Boulevard Jean-Brunhes

Le boulevard Jean-Brunhes (en occitan : baloard Joan Brunhes) est une voie publique de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France. Il traverse les quartiers de la Patte-d'Oie et de Bourrassol, dans le secteur 2 - Rive gauche.

Boulevard Jean-Brunhes
(oc) Baloard Joan Brunhes

Le boulevard au carrefour de la rue des Fontaines.
Situation
Coordonnées 43° 36′ 04″ nord, 1° 25′ 13″ est
Pays France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Métropole Toulouse Métropole
Ville Toulouse
Secteur(s) 2 - Rive gauche
Quartier(s) Patte-d'OieBourrassol
Début no 25 boulevard Richard-Wagner
Fin no 1 barrière de Bayonne
Morphologie
Type Boulevard
Longueur 625 m
Largeur 15 m
Transports
Métro  : Patte-d'Oie (à proximité)
Bus 66
Histoire
Création 1856
Anciens noms Chemin de ronde de l'octroi (1856-1940)
Nom actuel 1940
Notice
Archives 315551222428
Géolocalisation sur la carte : Toulouse
Géolocalisation sur la carte : France

Situation et accès

Voies rencontrées

La boulevard Jean-Brunhes rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :

Transports

Le boulevard Jean-Brunhes est parcouru et desservi, sur toute sa longueur, par la ligne de bus 66. Au sud, le long de l'avenue de Grande-Bretagne, se trouvent également les arrêts de la ligne de bus 45 et plus loin, place de la Patte-d'Oie, la station de métro du même nom, sur la ligne .

Il existe plusieurs stations de vélos en libre-service VélôToulouse le long de l'avenue ou à proximité immédiate : les stations no 137 (68 boulevard Jean-Brunhes), no 138 (3 boulevard Jean-Brunhes) et no 246 (29 boulevard Richard-Wagner).

Odonymie

Jean Brunhes vers 1900.

Le boulevard porte le nom de Jean Brunhes (1869-1930), géographe né à Toulouse, au no 56 quai de Tounis. Élève de l'École normale supérieure, agrégé d'histoire et géographie, il devient lui-même professeur à l'université de Fribourg, puis à celle de Lausanne, où il enseigne la « géographie humaine ». En 1912, il obtient une chaire de géographie humaine au collège de France, financée par le philanthrope Albert Kahn, qui lui confie également la direction scientifique des Archives de la Planète[1].

Lors de l'aménagement du mur d'octroi, le long des actuels boulevards Déodat-de-Séverac, Gabriel-Koenigs et Jean-Brunhes, le chemin qui le longe est simplement désigné comme le chemin de ronde de l'octroi. Ce n'est qu'en 1940, avec la disparition du mur d'octroi et l'aménagement des boulevards actuels que la municipalité d'Antoine Ellen-Prévot se préoccupa de lui donner un nom[1].

Notes et références

  1. Salies 1989, vol. 1, p. 192.

Voir aussi

Bibliographie

  • Pierre Salies, Dictionnaire des rues de Toulouse, 2 vol., éd. Milan, Toulouse, 1989 (ISBN 978-2-8672-6354-5).

Articles connexes

Liens externes

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