Bloomer (vêtement)
Un bloomer est, de nos jours, un short-culotte féminin (utilisé aussi par les hommes pour son côté pratique) d'athlétisme ou de volleyball, très court et moulant en tissu synthétique ou éponge (mais rare). Sa conception très légère et près du corps permet une grande liberté de mouvements, c'est pourquoi le bloomer est très prisé par les sportifs.
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Historique
Au XIXe siècle et au début du XXe siècle, le mot « bloomer » désignait une sorte de culotte bouffante que portaient certaines femmes pour faire de la bicyclette. Son nom vient d'Amelia Bloomer, féministe qui en fit la propagande à partir des années 1850. Il se démocratisa vers 1880, en relation avec les premières campagnes d'émancipation des femmes.

Au Japon
Ce terme a été adopté par la langue japonaise sous la forme de buruma (ブルマ), où il possède une connotation éminemment érotique, liée notamment aux adolescentes court vêtues (il est une alternative au concept de pantsu, lui-même dérivé de l'anglais pants).
Dans le manga Dragon Ball, le nom du personnage Bulma est une référence à ce sous-vêtement[1].
- Dessin de bloomers japonais.
- Bloomer Asics pour la pratique de l'athlétisme ou du volley-ball.
Mode alternative
Le bloomer désigne également un short bouffant dans la mode alternative japonaise « lolita ». Il est directement inspiré du vêtement historique. La plupart du temps en coton (mélangé ou non), il se décline en plusieurs couleurs et ornementations.
Il sert principalement à couvrir ses vrais sous-vêtements, et à éviter qu'autrui ne les voit, par exemple, lorsqu'on monte dans des escaliers. En cas de forts vents, le bloomer évite les « accidents » (soulèvements inopinés de la jupe). En hiver, il apporte une couche isolante en plus (et peut même être cousu dans de la polaire).
Enfin, il offre un certain confort. D'abord en minimisant le frottement de la jupe et/ou du jupon. Ensuite, en servant de barrière à la peau lorsqu'on s'asseoit.
Au contraire du jupon, le bloomer n'est pas obligatoire, et certaines lolitas le remplace par un short cycliste ou un bas de pyjama, puisque c'est un vêtement qui n'est pas prévu pour être vu.
La seule exception se trouve dans certaies tenues de certains sous-style, comme le Old School Lolita, le Ero Lolita ou le Country Lolita.
Le bloomer est considéré comme un sous-vêtement, c'est pourquoi il est mal vu de le porter comme un short. En effet, le style ouji (pendant masculin du lolita) utilise de vrais shorts et jamais des bloomers.

Notes et références
- Frédéric Ducarme, « L’éthique du corps dans le manga nekketsu : l’exemple de Dragon Ball d’Akira Toriyama », dans Isabelle Guillaume, Aymeric Landot, Irène Le Roy Ladurie et Tristan Martine, Les langages du corps en bande dessinée, Paris, L'Harmattan, (ISBN 978-2-343-07228-9, lire en ligne).
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