - Régiment d'Armagnac puis Cavalerie Hussards de Rohan
Grade Major
Années de service 1789 – 1815
Commandement Armée des émigrés
Chouannerie de 1815
Conflits Guerres de la Révolution
Chouannerie
Guerre de Vendée
Faits d'armes Bataille de Champigné
Distinctions Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis
Famille Bernard du Port

Biographie

Issu de la famille Bernard ou de Bernard[1], fils de Bernard-Jean-Mathurin Bernard de la Fosse, sieur du Port à Miré, ancien officier aux Dragons de la Reine, qui fut présent à l'assemblée générale des trois ordres de la sénéchaussée de Château-Gontier à Angers, le 16 mars 1789[2].

Bernard-Armand-Jean de Bernard du Port est marié à Françoise-Adèle Bucher de Chauvigné (1789-1854), petite fille d'Anselme René Bucher de Chauvigné, en 1809 à Chemazé.

Il est maire de la commune de Miré de 1805 à 1830[3],[4], et propriétaire du Château du Port de Miré.

En 1825, il est associé, dans la concession des mines d'anthracite de Gomer en Mayenne[5].

Ancien régime

Il est sous-Lieutenant au régiment d'Armagnac en 1789[6]

Rég d Armagnac 1776

Émigration et chouannerie

Pendant la Révolution française, il émigre en 1791, et devient officier dans l'armée des princes[6], capitaine à l'armée de Condé[1], dans le corps de hussards de Rohan[1], du prince de Rohan-Manbazon, dont le brevet avait été accordé par le cabinet de Saint-James[7].

Pendant les Cent-Jours et la petite chouannerie, le 10 juin 1815, il se distingue aux combats de Champigné contre les gendarmes d'Espagne avec Marin-Pierre Gaullier, leur chef le comte de Champagné y est tué. À la suite de cette affaire, Bernard du Port est promu major dans l'armée du général d'Andigné [1],[8].

Amnistie du Six Floréal An X

Bernard-Armand-Jean de Bernard du Port après avoir juré fidélité à la constitution en octobre 1800, bénéficie de l'amnistie concernant les anciens émigrés, suite à l'article 12 du Senatus Consulte en date du 6 Floréal An X (26 avril 1802)[9],[10].

Decorations

Articles connexes

Sources



Notes et références
  1. Émigration et chouannerie : mémoires du général Bernard de La Frégeolière, (lire en ligne), Pages 5, 6, 32, 235, 236
  2. Société d'archéologie et d'histoire de la Mayenne, Bulletin de la Commission historique et archéologique de la Mayenne, Imprimerie de L. Moreau (Laval), (lire en ligne), p. 69
  3. Célestin Port, Dictionnaire historique de Maine-et-Loire, (lire en ligne), Révisée 1978 - Miré - MENO-MY - page 451
  4. « Les maires de Miré - Armand Jean Bernard »
  5. Bulletin des lois de la République Française, Volume 3, (lire en ligne), p. 80
  6. Célestin Port, Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire, Le Port - Miré - Révisée POIL-POUET - 1989 - Page 279
  7. François-Joseph Grille, L'émigration Angevine, Cosnier et Lachèse, , Bibliothèque des archives du Maine-et-Loire, Cote BIB 527, Page 9, 10, VIII, M. Bernard, Cadet angevins.
  8. Mémoires du général d'Andigné Vol. 2 : 1800-1857, Plon-Nourrit et Cie (Paris), 1900-1901 (lire en ligne), Page 255
  9. François-Constant Uzureau, L'Anjou historique, Lachèse & cie (Angers), (lire en ligne), p. 401
  10. Bernard Mayaud, Recueil de généalogies angevines - BucC : Bucher de Chauvigné, p. 71
  11. « Ordre Royal et Militaire de Saint-Louis - Liste des Chevaliers », Bernard, sous AD pour abréviation Armand, AO, ancien officier
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