Bungarus fasciatus
Bongare fascié, Bongare annelé
- Pseudoboa fasciata Schneider, 1801
- Bungarus annularis Daudin, 1803
- Bungarus fasciatus bifasciatus Mell, 1929
- Bungarus fasciatus insularis Mell, 1929
LC : Préoccupation mineure
Bungarus fasciatus est une espèce de serpents de la famille des Elapidae[1]. En français il est appelé Bongare fascié, Bongare annelé ou Bungare[2].
Habitat et répartition
Le bongare annelé vit dans les endroits frais et humide, principalement sous les rochers et dans les souches, près de point d'eau (rizières, barrages...).
Cette espèce se rencontre en Inde, au Népal, au Bhoutan, au Bangladesh, en Birmanie, en Thaïlande, au Cambodge, au Laos, au Viêt Nam, dans le sud de la Chine, en Malaisie, à Singapour, au Brunei et en Indonésie[1].
Description
Bungarus fasciatus a des bandes jaunes et brunes ou noires et jaunes caractéristiques. Il mesure en moyenne 1,5 mètre de long.
Il possède une sorte de crête dorsale rigide qui lui donne une silhouette triangulaire. Ces chasseurs nocturnes se nourrissent principalement des petits mammifères mais aussi d'autres serpents, de lézards, de grenouilles et plus rarement de poissons.
Leurs longs crochets sont situés à l'avant du maxillaire supérieur et sont fixes. Dotés de longues dents, ils sont enclins à maintenir leur proie dans leur gueule jusqu'à sa mort, provoquée rapidement par leur puissant venin.
Venin
Ce serpent est extrêmement venimeux y compris pour l'homme. La plupart des morsures ont lieu la nuit, dans les maisons, quand les gens dorment et bougent dans leur sommeil, effrayant alors le serpent qui se sentant menacé va attaquer ainsi que dans les pays où les habitants vont pieds nus. Ces morsures ont souvent une issue tragique ; mais il existe heureusement des anti-venins très efficaces[3]. Quand il fait jour, ce serpent est très pacifique et en cas de danger il se cache dans un trou, dans l'herbe... et n'attaque pas.
Son venin neurotoxique contient de la β-bungarotoxine, bloque la libération d'acétylcholine par les axones des neurones, ce qui entraine un arrêt de l'influx nerveux. Ceci a pour conséquence de paralyser des organes tels le cœur et le système respiratoire, provoquant la mort.
Reproduction
La femelle pond 10 à 15 œufs dans un trou et les petits serpents naissent environ deux mois plus tard.[4]
Publication originale
- Schneider, 1801 : Historiae Amphibiorum naturalis et literariae. Fasciculus secundus continens Crocodilos, Scincos, Chamaesauras, Boas. Pseudoboas, Elapes, Angues. Amphisbaenas et Caecilias. Frommani, Jena, p. 1-374 (texte intégral).
Notes et références
- (en) Référence Reptarium Reptile Database : Bungarus fasciatus
- (fr) « Bongare annelé », sur www.photozoo.or
- « Les « Bungarus » ou « Krait » », sur thailande-guide.com, 14 août 2017 (mis à jour le 22 août 2017)
- Jiri Felix (trad. Jean et Renée Karel), Faune d'Asie, Paris, Gründ, , 302 p. (ISBN 2-7000-1512-6), Bongare rayé page 181
Liens externes
- (en) Référence Animal Diversity Web : Bungarus fasciatus
- (en) Référence Catalogue of Life : Bungarus fasciatus (Schneider, 1801) (consulté le )
- (fr+en) Référence ITIS : Bungarus fasciatus (Schneider, 1801)
- (en) Référence NCBI : Bungarus fasciatus (taxons inclus)
- (en) Référence UICN : espèce Bungarus fasciatus (Schneider, 1801) (consulté le )
- (en) Référence Reptarium Reptile Database : Bungarus fasciatus (Schneider, 1801)
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