Boulevard Charles-de-Gaulle (Sannois)
Le boulevard Charles-de-Gaulle est une voie de la commune de Sannois, dans le département français du Val-d’Oise.
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Boulevard Charles-de-Gaulle | |
Le boulevard Charles-de-Gaulle en direction de la gare. | |
Situation | |
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Pays | France |
Région | Île-de-France |
Ville | Sannois |
Fin | Boulevard Gambetta |
Morphologie | |
Type | Boulevard |
Longueur | 1 140 m |
Histoire | |
Création | 1944 |
Anciens noms | Grand Chemin de Paris à Pontoise, Pavé de Paris, Route royale no 14, Route impériale no 14, Rue de Paris |
Situation et accès
Long de 1 140 mètres, approximativement orienté est-ouest, il commence à proximité de la gare de Sannois, desservie par les trains du réseau Transilien Paris-Saint-Lazare (ligne J), et finit boulevard Gambetta, par lequel il est prolongé.
Origine du nom
Le boulevard évoque la mémoire de Charles de Gaulle (1890-1970), militaire, écrivain et homme d’État français depuis le 17 septembre 1944[1].
Avant la Révolution, il portait le nom de Grand chemin de Pontoise à Paris, ou Pavé de Paris, de Route royale no 14 sous la Restauration, puis de Route impériale no 14 et, enfin, de rue de Paris.
Historique
- Au milieu du XVIe siècle, plusieurs bornes sont plantées à Sannois le long de la route menant de Paris à Pontoise, alors bordée de champs, de jardins et de vignes[2].
- Au cours du XVIIIe siècle, des constructions commencent peu à peu à s’élever le long du futur boulevard à partir de son intersection avec la rue Damiette[2].
- La voie figure sur un plan de 1787[1].
- En 1793, la croix dite de la Borne, à l’angle du boulevard et de la rue Georges-Clemenceau, est déposée et remplacée par un obélisque à l’initiative de la Société populaire. Mise à l’abri par un Sannoisien, cette croix se trouve de nos jours dans l’église Saint-Pierre-Saint-Paul de Sannois[3].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- No 30 : maison en meulière à pignon à pas de moineaux. Actuel office notarial, elle est déjà, un siècle plus tôt, habitée par un notaire[4].
- No 44 : ancienne poste ; actuel commissariat.
- No 46 : centre médico-social.
- No 50 : maison néo-Renaissance. En 1931, le médecin André Lafaix, sa famille et une domestique y sont domiciliés[5].
- Nos 99 à 105 : maisons anciennes à porte charretière ; on trouvait généralement sous ce type de bâtiment une grande cave voûtée pour y entreposer le vin et, dans la cour, une écurie, une étable et des remises pour le matériel agricole et les récoltes[6].
- No 121 : maison Ribot, du nom du magistrat, homme politique et homme d’État français Alexandre Ribot (1842-1923) qui en avait fait sa résidence secondaire. C’est aujourd’hui l’école de musique municipale.
Bâtiments démolis
- À l’angle du boulevard et de rue Vauconsant, côté est, se trouvait une belle demeure, la pension des demoiselles Pellegrin.
- No 49 : ancien bureau de poste, à côté du grainetier Favrol[7], à l'emplacement de l’actuel parking de la mairie.
Galerie
- No 20.
- No 30.
- No 46.
- No 50.
- No 105.
Notes et références
- Denise Paulard, Au nom de la rue ou une monographie consacrée à l’onomastique des rues sannoisiennes en l’an 2001, Éditions du Valhermeil, 2001.
- E. Barbier, J. Delaplace, C. Riboulleau, C. Sacchi, G. Turgis, Un Village nommé Sannois, Éditions du Valhermeil, Cergy-Pontoise, 1992 (ISBN 2-905684-37-2).
- Jacques Delaplace, Sannois sous la Révolution, Éditions du Valhermeil, Paris, 1989 (ISBN 2-905684-19-4).
- Recensement de 1926, Archives départementales du Val-d'Oise, 9 M 893.
- Recensement de 1931, Archives départementales du Val-d'Oise, 9 M 893.
- André Cancelier, Denise Paulard, Sannois hier et aujourd’hui, Éditions du Valhermeil, 1993 (ISBN 2-905684-47-X).
- Guy Lefebvre d’Hellencourt, Sannois en cartes postales anciennes, Bibliothèque européenne, 1976.
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
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