Biscuiteries de Reims

Le présent article reprend l’historique des biscuiteries de Reims, à la fin du XXe siècle, de leur création à leur disparition.

Historique

Reims a longtemps été connu pour ses biscuits et ses pains d’épice. Une de ses maisons artisanales a été fournisseur officiel du Roi pour ses pains d’épice. La tradition voulait que l’on offre au Roi lors dans sa venue à Reims une caque de poire Rousselet et une corbeille de pain d’épice façonné en cœur. Au-delà de l’anecdote, la biscuiterie s’est fortement développée de manière industrielle à Reims au XX siècle pour représenter jusqu’à 7% de la production des biscuits et 3,5% des biscottes produits en France. Mais ces usines ont finalement disparues en ayant été absorbée par les Grands Groupes alimentaires. Aujourd’hui, il ne subsiste qu’une seule maison historique, la maison Fossier[1].

Biscuiterie du Bastion

La biscuiterie du Bastion a débutée son activité en 1966.et était située 44, boulevard Jamin à Reims. Elle a cessé son activité en 1986[2]. Aujourd’hui, le site a été reconverti en logements de la résidence « Le Domaine Jamin »[3].

Maison Derungs Frères

La Maison Derungs, fondée à la fin 17ème siècle, en 1691. Elle occupe des locaux de production aux 20-22, rue Dieu-Lumière à Reims en 1897, et devient société Derung Frères. Elle occupe une cinquantaine d’ouvriers et ouvrières. En partie détruits pendant la Grande Guerre, elle est reconstruite en 1920, mais cesse ses activités dans les années 1960[4],[5].

Maison Elie Sigaut

La biscuiterie Elie Sigaut a été fondée en 1877. Depuis 1895, elle s’installe 11, rue du Cardinal-Gousset à Reims. Le site de production est presque complètement détruit à la fin de la guerre 14-18, puis reconstruit[6],[1]. L'usine est détruite pour construire, en 1996, la résidence « Le Cardinal Gousset » aux 11/13, rue du cardinal Gousset à Reims[7].

Maison Noël-Houzeau puis Maison Fossier

La maison Noël-Houzeau est fondée sur le territoire français en 1756, sous le règne de Louis XV. Les biscuits, massepains et pains d'épices qu'elle fabrique sont présents lors du sacre de Louis XVI en la Cathédrale de Reims. La biscuiterie devient par la suite l'un des fournisseurs du roi de France et de Navarre. Sous Charles X, en 1825, elle reçoit un « brevet de fabrication de biscuit du roi » garantissant la qualité de ses biscuits. En 1845, Monsieur Fossier, boulanger rémois, reprend la succession de cette biscuiterie et fait découvrir les recettes à ses habitants avant de rejoindre la France entière. Source : reprise début l’article Wipédia « Maison Fossier »

Biscuiterie Petitjean

La biscuiterie Petitjean a vu le jour en 1722.

Biscuiterie Prévoteau

La maison Prévoteau était spécialisée dans la production de madeleine. Elle est à l'origine des madeleines Excelsior.

Biscuiterie REM

À l'origine "Biscuiterie Rémoise " qui devient la " Biscuiterie Rem ". REM signifie Reims sans le i. La biscuiterie REM a vu le jour en 1933. Le siège était situé au 55, avenue de Laon à Reims. Sa superbe façade Art nouveau est, encore visible, a été restaurée et le bâtiment abrite aujourd’hui une résidence étudiante[8]. Une usine de production était située 13, rue Périn à Reims. Aujourd’hui détruite, elle est replacée par un parking. La biscuiterie REM à Reims fabriquait deux sortes de biscuit : les déjeuners REM, sorte de gros biscuits jaunes très épais, très nourrissant, et les choco REM constitués par deux petits-beurre collés entre eux par une tablette de chocolat[9]. En 1950, elle rachète la biscuiterie Derungs. L'entreprise Rem fusionne avec Lu Brun et Trois Chatons pour former Lu Brun associés. Le rachat de l'usine par Général Biscuit France a lieu en 1977 et la fermeture définitive en 1986[10].

Biscuiterie Rémoise

La "Biscuiterie Rémoise" est recréé sous l'impulsion des cadres de l'usine et leurs amis rémois. Elle est reprise, en 1994, par Charles de Fougeroux qui rachète la biscuiterie Fossier en 1996. Les deux entreprises fusionneront sous le nom de Fossier.

Maison Rogeron

La biscuiterie Rogeron a été fondée en 1791. La biscuiterie Rogeron était située 78, rue Lesage à Reims. Les bâtiments sont endommagés pendant la Première Guerre mondiale, puis reconstruits et agrandis peu après 1920. La fabrication de biscuits a cessé dans les années 1960. Une entreprise de produits chimiques eau et feu, reprend les locaux en 1970. C'est aujourd'hui un ensemble de petits immeubles qui longe la voie de chemin de fer à la place de l'Usine[11].

La maison Rogeron avait également créé, en 1832,une usine de biscuits dans les Ardennes à Tremblois-lès-Rocroi[12].

Ch. Tarpin

Biscuiterie Triquenaux

La biscuiterie Triquenaux était située 8/ 10, rue de l'Écu à Reims. Elle a cessé toute activité vers 1960 pour laisser la place à plusieurs magasins de commerce et des logements[13].

Articles connexes

Bibliographie

  • Le Monde illustré du 25 septembre 1920, 65e Année la Champagne 1918-1920, p. 64-65
  • Michel Hubert et Jacques Pernet, Regard sur un siècle de vie économique à Reims, 1855-1955 (ISBN 9782307205593)
  • Michel Thibault, Les Biscuiteries de Reims, éd. Alan Sutton, coll. « Parcours et Labeurs », (ISBN 978-2-84253-846-0)

Notes et références

  • Portail de Reims
  • Alimentation et gastronomie
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