Bibliothèque publique de Drummondville
La bibliothèque publique de Drummondville est la seule bibliothèque municipale de la ville de Drummondville. Elle assure les missions traditionnelles des bibliothèques publiques au Québec et propose, en 2017, une collection de 135 664 documents sur différents supports[1].
Édifice Francine-Ruest-Jutras | |
Façade de la bibliothèque en 2017 | |
Présentation | |
---|---|
Coordonnées | 45° 52′ 50″ nord, 72° 29′ 12″ ouest |
Pays | Canada |
Ville | Drummondville |
Adresse | 425 Rue des Forges |
Fondation | 2017 |
Informations | |
Gestionnaire | Emilie Grandmont-Bérubé, directrice du Service des arts, de la culture et de la bibliothèque |
Superficie | 4 885 m2 |
Site web | http://www.drummondville.ca/culture-loisirs-et-sports/bibliotheque/ |
Nombre de livres | 118 432 |
Collections | 135 664 |
Histoire
La première bibliothèque municipale ouvre ses portes en 1950 sur la rue des Écoles[2]. Elle y reste jusqu’en 1952 avant de déménager sur la rue Lindsay pour une période de 3 ans. En 1955, la bibliothèque municipale déménage près du marché public au deuxième étage du 425 rue Lindsay, aujourd’hui connu sous le nom de Tour Saint-Jean[2]. En 1971, la collection est constituée d'un fond de 40 000 documents, dont 5000 pour les enfants[3],[4]. Ce n’est que 21 ans après l’ouverture de la bibliothèque qu’un directeur permanent, Henri Talbot, est nommé responsable[2]. En 1983, la bibliothèque s’installe au 545, rue des Écoles sous le nom de Côme St-Germain où elle reste jusqu’à son déménagement, en 2017, sur le site actuel[5],[2].
Depuis le 7 septembre 2017, elle loge dans un nouvel édifice nommé en l'honneur de l'ancienne mairesse de Drummondville, Francine Ruest-Jutras[6]. Cet édifice a coûté 21 millions de dollars dont 6,5 millions ont été payés par le gouvernement du Québec[7]. Le projet a été conçu par Chevalier Morales Architectes en consortium avec DMA architectes, la même équipe ayant conçu la bibliothèque de Pierrefonds qui a ouvert ses portes le 23 mai 2019[8]. Chevalier Morales architectes avait déjà réalisé la bibliothèque Saul-Bellow en 2015 et la Maison de la littérature de Québec en 2016[9].
Description
La bibliothèque offre les services et activités classiques que l'on retrouve habituellement comme l'heure du conte, des conférences ou le prêt de documents (livres, CD, DVD, revues)[10]. Elle compte une section consacrée à la clientèle adolescente (au premier étage) et une pour la jeunesse (au rez-de-chaussée). Un salon des nouveautés a également été aménagé[11].
L'édifice héberge la Société d'histoire de Drummond ainsi que la Société de généalogie de Drummondville[12].
Des postes informatiques pour aller sur Internet ou pour utiliser des logiciels sont disponibles à plusieurs endroits et les visiteurs peuvent utiliser leur propre équipement. Des postes informatiques donnant accès au catalogue peuvent être utilisés sur place. L'accès sans fil à Internet est aussi disponible dans toutes les sections. Un café a été aménagé à l'intérieur de la bibliothèque et une zone café, située près du grand escalier et équipée de tables et de chaises, permet la consommation de nourriture et boissons[11].
Une distributrice à œuvres d'art, similaire aux machines distributrices Distroboto, est également accessible à l'intérieur de la bibliothèque[13]. Les visiteurs peuvent ainsi se procurer une œuvre pour un prix variant de 2$ à 8$.
La patinoire réfrigérée Victor-Pepin est adjacente à la bibliothèque. Il est ainsi possible d'observer les patineurs à partir d'un des espaces de lecture situé au deuxième étage de la bibliothèque.
Deux cours intérieures sont aménagées entre les murs de la bibliothèque et sont accessibles aux usagers, mais sont par contre fermées en hiver[14].
Galerie
- Détail extérieur
- Vue de l'extérieur
- Puits de lumière
- Gradins
- Vue sur la patinoire Victor-Pepin
- Rayonnages de livres
- Architectes du projet
Notes et références
- « StatBib : Résultats pour Drummondville », sur applications.banq.qc.ca (consulté le )
- « Un directeur permanent à la bibliothèque municipale », Le nouvelliste, , p. 5 (lire en ligne)
- Lord, René, « Le but d'une bibliothèque est de distraire et d'informer », Le nouvelliste, , p. 12 (lire en ligne)
- « Entre voisins », Le nouvelliste, , p. 7 (lire en ligne)
- Yannick Rochette, « La fin de la bibliothèque Côme St-Germain », sur iheartradio.ca, (consulté le )
- « Édifice Francine-Ruest-Jutras et Bibliothèque publique de Drummondville : le maire Alexandre Cusson et le ministre Luc Fortin procèdent à l’inauguration », sur http://www.drummondville.ca/, (consulté le )
- « La nouvelle bibliothèque municipale de Drummondville officiellement inaugurée », sur http://ici.radio-canada.ca/, (consulté le )
- « Bibliothèque de Drummondville », sur http://www.chevaliermorales.com/, (consulté le )
- Marie-France Léger, « Ouverture d'une bibliothèque ultramoderne à Lachine Ancrée dans la tendance architecturale du moment, la nouvelle bibliothèque ... », La Presse, , p. 12 (lire en ligne)
- « Bibliothèque : Information et abonnement », sur Ville de Drummondville (consulté le )
- « La nouvelle bibliothèque publique : les Drummondvillois en raffoleront », sur L'Express, (consulté le )
- Radio-Canada, « Une nouvelle bibliothèque écoénergétique », sur ici.radio-canada.ca, (consulté le )
- « La machine distributrice d'oeuvres d'art officiellement en service », L'Express (éd. du dimanche), , p. 8
- « Chevalier Morales Architectes », sur www.chevaliermorales.com (consulté le )