Brainstorm (film)
Brainstorm est un film américain réalisé par Douglas Trumbull et sorti en 1983.
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Titre original | Brainstorm |
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Réalisation | Douglas Trumbull |
Scénario |
Philip Frank Messina Robert Stitzel d'après l'histoire de Bruce Joel Rubin |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
AJF Productions MGM SLM Entertainment |
Pays de production | États-Unis |
Genre |
Film fantastique Science-fiction |
Durée | 106 min |
Sortie | 1983 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Synopsis
Deux brillants scientifiques, Lillian Reynolds et « Mike » Brace, réussissent, après des années de recherche, à mettre au point une sorte de magnétoscope qui permet d'enregistrer toutes les émotions et les sensations (les 5 sens) ressenties par un être humain. De la même façon, la bande enregistrée permet à une tierce personne de revivre ces mêmes sensations et même au-delà de ce que les savants ont imaginé : les souvenirs enfouis au plus profond des neurones du cerveau humain. Comme toute invention, elle a un potentiel dangereux et c'est ce qui intéresse très vite l’armée au grand dam de la puriste et intègre savante qu’est Lilian. Mike, séparé de son épouse Karen qui travaille au service design du même centre de recherches, vit une relation amoureuse avec Lilian, tous deux portés par la ferveur de leur invention. Un soir où Lilian, chercheuse inlassable, travaille solitairement et tardivement dans son laboratoire, elle est soudainement victime d’une crise cardiaque. Submergée par la douleur, elle n’arrive pas à composer le numéro de téléphone de Mike, mais, en savante forcenée, a le réflexe de déclencher l’enregistrement de sa mort. Toutes les captations, et a priori, la dernière de Lilian, sont espionnées par les militaires avec la complicité du directeur du centre Alex Terson pour un hideux projet de lavage de cerveau appelé « Brainstorm ». Mike, qui veut visionner la bande-testament de Lilian, se heurte au refus d’Alex qui le congédie. Avec l’aide de Karen, il monte un stratagème pour visionner à distance le précieux enregistrement en détraquant les systèmes de sécurité du centre de recherches…
Fiche technique
- Titre original : Brainstorm
Titre québécois: Le Project-Brainstorm
- Réalisation : Douglas Trumbull
- Assistants réalisation : Patrick Cosgrove, Brian E. Frankish, Robert Jeffords, Eugene Mazzola, David McGiffert
- Scénario : Philip Frank Messina, Robert Stitzel d'après l'histoire de Bruce Joel Rubin
- Direction artistique : David Snyder
- Décors : John Vallone, Linda DeScenna, Tom Pedigo
- Costumes : Donfeld
- Photographie : Richard Yuricich
- Effets spéciaux : Don Baker
- Son : Philip Rogers, Teri E. Dorman, Victoria Rose Sampson, William A. Sawyer
- Montage : Freeman A. Davies, Edward Warschilka
- Musique : James Horner
- Producteur : Douglas Trumbull
- Producteurs exécutifs : Jack Grossberg, Joel L. Freedman
- Sociétés de production : AJF Productions, MGM, SLM Entertainment
- Sociétés de distribution : MGM, Paramount Pictures France
- Budget : 15 millions $
- Pays d'origine : États-Unis
- Langue originale : anglais
- Format, couleur par Metrocolor :
- Version 35 mm 2.35:1 Panavision — son Dolby stéréo
- Version 70 mm 2.20:1 Super Panavision — son stéréo 6 pistes
- Genre : film fantastique, science-fiction
- Durée : 106 minutes
- Dates de sortie : ,
- (fr) Classification CNC : tous publics (visa d'exploitation no 57914 délivré le )
Distribution
- Christopher Walken (VF : Bernard Tiphaine) : « Mike », le docteur Michael Anthony Brace
- Natalie Wood : Karen Brace
- Louise Fletcher : le docteur Lillian Reynolds
- Cliff Robertson : Alex Terson
- Jordan Christopher : Gordy Forbes
- Donald Hotton : Landan Marks
- Alan Fudge : Robert Jenkins
- Joe Dorsey : Hal Abramson
Distinctions
Récompenses
- Académie des films de science-fiction, fantastique et horreur 1984 :
- Saturn Award de la meilleure actrice à Louise Fletcher.
- Saturn Award de la meilleure musique à James Horner.
Nominations
- Académie des films de science-fiction, fantastique et horreur 1984 :
- Nomination au Saturn Award du meilleur film de science-fiction.
- Natalie Wood nommée pour le Saturn Award de la meilleure actrice dans un second rôle.
- Douglas Trumbull nommé pour le Saturn Award du meilleur réalisateur.
- Nomination pour le Saturn Award des effets spéciaux.
- Festival international du film fantastique d'Avoriaz 1984 : Douglas Trumbull nommé pour le Grand prix.
- Prix Hugo 1984 : Douglas Trumbull (réalisateur), Philip Frank Messina et Robert Stitzel (scénaristes), et Bruce Joel Rubin (histoire), nommés pour le prix de la meilleure conception dramatique.
Production
Casting
- Dernier film de Natalie Wood, morte noyée avant de terminer le film, ce qui contraignit Douglas Trumbull, confronté aux assureurs, à recourir à quelques artifices pour insérer les derniers plans où elle devait apparaître.
Tournage
- Début des prises de vue : fin septembre 1981 (six semaines de tournage en extérieurs)[1].
- Extérieurs en Caroline du Nord : Outer Banks, Raleigh, Durham, Pinehurst, Research Triangle Park, Kill Devil Hills[2].
- Douglas Trumbull voulait tourner le film avec le procédé showscan qu'il avait mis au point, utilisant 60 images par seconde, mais ceci ne se réalisa pas vu le coût trop élevé[1].
- Natalie Wood décèdera le 21 novembre 1981, quelques semaines avant la fin du tournage. Sa jeune sœur Lana Wood sera engagée comme doublure pour terminer les scènes où elle devait apparaître[3].
Thèmes et contexte
Le film prévaut par le portrait de la scientifique Lilian Reynolds, incarnée par Louise Fletcher en chercheuse invétérée léguant à son partenaire l’enregistrement de sa mort, lui révélant ainsi les ultimes sensations d’un corps et d’un cerveau qui s’éteint, puis l’envol d’une âme, fantastique et poétique théorie des scénaristes. Les effets spéciaux deviennent alors secondaires, le thème le plus intéressant est la performance de l'ingénieux système qui mémorise les sensations les plus secrètes du cerveau humain, ce qui permet notamment au couple Mike-Karen (Walken-Wood) de revivre ses émotions enfouies et toujours intactes. Le couple dépasse les contingences humaines pour s’allier pour découvrir, coûte que coûte, le legs scientifique et affectif fait par Lilian, non seulement à Mike, mais aussi à l’humanité bienfaisante. L’humour s’allie à l’action dans le centre de recherche déglingué où les gardiens menacent les robots devenus fous comme des êtres humains. Outre la prestation remarquable de Louise Fletcher, Natalie Wood est très émouvante dans son ultime rôle, épouse définitivement dévouée à son mari et, par là même, à la femme qu’il a aimé. Christopher Walken est totalement crédible en savant transfiguré par son voyage par procuration au pays des âmes mortes.
Autour du film
- Le film de science-fiction Strange Days de Kathryn Bigelow reprend la trame du film quant au dispositif technique d'enregistrement des émotions.
Notes et références
- Source : The TCM Movie Database États-unis.
- Source : IMDb.
- (en) Steven Bryan, « Movie Memorials: How Hollywood Honors Its Fallen », Yahoo Movies, Yahoo!, (consulté le )
Liens externes
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