César-Henri Boscal de Réals
César-Henri Boscal de Réals, dit le « chevalier de Réals[1] », né le à Rochefort et mort le [2] à Daoulas dans le Finistère[3], est un officier de marine français du XVIIIe siècle. Il sert dans la Marine royale pendant la guerre d'indépendance des États-Unis et termine sa carrière avec le grade de chef d'escadre.
César-Henri Boscal de Réals | ||
Surnom | Chevalier de Réals | |
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Naissance | à Rochefort |
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Décès | 17 octobre 1795 (à 72 ans) à Daoulas |
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Origine | Français | |
Allégeance | Royaume de France | |
Arme | Marine royale française | |
Grade | Chef d'escadre | |
Années de service | 1741 – 1782 | |
Conflits | Guerre de Sept Ans Guerre d'indépendance des États-Unis |
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Distinctions | Chevalier de Saint-Louis Chevalier de Cincinnati |
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Famille | Boscal de Réals | |
de gueules au chêne d'argent surmonté d'une fleur de lys d'or | ||
Biographie
Origines et famille
César-Henri Boscal est le fils de Pierre-Charles Boscal de Réals (1680-1752), officier de la Marine royale, et de sa deuxième femme, Anne Legoux de Périgny (né v. 1695). Ses deux parents se marient le à La Rochelle. Il descend des Boscal de Réals, une famille de la noblesse saintongeaise[4] ayant fourni un grand nombre d'officiers à la Royale depuis plusieurs générations. Son père et son grand-père, Charles-César Boscal de Réals (1645-1697), servent dans la Marine royale et parviennent tous deux au grade de capitaine de vaisseau.
Carrière dans la Marine royale
Il entre à son tour dans la Marine royale et intègre une compagne de gardes de la Marine en 1741, à l'âge de 17 ans. Il connaît la carrière classique des jeunes officiers issus de la noblesse.
Fait chevalier de Saint Louis en 1760[5], il est promu capitaine de vaisseau en 1771.
Pendant la guerre d'indépendance des États-Unis, il participe à plusieurs combats sous les ordres du comte d'Orvilliers, ce qui lui vaudra d'être admis dans l'Ordre de Cincinnatus. Le , à la bataille d'Ouessant il commande le vaisseau le Palmier, de 74 canons, dans l'avant-garde de la flotte placée sous les ordres du comte d'Orvilliers. L'issue du combat est indécise. L'année suivant il reçoit le commandement du Conquérant (80)[5]. Il est promu au grade de chef d'escadre au département de Brest en 1781. Il reçoit en 1782 une pension de 3 600 livres sur le Trésor royal.
Il est initié à la franc-maçonnerie dans les années 1740-1750 et participe à la fondation de La Loge de la Marine en 1775 à Brest[6].
Sous la Révolution française, il est emprisonné à Landerneau, puis gardé à vue à Daoulas où il meurt le [7] ou le [6], à l'âge de 72 ou 73 ans.
Mariage et descendance
Il épouse en 1762 Marie Josèphe Moutier des Longchamps. De cette union naissent :
- Marie Henriette, épouse de Charles Bardet des Gléreaux, lieutenant de vaisseau guillotiné comme contre-révolutionnaire, puis de Louis Casimir Causse de Vallongues, capitaine de vaisseau
- Charles César, lieutenant de vaisseau
- Marie Josèphe Charlotte, épouse de Toussaint de Charbonneau de La Moricière
- Charles-Marie-Henri, capitaine au régiment de Bresse, marié avec Jeanne Henriette Salomé de La Tullaye
- Élise, épouse de Louis Abaquesné de Parfouru
- Désiré
- Marie Arnolde Rose
Notes et références
- À partir de 1760, date de son admission dans l'Ordre de Saint-Louis
- 25 vendémiaire an IV
- Archives départementales du Finistère, Décès Daoulas, cote 3E 58/16/3-an IV, vue 2 / 6
- Louis de La Roque écrit : « La famille de Boscal désignée dans divers auteurs nous les noms de Bousquat, Bousquet et Bscal est originaire du diocèse de Béziers ou elle a possède très anciennement la terre de Réals, située dans la commune de Murviel. Elle fut maintenue dans sa noblesse en Languedoc par jugement souverain de M. de Bezons du 6 oct. 1670 (Armor. de Languedoc I, 99). Deux branches de cette famille ont été maintenues dans les généralités de Bordeaux et de La Rochelle le 15 sept. 1610 et le 5 nov. 1699 devant MM. Begon et d'Aguesseau. La filiation authentique est établie depuis Guy Boscal de Reals vivant en 1352 […]. » Louis de La Roque, 1861, p. 7-9
- de La Jonquière 1996, p. 249
- Dictionnaire des marins francs-maçons, p. 76
- geneanet.org
Voir aussi
Sources et bibliographie
- Christian de La Jonquière, Officiers de Marine aux Cincinnati, Éditions de Poliphile,
- Christian de La Jonquière, Les Marins français sous Louis XVI : guerre d'indépendance américaine, Muller, , 294 p., p. 249
- Louis de La Roque, Annuaire historique et généalogique de la province de Languedoc, Paris, E. Dentu, , 144 p., p. 7-9
- Association ponantaise d'histoire maritime, Dictionnaire des marins francs-maçons, gens de mer et professions connexes aux XVIIIe, XIXe et XXe siècles : travaux de la loge maritime de recherche La Pérouse, Éditions L'Harmattan, , 571 p. (lire en ligne), p. 76
Article connexe
Liens externes
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