Bombardement de Cabinda
En 1784, les Portugais édifient le fort Santa-Maria à Cabinda, en Angola.
Considérant que ce fort est susceptible de constituer une entrave à la liberté de navigation des bâtiments français, le gouvernement de Louis XVI confie à Charles de Bernard de Marigny, le commandement d'une expédition navale avec pour mission de le détruire.
Dans le courant de l'année 1784, l'expédition arrive devant Cabinda et ouvre le feu sur le fort. La garnison, minée par la malaria et le scorbut, capitule et les Français détruisent le fort après qu'elle en est sortie.
Le , sous l'arbitrage de l'Espagne, les deux nations mettent fin au litige les opposant par la reconnaissance faite au Portugal de la souveraineté sur la région et du droit dont il dispose d'y ériger une forteresse si bon lui semble, et par la garantie de liberté de navigation confirmée à la France.
Ce petit conflit qui prenait ainsi fin à la satisfaction mutuelle des deux parties, est un exemple de recours à la politique de la canonnière assez rare à l'époque, mais à laquelle il sera souvent fait recours par la suite.
Bibliographie
- René Pélissier, Les guerres grises. Résistances et révoltes en Angola (1845-1941), éditions Pélissier, Montamets, 78630 Orgeval (France), 1978
Liens externes
- Faits et considérations relatives aux droits du Portugal sur les territoies de Malembo, de Cabinde et d'Ambriz et autres lieux de la côte occidentale d'Afrique de Bernardo de Sá Nogueira de Figueiredo Sá da Bandeira, 1856 disponibles sur le site du Google Recherche de livres (Cf page 9 et suivantes)
- Actes pour le rétablissement de la Paix entre la France et le Portugal en Afrique disponibles sur le site du Google Recherche de livres
- As Colónias do Namibe
- Portail du monde maritime
- Portail de l’histoire militaire
- Portail de l’Angola
- Portail des années 1780
- Portail de l’Armée française