Borderline (téléfilm)

Borderline est un téléfilm français réalisé par Olivier Marchal et diffusé le sur France 2, basé sur l'histoire vraie racontée par Christophe Gavat dans 96 heures, un commissaire en garde à vue[1].

Pour les articles homonymes, voir Borderline.

Borderline

Réalisation Olivier Marchal
Scénario Olivier Marchal
Acteurs principaux
Sociétés de production Alchimic Films
Bad Company
Pays de production France
Genre Policier
Durée 97 minutes
Première diffusion 2015

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

Willy Blain, patron de la Brigade de la répression du banditisme, se retrouve dans le collimateur de l'Inspection générale des services qui dénonce ses pratiques hiérarchiques. Sa garde à vue va durer 96 heures, au cours desquelles il devra répondre aux questions de la commissaire Catherine Van Roy, dont la vision du rôle du policier se trouve diamétralement opposée à la sienne.

Fiche technique

  • Titre original : Borderline
  • Réalisation : Olivier Marchal, Christophe Gavat et Laurent Guillaume.
  • Scénario : Olivier Marchal d'après 96 heures, un commissaire en garde à vue de Christophe Gavat
  • Musique : Erwann Kermorvant
  • Production : Alchimic Films, Bad Company, en association avec la SOFICA Sofitvciné 3
  • Pays d’origine : France
  • Langue : Français
  • Genre : Policier
  • Durée : 97 minutes
  • Date de diffusion : 7 octobre 2015 sur France 2

Distribution

 Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.

  • Bruno Wolkowitch : commissaire divisionnaire Willy Blain (inspiré de Christophe Gavat)
  • Patrick Catalifo : commissaire divisionnaire Philippe Jansen, patron de la BRI (inspiré de Michel Neyret)
  • Catherine Marchal : commissaire divisionnaire Catherine Van Roy, de l'IGS
  • Pascal Elso : commissaire divisionnaire Joseph Dahan, directeur de l'IGS
  • Vincent Jouan : capitaine Richard Moreau, de l'IGS
  • Laure Marsac : Camille Blain
  • Jean Dell : Samuel Bergson
  • Jacques Perrin : Henri Van Roy, le père de Catherine Van Roy
  • Maud Jurez : Noëlla
  • Alain Figlarz : Karim Beloufa
  • Nassim Boutelis : Samir
  • Hervé Dubourjal : juge d'instruction Charles Vojak
  • Louis Duneton : Lucas Blain
  • Ninon Marchal : Lilou Blain
  • Muratt Atik : Driou
  • Christophe Gavat : Bruno Agostini
  • Jules Balekdjian : Léo Van Roy
  • Célia Catalifo : Marion
  • Gonzo : Officier intervenant
  • Djessi Camara : Conducteur moto
  • Mechrafi Akim : Homme de main (non crédité)
  • Carl Ernouf : Policier (non crédité)
  • Amine Mehdi : Client bar (non crédité)
  • Marine Moal : Bouchonneuse (non crédité)

Inspiration

Le téléfilm est une adaptation romancée du livre autobiographique de Christophe Gavat (dont est inspiré le rôle de Bruno Wolkowitch), 96 heures, un commissaire en garde à vue[1],[2]. Le , le numéro deux de la police judiciaire de Lyon, Michel Neyret (dont est inspiré le rôle de Patrick Catalifo) est placé en garde à vue par l'Inspection générale des services. Il est soupçonné d'avoir informé le réseau lyonnais et de s'être servi dans les saisies de résines de cannabis. Le , son subalterne, Christophe Gavat, chef de la police judiciaire de Grenoble est, à son tour, mis en garde à vue pour complicité. Il le restera pendant 96 heures[1].

Tournage

Le tournage a pris 22 jours[3].

C'est la première fois que Bruno Wolkowitch tourne sous la direction d'Olivier Marchal et qu'il interprète un personnage inspiré d'une personne qu'il connaît personnellement[2]. Patrick Catalifo avait, quant à lui, déjà tourné au cinéma dans un film d'Olivier Marchal : Les Lyonnais, où il interprétait un rôle de policier qui n'est pas sans rappeler celui incarné dans ce téléfilm[1].

Le budget a été de 2,4 millions d'euros[4].

Accueil critique

Le Monde salue « l'une [des] meilleures fictions » d'Olivier Marchal soulignant le « duo Bruno Wolkowitch-Catherine Marchal [...] impeccable, et leur jeu subtil » mis en scène dans un huis clos qui « s'appuie essentiellement sur l’intensité des dialogues, des regards et des face-à-face »[4].

Audience

Lors de sa diffusion le 7 octobre 2015, sur France 2, le téléfilm a rassemblé 5,8 millions de téléspectateurs, en France, soit 24,4 % de part d'audience, la meilleure pour la chaîne depuis avril 2008[5].

Récompenses

Musiques additionnelles

 Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.  Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section proviennent du générique de fin de l'œuvre audiovisuelle présentée ici.

Bibliographie

  • Emmanuelle Litaud, « Borderline. Au cœur de l'affaire Neyret », TV Magazine, Editions Le Figaro, Paris, 2 octobre 2015, p.18

Notes et références

  1. Édouard Farina, « Borderline, France 2 : l'histoire vraie qui a inspiré Olivier Marchal », sur Télé Star, (consulté le )
  2. Emmanuelle Litaud, « Borderline : France 2 au cœur de l'affaire Neyret », sur le Figaro.fr, (consulté le )
  3. Flore de Bodman, « "Borderline" ou l'affaire Neyret revisitée par Marchal », sur TéléObs, (consulté le )
  4. Mustapha Kessous, « « Borderline », ou la nostalgie du policier à l’ancienne », sur Le Monde, (consulté le )
  5. « « Borderline » : Le téléfilm d'Olivier Marchal met une tôle à la concurrence », sur 20 minutes, (consulté le )
  6. Stephanie Fuzeau, « Palmarès 2015 du Festival de la TV de la Rochelle », sur Télé 2 semaines, (consulté le )

Liens externes

  • Portail des années 2010
  • Portail de la télévision française
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.