Césarine de nuit
Césarine de nuit est un court récit-roman d'Antoine Wauters, publié en aux éditions Cheyne, le premier non répertorié poésie.
Césarine de nuit | |
Auteur | Antoine Wauters |
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Pays | Belgique |
Genre | Roman |
Éditeur | Cheyne éditeur |
Date de parution | |
Type de média | papier |
Nombre de pages | 128 |
ISBN | 978-2-84-116-177-5 |
Présentation
La Table des cases, des matières, des cellules fermées en carré (p. 127) donne l'organisation suivante :
- Première partie : Césarine, Fabien, Des anneaux, des machines,
- Deuxième partie : Cou de Louis, L'Abandon, Toit de tôle,
- Troisième partie : Retrouvailles, L'endroit blesse, Charles, Tout sera bien.
Chaque page est constituée d'une cellule ou case au carré, avec justification à gauche et à droite, de dix à quinze lignes d'environ sept mots, soit cinquante à cent mots. Il serait plus juste de parler de poème en prose pour ce texte dur avec des mots doux (A. Wauters), un peu à la manière de Nerval ou d'Aloysius Bertrand, mais en prose sur un thème d'aujourd'hui.
Résumé
Pour Césarine, Sarine, Césarienne, une prime jeunesse au bois de son enfance, fusionnelle avec son jumeau, Fabien l'aigrelet, interrompue à douze ans, quand ils sont abandonnés, par leurs parents (Non Papa, Maman, non !, la Génisse et son Rat), avides de retrouver une liberté ailleurs : la petite ferme noire maudite, l'horrible son de la voix des parents.
Survie difficile d'enfants des rues, arrestation, enfermement à l'asile à vingt ans, résistances vaincues par médicaments et contraintes, travail imposé : pour lui, les vitres des établissements portuaires (racler, brosser, poncer, mastiquer, polir, laver, peindre...), pour elle laver les habits sales à l’eau de Javel.
Souvenirs, rêves, désirs : un jeune garçon qui lui ressemble assez et qu'elle appelle Sélim, Saül ou Jean-Bastien, selon que je suis furet, dit-elle couguar ou pire encore (p. 44). Peut-être un Charles, une Hélène...
« Or je veux de l'amour. Et qu'on me le donne frais avec une grande pincée de sel et un petit pain noir que je peux mordre, je peux lécher, je veux vivre à présent dans une maison de rêve » (p. 92, à 12, 20 ou 40 ans).