Bristol BE.25 Orion
Le Bristol BE.25 Orion était un turbopropulseur à double corps britannique, conçu par Bristol Aero Engines et prévu pour être utilisé sur les dernières versions du Bristol Britannia et du Canadair CL-44. Même si le moteur fut produit et fit l'objet d'un programme de développement complet, le BE.25 Orion fut abandonné en 1958 par le Ministry of Supply britannique. À ce moment-là, l'intérêt envers les avions turbopropulsés commençait à baisser, essentiellement à cause de l'introduction des avions de ligne Boeing 707 et Douglas DC-8 en service civil[1].
Bristol BE.25 Orion | |
L'Orion aurait dû propulser le Canadair CL-44 (Ici un CL-44D4-2 de la compagnie indonésienne Bayou, pris en photo dans les années 1980). | |
Constructeur | Bristol Aero Engines |
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Premier vol | 1956 |
Utilisation | • Bristol Britannia • Canadair CL-44 |
Caractéristiques | |
Type | Turbopropulseur à double corps et turbine liée |
Longueur | 2 852 mm |
Diamètre | 1 041 mm |
Masse | 1 429 kg |
Composants | |
Compresseur | • 7 étages BP • 5 étages HP |
Chambre de combustion | 10 chambres séparées |
Turbine | • 1 étage HP • 3 étages BP |
Performances | |
Puissance maximale | 5 150 ch soit 3 840 kW |
Taux de compression | 10:1 |
Débit d'air | 37 kg/s |
Conception et développement
Un étage de turbine à haute-pression entraînait cinq étages de compresseur axiaux, tandis-que trois étages de turbine basse-pression entraînaient en même-temps sept étages de compresseur basse-pression et l'hélice, via un réducteur à engrenages. Toutefois, comme le Rolls-Royce RB.109 Tyne, l'Orion utilisait une turbine liée, alors que son prédécesseur, le Bristol Proteus, était doté d'une turbine libre. La chambre de combustion utilisait des « boîtes à flamme » (Flame cans) séparées.
L'une des particularités de l'Orion était une limitation de puissance[2], partant d'une puissance thermodynamique de 9 000 ch au niveau de la mer, pour retomber à une puissance constante de 5 150 ch jusqu'à 5 000 m d'altitude.
Le projet Orion fut abandonné en , après avoir coûté 4,75 millions de livres sterling[3].
Applications
Notes et références
- (en) Gunston 1989, p. 35
- (en) « British aero engines 1956 », Flight magazine, Flight Global/Archives, vol. 70, no 2484, , p. 388 (lire en ligne [PDF])
- (en) « Cancelled projects: the list up-dated », Flight magazine, Flight Global/Archives, vol. 92, no 3049, , p. 262 (lire en ligne [PDF])
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- (en) Bill Gunston, World encyclopaedia of aero engines, Wellingborough New York, N.Y, P. Stephens Distributed by Sterling Pub. Co, , 192 p. (ISBN 978-1-852-60163-8, OCLC 21117189, présentation en ligne)
Liens externes
- (en) Stanley Hooker, « The Supercharged Turboprop », Flight magazine, Flight Global/Archives, vol. 67, no 2414, , p. 545 (lire en ligne [PDF])
- (en) « Orion », Flight magazine, Flight Global/Archives, vol. 70, no 2492, , p. 677 (lire en ligne [PDF])
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