Brancaleone s'en va-t-aux croisades
Brancaleone s'en va-t-aux croisades (Brancaleone alle crociate) est une épopée bouffonne italo-algérienne réalisée par Mario Monicelli en 1970.
Titre original | Brancaleone s'en va-t-aux croisades |
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Réalisation | Mario Monicelli |
Scénario |
Agenore Incrocci Furio Scarpelli Mario Monicelli |
Acteurs principaux | |
Pays de production |
Italie Algérie |
Genre | Comédie |
Durée | 116 min |
Sortie | 1970 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Le film fait suite à L'Armée Brancaleone qui est sorti en 1966.
Synopsis
Dans l'Italie médiévale, le chevalier Brancaleone dirige une petite compagnie sur le chemin des croisades. Ils atteignent un rivage, traversent et croient avoir traversé l'océan, mais les eaux se révèlent n'être qu'un petit lac. Sans se décourager, ils passent à autre chose. Les partisans d'un pape nouvellement élu abattent la presque totalité des troupes de Brancaleone, considérés comme hérétiques et les enterrent à l'envers. Il fait partie des rares survivants et la mort personnifiée par un personnage à la Bergman lui accorde un sursis afin qu'il puisse mourir dignement. Il reprend chemin et empêche un guerrier allemand de noyer un bébé dans un panier. L'enfant est le fils du roi, que son frère Turon voulait renverser et éliminer le successeur. L'Allemand intègre l'équipe de Brancaleone, il sauve ensuite la sorcière Tiburzia du bûcher, puis la troupe fait la rencontre d'une lépreuse couverte de bandelettes et de clochettes. Brancaleone doit ensuite arbitrer la rivalité entre les papes Grégoire et Clément, pour ce faire, Brancaleone doit marcher sur un chemin de braises. Il le fait mais pour se soulager de ses brûlures au pied, il se jette dans un fleuve alors qu'il ne sait pas nager, il est sauvé par le lépreux qui se révèle être Berthe d'Avignon, charmante aristocrate, qui lasse de se faire violer par tout le monde a choisi ce déguisement. Son apparition réveille la jalousie de Tiburzia, la sorcière. A Jérusalem, le roi reprend son fils, et Tiburzia doit prouver qu'elle est bien une sorcière. La situation militaire est dans l'impasse. Le roi des Maures suggère un combat cinq à cinq, le vainqueur devant décider de la vie et de la mort des vaincus. A la dernière seconde, Brancaleone est sur le point de gagner le combat, mais Tiburzia lui fait tomber une noix de coco sur le crâne à l'aide de sa sorcellerie, par jalousie en raison de ses projets de mariage avec Berthe. Les chrétiens sont exterminés, et Brancaleone échappe à la mort uniquement parce que Tiburzia se sacrifie par amour pour lui.
Fiche technique
- Titre : Brancaleone s'en va-t-aux croisades
- Titre : Brancaleone s'en va-t’aux croisades (France[1], graphie fautive)
- Titre original : Brancaleone alle crociate
- Réalisation : Mario Monicelli, assisté de Carlo Vanzina
- Scénario : Agenore Incrocci, Furio Scarpelli, Mario Monicelli
- Musique : Carlo Rustichelli
- Photographie : Aldo Tonti
- Montage : Ruggero Mastroianni
- Effets spéciaux : Armando Grilli
- Pays d'origine : Italie Algérie
- Genre : Comédie
- Durée : 116 minutes
- Dates de sortie : 1970
Distribution
- Vittorio Gassman (VF: Jean-Claude Michel): Brancaleone da Norcia, un pseudo chevalier qui, accompagné par son armée d'éclopés, cherche un destin glorieux en Terre sainte
- Stefania Sandrelli: Tiburzia da Pellocce, une jeune sorcière que Brancaleone a sauvée du bûcher et qui le suit par amour
- Adolfo Celi: Goemondo, le roi de Sicile parti à Jérusalem combattre l'hérétique
- Sandro Dori: Rozzone
- Beba Loncar: la princesse Berthe d'Avignon (Berta d'Avignone)
- Luigi Proietti: le pénitent immonde / Saint Colombin (Santo Colombino) / la Mort
Distinctions
Récompense
- Grand prix du Festival de Chamrousse 1977
Analyse
Références à d'autres œuvres
Le film comporte quelques références cinématographiques :
- Le personnage de la mort est-il inspiré du Septième Sceau d'Ingmar Bergman.
- La coiffure du Gassman est celle de Toshirō Mifune dans Les Sept samouraïs d'Akira Kurosawa.
Autour du film
- La popularité de ces deux films fut telle que l’expression « Armata Brancaleone » est passée dans le langage populaire pour désigner une armée de bras-cassés.
Notes et références
- https://www.imdb.com/title/tt0065489/releaseinfo#akas . Consulté le 20 février 2016.
Liens externes
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Allociné
- Cinémathèque québécoise
- (en) AllMovie
- (en) Internet Movie Database
- (de) OFDb
- (en) Rotten Tomatoes
- (mul) The Movie Database
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