Build Back Better World
Build Back Better World parfois aussi appelé B3W une initiative économique prévue par les États-Unis et annoncée au préalable dans le cadre du Groupe des Sept (G7) en juin 2021 à Carbis Bay, en Angleterre. Cette initiative américaine est conçue pour fournir une alternative au proje de la Nouvelle route de la soie lancé par la Chine, pour le développement des infrastructures des pays à revenu faible ou intermédiaire. Le président Biden doit encore lancer officiellement l'Initiative dans le courant de l'année. Le G7 ont annoncé la création d’un fonds doté de 600 milliards d'euros. Objectif : financer des projets d’infrastructures dans les pays en développement, notamment en Afrique[1],[2],[3],[4].
Pour les articles homonymes, voir Build Back Better Plan.
Objectifs
Dirigée par les États-Unis, l'initiative vise à s'attaquer à l'infrastructure d'une valeur de 600 milliard d'euros dont les pays en développement ont besoin d'ici 2035[5].
L'initiative vise à catalyser le financement d'infrastructures de qualité du secteur privé et encouragera les investissements du secteur privé qui soutiennent « le climat, la santé et la sécurité sanitaire, la technologie numérique, ainsi que l'égalité des sexes et l'égalité ».
L'initiative s'appuie sur le réseau Blue Dot, une collaboration cooptée qui vise à construire un réseau mondial grâce à un financement basé sur des prêts pour construire des routes, des ponts, des aéroports, des ports, des centrales électriques.
Désireux d'impliquer leurs alliés dans la rivalité stratégique qui oppose les États-Unis à la Chine, Joe Biden a convaincu le G7 de lancer cette initiative, baptisée Build Back Better (B3W, Reconstruire le monde en mieux en français) qui doit permettre des d'investissements massifs dans les pays en développement. Un domaine dans lequel les chinois tissent leur influence à coups de milliards de dollars.[6]
- Un partenariat axé sur les valeurs.
- Une bonne gouvernance et des normes solides.
- Une initiative respectueuse du climat.
- Partenariats stratégiques.
- Mobiliser les capitaux privés via le financement du développement.
- Accentuer l’impact des finances publiques multilatérales.[5]
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
- 2022.https://www.jeuneafrique.com/1360814/economie/infrastructures-africaines-quand-le-g7-sen-mele/
- https://www.courrierinternational.com/revue-de-presse/economie-le-g7-fait-front-commun-pour-contrer-la-nouvelle-route-de-la-soie-chinoise
- https://www.zonebourse.com/amp/actualite-bourse/Avec-la-Chine-en-point-de-mire-Biden-prevoit-un-engagement-de-150-millions-de-dollars-envers-les-di--40421299/?utm_medium=RSS&utm_content=20220513
- https://www.capital.fr/economie-politique/g7-le-plan-mondial-sur-les-infrastructures-au-coeur-des-debats-1406767?amp
- https://www.state.gov/translations/french/le-president-biden-et-les-dirigeants-du-g7-lancent-le-partenariat-build-back-better-world-b3w/
- https://amp.france24.com/fr/info-en-continu/20210616-le-plan-mondial-du-g7-sur-les-infrastructures-face-%C3%A0-une-myriade-d-obstacles
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