Bleu-violet
Les Bleus-violets sont les nuances comprises, sur le cercle chromatique entre le bleu et le violet.
La norme AFNOR X08-010 « Classification méthodique générale des couleurs » (annulée le 30 août 2014) définissait un champ bleu-violet entre les bleus et les violets, la longueur d'onde dominante se situant entre 466 et 478 nanomètres ; les violet-bleus prolongeant ce champ jusqu'à 449 nm[1]. Elle incluait les couleurs claires et sombres, pures et lavées de blanc, jusqu'aux limites avec les blancs, les gris et les noirs.
449 | 455 | 459 | 463 | 466 | 469 | 472 | 475 | 478 | 480 | ||||||||||||
← violet | violet-bleu | bleu-violet | bleu → |
Le champ des bleu-violets inclut notamment le bleu couleur primaire des écrans d'ordinateur sRGB et Adobe RGB, ainsi que l'indigo.
Au XIXe siècle, Michel-Eugène Chevreul a entrepris de reprérer les couleurs entre elles et par rapport aux raies de Fraunhofer. Il situe le bleu-violet type à une longueur d'onde de 443 nm[3].
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
- Robert Sève, Science de la couleur : Aspects physiques et perceptifs, Marseille, Chalagam, , p. 247 ; Jean Petit, Jacques Roire et Henri Valot, Encyclopédie de la peinture : formuler, fabriquer, appliquer, t. 2, Puteaux, EREC, , p. 159
- Les couleurs sont calculées à partir des fonctions colorimétriques CIE XYZ avec ajout de blanc D65 et multiplication des composantes par un coefficient tel que la conversion en sRGB donne une des composantes au maximum et une autre à zéro, sauf pour 459, 463 et 466 où les valeurs de luminance et de pureté sont interpolées, pour éviter de mettre en évidence la primaire bleue, vers 464.
- Michel-Eugène Chevreul, « Moyen de nommer et de définir les couleurs », Mémoires de l'Académie des sciences de l'Institut de France, t. 33, , p. 29, 48 (lire en ligne). Longueur d'onde obtenue par interpolation du quatrième degré entre les valeurs données page 48 et les longueurs indiquées page 29.
- Portail des couleurs