Bootlegger (film, 2021)

Bootlegger est un film dramatique canadien réalisé par Caroline Monnet, sorti en octobre 2021.

Pour l’article homonyme, voir Bootlegger.

Bootlegger

Réalisation Caroline Monnet
Scénario Caroline Monnet et Daniel Watchorn
Musique Tanya Tagaq Gillis et Jean Martin
Acteurs principaux

Kawennáhere Devery Jacobs, Pascale Bussières, Samian, Jacques Newashish, Dominique Pétin, Joséphine Bacon, Brigitte Poupart

Sociétés de production Microclimat Films
Pays de production Canada
Genre Drame
Durée 81 minutes
Sortie 2021

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Il a été retenu dans la sélection Premier regard États-Unis 2021[1]. Il fait l'ouverture du 50e Festival du nouveau cinéma de Montréal[2] et il est présenté au Cinéfest Sudbury International Film Festival en 2021[3].

Synopsis

Le film se concentre sur le personnage de Mani (Kawennáhere Devery Jacobs), une étudiante autochtone à la maîtrise qui retourne dans sa communauté au Nord du Québec et qui s'investit dans un débat concernant un référendum interdisant la vente d'alcool, la mettant en désaccord avec Laura (Pascale Bussières), une contrebandière qui bénéficie de la vente d'alcool dans la communauté.

Fiche technique

Distribution

Production

Bootlegger est le premier long métrage de l'artiste multidisciplinaire Caroline Monnet[6]. Le scénario, co-écrit avec Daniel Watchorn, commence à être rédigé aux alentours de 2015-2016[7]. Le tournage du film a eu lieu à l'automne 2019, peu avant la crise sanitaire[8]. Les images ont principalement été filmées dans la région de Maniwaki, surtout dans la réserve algonguine de Kitigan Zibi[9]. La réalisatrice justifie ce choix de lieu tournage ainsi en entrevue : « Il m’était important de tourner où sont mes racines, ma famille. Tourner ailleurs n’avait pas de sens. Et il m’importait que ce territoire devienne un personnage. Dans la culture autochtone, tout est lié à d’où on vient : l’identité, la langue, la culture. Donc, dans le récit, je voulais que la quête de Mani soit liée à ce territoire qui pleure, se lamente et s’enrage »[6]. Le casting est composé d'acteurs professionnels et non professionnels. Dans une entrevue pour Le Devoir, Caroline Monnet explique cette décision : « Je voulais des personnes qui collent aux personnages. En même temps, je trouvais ça très beau, de faire se rencontrer une actrice du métier de Pascale Bussières [Laura] et un monsieur qui a grandi dans la réserve et dont c’était le premier rôle [C.S. Gilbert Crazy Horse, qui incarne le grand-père de Mani] »[7].

Critiques

Radio Canada décrit le film comme étant « un film sur l’autodétermination des communautés autochtones »[10]. Le journaliste André Duchesne écrit dans La Presse que le film parle de réalités propres aux communautés autochtones et donne la parole aux femmes, lesquelles « travaillent, chacune à leur façon, à faire échec à de vieilles lois paternalistes »[11]. Dans Le Devoir, la journaliste Caroline Chatelard décrit le film comme engagé, hypnotisant et mystique. Elle souligne également la performance de Pascale Bussières, « bluffante d’authenticité dans ce rôle de femme aussi usée par la vie que résiliente »[12].

Notes et références

Liens externes

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