Bruges (Pyrénées-Atlantiques)
Bruges est une ancienne commune française du département des Pyrénées-Atlantiques. Le , la commune fusionne avec Capbis et Mifaget pour former la nouvelle commune de Bruges-Capbis-Mifaget sous l'égide de la loi Marcellin[1].
Pour les articles homonymes, voir Bruges.
Nom officiel |
Bruges |
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Pays | |
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Zone |
zone de défense et de sécurité Sud-Ouest (d) |
Division territoriale française | |
Région | |
Département |
Statut |
Commune française (jusqu'au ) |
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Remplacé par | |
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Dissolution |
INSEE |
64148 |
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Toponymie
À l'instar de nombreuses autres villes neuves fondées à la même époque, Bruges emprunte son nom à une ville prestigieuse, Bruges en Flandre-Occidentale, comme gage du succès de son développement[2].
Le toponyme Bruges apparaît sous les formes Brutges (1360[3], titres de Bruges[4]) et Brudges (1580[3], titres de Béarn[5]).
Les habitants de Bruges étaient surnommés lous pélacas ('pêle-chiens') parce que, dit-on, certains d'entre eux avaient pris l'habitude, pendant les périodes de disette, de faire subir aux chiens le même sort qu'aux porcs. Une autre version dit que les Brugeois tuaient des porcs si maigres qu'ils ressemblaient à des chiens, ce dont les voisins d'Asson, peut-être plus riches, se moquaient.
Histoire
La bastide de Bruges fut fondée en 1357 par Bertrand de Pujols, lieutenant général de Gaston Fébus, vicomte de Foix Béarn. Le nom de Bruges provient vraisemblablement de la ville flamande de Bruges où Gaston Fébus séjourna la même année, avant de s'embarquer et participer en Prusse à une croisade avec les Chevaliers Teutoniques[6].
Au XIXe siècle (1834 et 1855): plus de 200 personnes décèdent à Bruges lors des deux importantes épidémies de choléra qui déferlent dans le département.
À la fin du XIXe siècle : Bruges connait un épisode industriel de fabrication de sandales qui prend de l’importance, au XXe siècle, entre les deux guerres. Trois usines et de nombreux petits fabricants indépendants emploient une main d’œuvre qualifiée, réputée et très nombreuse. Cette filière disparait définitivement à la fin des années 1960.
Politique et administration
Population et société
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- La bastide de Bruges.
- L’église Saint-Martin[8] inscrite partiellement aux monuments historiques, date du XVe siècle. Elle recèle un guéridon[9], classé, du début du XVIIIe siècle.
Notes et références
Notes
Références
- no 71-588 du . Arrêté Préfectoral du 22 décembre 1972 portant sur la fusion des communes de Bruges, Capbis et Mifaget
- Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Toponymie gasconne, Éditions Sud Ouest, coll. « Sud Ouest Université », , 128 p. (ISBN 978-2-87901-093-9).
- Paul Raymond, Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque
- Titres de Bruges - Archives de la mairie de Bruges
- Titres de la vicomté de Béarn - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- Jean-Baptiste Laborde, « La fondation de la bastide de Bruges en Béarn », Revue historique et archéologique du Béarn et du Pays Basque, , p. 209 (lire en ligne )
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Bruges », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- « L'église Saint-Martin », notice no IA64000600, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Le guéridon de l'église Saint-Martin », notice no PM64000108, base Palissy, ministère français de la Culture
Voir aussi
Article connexe
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