Bruce Joyner

Bruce Joyner est un chanteur de rock et organiste américain né en 1956 à Valdosta, petite ville de Géorgie[1],[2].

Bruce Joyner
Naissance
Valdosta, Géorgie
États-Unis
Activité principale Chanteur, organiste et compositeur
Genre musical Rock 'n' roll, rockabilly, Garage rock
Labels New Rose, Bomp! Records, Closer

Biographie

Il grandit en Géorgie où sa mère tient un bar. Grâce au jukebox, il écoute Elvis Presley, Chuck Berry, Bo Diddley, Roy Orbinson, Ray Charles, James Brown et plus particulièrement Buddy Holly qui le marque durablement[3]. Tout au long de sa carrière, il revendique son appartenance à cette région du sud des États-Unis et l'influence du swamp des marais de l'Okkefenokee[4]. Durant son enfance et son adolescence, il est victime de plusieurs accidents : il avale du révélateur photographique qui atteint sa voix, puis perd un œil à l'âge de 6 ans[2]. À 14 ans, il est victime d'un grave accident de voiture qui le laisse partiellement paralysé. Sur scène, il sera contraint de jouer assis ou de se déplacer à l'aide de béquilles.

À la fin des années 1970, il part à Los Angeles où il fonde The Unknowns, groupe qui joue un rockabilly rapide avec un son garage.

À la suite de la séparation de The Unknowns en 1982, Bruce Joyner réalise plusieurs albums parfois en solo, parfois accompagné par différents groupes (The Plantations, The Tinglers, The Reconstruction, Atomic Clock). De manière générale, le son et les compositions sont influencés par le rock des années 1950, notamment avec le son des guitares Mosrite accompagné de fortes réverbérations[5]. Cependant, sur certains albums comme Hot Georgia nights, on note aussi une ouverture à d’autres style musicaux comme le reggae et le ska[3].

Bruce Joyner présente la particularité d'être davantage connu en France qu'aux États-Unis, ce qui explique sa signature pour des labels français (Closer, New Rose)[4].

Discographie

Album

  • avec The Unknowns
  • avec The Plantations
  • en solo
  • avec The Tinglers
    • 1990 Beyond the dark (New Rose)
  • avec The Reconstruction
    • 2010 Elements (Haunted Lake Records)
  • avec The Atomic Clock
    • 2013 The devil is beating his wife (Closer)

Notes et références

  1. « Bruce Joyner, le soldat inconnu », sur Songazine (consulté le )
  2. Jacques Becker, « Bruce Joyner, l’indestructible », sur Handimarseille (consulté le )
  3. Frank Beeson, « Georgia on my mind », Nineteen, no 11, , p.18-20. (lire en ligne)
  4. Serge Kagansky, « Swamp », Les Inrockuptibles, no 28, , p.53-58.
  5. Fank Beeson, « L'esclave... et l'émotion », Nineteen, no 2, , p.40-41. (lire en ligne)
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