Botho Heinrich zu Eulenburg
Le comte Botho Heinrich zu Eulenburg auf Wicken (né le à Königsberg et mort le à Berlin) est un avocat administratif allemand et propriétaire terrien du royaume de Prusse.
Pour les articles homonymes, voir Eulenburg.
Député du Reichstag | |
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Député | |
Membre de la première Chambre de Prusse | |
Membre de la Chambre des seigneurs | |
Membre du Zollparlament |
Naissance | |
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Décès |
(à 74 ans) Berlin |
Activité | |
Famille |
Eulenburg (d) |
Enfants |
Partis politiques |
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Famille
Il est le fils du comte Heinrich zu Eulenburg auf Wicken (de) (1779-1842) et de sa femme Charlotte née comtesse Finck von Finckenstein (1782-1812). En 1830, il épouse la comtesse Thérèse von Dönhoff (née le à Königsberg et morte le à Berlin). Plusieurs enfants sont sortis du mariage. Parmi eux se trouvent August zu Eulenburg, Botho zu Eulenburg, Karl Botho zu Eulenburg (de) et le diplomate Wendt zu Eulenburg (1845–1875).
Biographie
Après le collège Frédéric de Königsberg, Eulenburg étudie le droit à l'Université de Königsberg et devient membre de la fraternité Pappenhemia (de). Il travaille ensuite au Collège de commerce et d'amirauté avant de se tourner vers la gestion de son domaine de Wicken (de). En 1835, il devient administrateur de l'arrondissement de Friedland. À partir de 1849, il est conseiller supérieur du gouvernement et chef de département au sein du gouvernement de Königsberg. La même année, il est brièvement vice-président du gouvernement de Stettin et plénipotentiaire extraordinaire du gouvernement du Land de Schleswig. Entre 1850 et 1873 Eulenburg est le président du district de Marienwerder. À partir de 1874, il est président de l'administration prussienne de la dette publique.
Eulenburg est membre du Parti conservateur et siège au parlement provincial de Prusse (de) de 1840 à 1875. En 1849, il est député de la première chambre du parlement de l'État prussien. En 1850, il est élu à l'assemblée du peuple du Parlement de l'Union d'Erfurt (de) lors d'une élection partielle. Il accepte le mandat mais ne rejoint jamais officiellement le parlement. De 1855 à 1858, il siège à la Chambre des représentants de Prusse. Il est président du Parlement. En 1866, il est nommé à la Chambre des seingeurs de Prusse. À partir de 1868, Eulenburg est également député du Reichstag de la Confédération de l'Allemagne du Nord[1] et plus tard du Reichstag de l'Empire allemand[2]. En 1867, il reçoit le titre honorifique d'Oberburggraf et en 1874 celui de Landhofmeister.
Bibliographie
- (de) Karl Forstreuter, « Eulenburg, Botho Heinrich zu », dans Neue Deutsche Biographie (NDB), vol. 4, Berlin 1959, Duncker & Humblot, p. 680 (original numérisé).
- Jochen Lengemann: Das Deutsche Parlament (Erfurter Unionsparlament) von 1850. Ein Handbuch: Mitglieder, Amtsträger, Lebensdaten, Fraktionen (= Veröffentlichungen der Historischen Kommission für Thüringen. Große Reihe Bd. 6). Urban & Fischer, München 2000 (ISBN 3-437-31128-X), S. 44.
- Helge Dvorak: Biographisches Lexikon der Deutschen Burschenschaft. Band I: Politiker. Teilband 9: Nachträge. Koblenz 2021, S. 34. (Online-PDF)
Liens externes
- (de) « Graf zu Eulenburg, Botho Heinrich » dans la Datenbank der Reichstagsabgeordneten
- (de) Biographie de Botho Heinrich Graf-Comte zu Eulenburg, dans Heinrich Best, Datenbank der Abgeordneten der Reichstage des Kaiserreichs 1867/71 bis 1918 (Biorab – Kaiserreich)
Références
- Bernd Haunfelder, Klaus Erich Pollmann: Reichstag des Norddeutschen Bundes 1867–1870. Historische Photographien und biographisches Handbuch (= Photodokumente zur Geschichte des Parlamentarismus und der politischen Parteien. Band 2). Droste, Düsseldorf 1989 (ISBN 3-7700-5151-3), Foto S. 117, Kurzbiographie S. 398–399.
- Fritz Specht, Paul Schwabe: Die Reichstagswahlen von 1867 bis 1903. Eine Statistik der Reichstagswahlen nebst den Programmen der Parteien und einem Verzeichnis der gewählten Abgeordneten. 2. Auflage. Verlag Carl Heymann, Berlin 1904, S. 21.
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