Bethsabée (film)

Bethsabée est un film français réalisé par Léonide Moguy, sorti en 1947.

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Bethsabée

Réalisation Léonide Moguy
Scénario Raymond Borderie
Jacques Rémy
Roger Vitrac
Acteurs principaux
Sociétés de production CICC
Les Films Corona
Pays de production France
Genre Drame
Durée 99 minutes
Sortie 1947

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

La belle Arabella, au tumultueux passé, rejoint son fiancé, le capitaine Dubreuil, dans un poste de spahis aux confins du Maroc. Un autre officier, autrefois son amant, la reconnaît. Le colonel sensible aux charmes d'Arabella, envoie à la mort ce militaire. Des explications ont lieu. La fille du colonel mène un jeu forcené et, à l'instant où tout semble s'apaiser, tue, d'un coup de revolver, la femme fatale.

Réception critique

Les critiques verront unanimement dans Bethsabée un film décevant, raté, voire franchement mauvais.

La critique la moins acerbe est signée par Louis Chauvet pour Le Figaro : s'il salue le jeu d'acteur de Paul Meurisse et d'Andrée Clément, il reproche à Moguy d'avoir « manqué de mesure dans les expressions artificiellement pathétique » de Danielle Darrieux (Arabella), déplore la fadeur de la scène de bravoure du film (mort de Sommerville) et épingle la banalité des dialogues de Roger Vitrac : « Je crains que Roger Vitrac, qui possède pourtant des dons réels de dialoguiste, ne se soit laissé entraîner lui-même vers le côté roman populaire et poésie facile[1]

Le journal Ambiance se montre nettement moins tendre, dénonçant l'absence d'éléments pittoresques, la platitude d'une « intrigue sentimentale usée jusqu'à la corde », le manque de moyens d'un film « économiquement faible », et le jeu d'acteur timide de Danielle Darrieux (Arabella), ou excessivement assuré de Georges Marchal (Dubreuil) et Jean Murat (le colonel). Seuls Andrée Clément et Paul Meurisse échappent à la critique[2].

Le Canard enchaîné, enfin, classe Bethsabée dans sa rubrique « Les films que l'on peut ne pas voir cette semaine » : « Où la Bible va-t-elle se nicher ? C'est une vraie caravane de sornettes. Et sans nulle oasis, sans le moindre oued ou l'esprit puisse boire ! La petite Danielle y exerce, comme il se doit, ses dons bien connus de poupée à ressort[3]. »


Fiche technique

Distribution

Notes et références

  1. Le Figaro, 26 novembre 1947.
  2. Ambiance, décembre 1947.
  3. Le Canard enchainé, 26 novembre 1947.

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