Bernard Dowiyogo
Bernard Dowiyogo (né le à Ubenide - mort le à Washington DC) est un homme d'État nauruan et ancien président de la République à sept reprises.
Bernard Dowiyogo | |
Fonctions | |
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Président de la République de Nauru | |
– (1 mois et 19 jours) |
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Prédécesseur | René Harris |
Successeur | Derog Gioura |
– (8 jours) |
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Prédécesseur | René Harris |
Successeur | René Harris |
– (11 mois et 1 jour) |
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Prédécesseur | René Harris |
Successeur | René Harris |
– (10 mois et 9 jours) |
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Prédécesseur | Kinza Clodumar |
Successeur | René Harris |
– (15 jours) |
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Prédécesseur | Lagumot Harris |
Successeur | Kennan Adeang |
– (5 ans, 11 mois et 10 jours) |
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Prédécesseur | Kenos Aroi |
Successeur | Lagumot Harris |
– (1 an, 3 mois et 28 jours) |
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Prédécesseur | Hammer DeRoburt |
Successeur | Lagumot Harris |
Biographie | |
Nom de naissance | Bernard Annen Auwen Dowiyogo |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Ubenide (Nauru) |
Date de décès | |
Lieu de décès | Washington DC (États-Unis) |
Nationalité | Nauruane |
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Présidents de la République de Nauru | |
Biographie
Bernard Dowiyogo naît le à Ubenide sur l'île de Nauru.
Il est élu au Parlement de Nauru pour la première fois en 1973. Il devient président de la République pour la première fois du au après avoir chassé du pouvoir Hammer DeRoburt[1].
Le , il entame un mandat de six ans qui s'achève le lorsqu'il perd les élections face à Lagumot Harris[1]. Une instabilité politique s'installe alors à Nauru avec une alternance politique à chaque nouvelle élection : Bernard Dowiyogo, Lagumot Harris, Kennan Adeang, Ruben Kun, Kinza Clodumar et René Harris se succédèrent à la présidence jusqu'en 2003[1],[2].
Au cours des années 1980, il critique vivement la France et les États-Unis pour leurs essais nucléaires dans l'océan Pacifique. À partir du début des années 1990[3], les réserves de phosphate commencent à s'épuiser. Les exportations de phosphate diminuent et les coûts d'exploitation augmentent (le phosphate devenant de plus en plus difficile à extraire). Ceci, conjugué à une hausse du cours du dollar américain rendait les importations de fioul et de machines plus onéreuses[4], la balance commerciale de Nauru commença à devenir déficitaire.
Début 2001, un scandale financier international éclate avec la découverte d'un réseau de blanchiment d'argent de la mafia russe et de cartels de la drogue sud-américains[2]. Bernard Dowiyogo est alors contraint de démissionner en faveur de René Harris le [1],[2]. Il redevient président pour la dernière fois le [1]. Mais il meurt en cours de mandat le au cours d'une opération chirurgicale à l'hôpital universitaire George Washington à Washington DC, en raison de complications cardiaques liées au diabète, une maladie très fréquente à Nauru[2].
Son fils Valdon Dowiyogo est également impliqué en politique.
Annexes
Articles connexes
Références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Bernard Dowiyogo » (voir la liste des auteurs).
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