Brigade anticommando
La brigade anti-commando[1] ou BRI-anti-commando (que l'on désigne aussi BRI-BAC — ou « BRI en formation BAC » — pour la différencier des brigades anticriminalités[2]) est une formation temporaire activée par la préfecture de police de Paris (PP) à l'occasion d'événements exceptionnels (attaque terroriste, prise d'otages massive, retranchement de malfaiteurs etc.). Elle est constituée par la brigade de recherche et d'intervention de la préfecture de police (BRI-PP) avec le renfort d'autres formations de la PP.
Ne pas confondre avec les brigades anti-criminalité, qui dépendent aussi de la Police nationale.
Pour les articles homonymes, voir BAC.
Brigade anticommando | ||
Logo de la brigade anti-commando | ||
Écusson de la brigade anti-commando | ||
Création | 1972 | |
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Pays | France | |
Branche | Police nationale | |
Elle est l'une des composantes de la force d'intervention de la Police nationale (FIPN) (lorsque cette dernière formation est activée) avec le RAID (Recherche, assistance, intervention, dissuasion).
Historique
Au lendemain de la prise d'otages des Jeux olympiques de Munich, les autorités françaises constatent qu’il n’existe aucune unité formée pour traiter ce type de situation d’urgence. À Paris, la préfecture de police forme alors, dès 1972, la brigade anti-commando qui, avec le premier GIPN, créé la même année à Marseille, constitue la plus ancienne unité d'intervention française[3].
Missions et organisation
La brigade anti-commando de la préfecture de police est placée sous l'autorité du chef de la brigade de recherche et d'intervention de la direction régionale de la police judiciaire de Paris. Ses missions et son organisation sont définies par arrêté du préfet de police. À la demande du directeur général de la police nationale, elle peut être appelée à intervenir dans l'ensemble du territoire national, sur décision du préfet de police[4].
Le chef de la BRI-PP (normalement un commissaire divisionnaire) assume la direction de la brigade anti-commando lorsque cette dernière est activée. À noter que l'intervention n'est que l'une des missions de la BRI-PP, qui est une unité permanente de police judiciaire, alors qu'elle est la mission principale de la brigade anti-commando.
En cas d'activation de la Force d'intervention de la Police nationale, cette dernière est placée sous l'autorité du chef du RAID, sauf sur le territoire parisien où la BRI-PP est prioritaire et dirige les opérations.
Notes et références
- On trouve fréquemment l'orthographe anti-commando mais la règle communément admise est que les mots commençant par anti- ne prennent pas de trait d’union sauf dans quelques cas bien spécifiques (voir notamment Wiktionnaire https://fr.wiktionary.org/wiki/anti-
- Jean-Marc Tanguy - La BRI : le couteau suisse du « 36 ». Police-pro n°15. Mai-juin 2009.
- La Gendarmerie nationale forme de son côté deux unités d'intervention en 1973 : l'ECRI (équipe commando régionale d'intervention) à Maisons-Alfort (Val-de-Marne) et le GIGN à Mont-de-Marsan (Landes). Les deux unités deviennent opérationnelles en 1974 en tant que GIGN 1 et GIGN 4 et fusionnent en 1976 sous l'appellation de GIGN.
- Arrêté du 5 janvier 2011 relatif aux missions et à l'organisation des services composant la force d'intervention de la police nationale et portant dispositions sur l'affectation et l'aptitude professionnelle de leurs agents - voir lien externe ci-dessous
Articles connexes
Liens externes
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