Bru (eau minérale)

Déjà connue par les Romains au I^er siècle de notre ère, la source de Bru a fait l'objet d'une exploitation industrielle depuis 1903[3]. L'eau minérale qui y est extraite est naturellement pétillante. Depuis 2002, une nouvelle usine exploite cette source d’eau ferrugineuse naturellement gazeuse. L’eau de cette source est acheminée par un pipeline partant de la source et du site de l’ancienne usine, aujourd’hui démantelée, pour alimenter le nouveau site de production situé sur les hauteurs de Lorcé, à proximité de l’autoroute E25. En 2004, cette nouvelle usine emploie 50 personnes et produit 40 millions de litres par an.

Site de production de Bru, à Lorcé.

Les caractéristiques de la composition de l'eau de Bru sont[4] :

• 8 mg/l de sodium
• 1,5 mg/l de potassium
• 21 mg/l de calcium
• 19 mg/l de magnésium
• 4 mg/l de chlore
• 5 mg/l de sulfate
• > 0,2 mg/l de nitrate
• 180 mg/l de bicarbonate
• 19 mg/l de dioxyde de silicium
• 160 mg/l de résidu sec
• 4,4 g/l de dioxyde de carbone naturel

Durant son voyage au cœur des sous-sols rocheux de Stoumont d'une cinquantaine d'années, la Bru descend jusqu'à 600 mètres de profondeur pour rentrer en contact avec les roches carbonatées avant de remonter à 50 mètres sous le sol par la pression de ce dernier[5].

L'eau ainsi obtenue est extrêmement ferrugineuse et des dépôts rougeâtres sont présents. C'est pourquoi l'eau est séparée en usine de son gaz carbonique, ce qui permet de retirer le fer de l'eau avant de réintroduire le CO₂ pour obtenir le produit final[5].