Conseil général de l'environnement et du développement durable

Le Décret n° 2022-1025 du 20 juillet 2022[2] modifiant la dénomination du CGEDD par l’Inspection générale de l’environnement et du développement durable (IGEDD) entre en vigueur au 1er septembre 2022.

Ne doit pas être confondu avec Commissariat général au développement durable.

Conseil général de l'environnement et du développement durable
Logotype du CGEDD
Histoire
Fondation
Cadre
Type
Forme juridique
Domaine d'activité
Administration publique générale
Siège
Pays
Coordonnées
48° 53′ 38″ N, 2° 14′ 24″ E
Organisation
Effectif
294[1] (2017)
Président
Organisation mère
Affiliation
Ministère de la Transition écologique (MTE)
Site web
Identifiants
SIREN
Annuaire du service public
Schéma du développement durable : à l'intersection de trois préoccupations, dites « les trois piliers du développement durable ».

Un autre décret, du 20 août 2022, redéfinit les missions, les attributions et le fonctionnement cette inspection.[3].

Historique du CGEDD

Créé par un décret du 9 juillet 2008[4](abrogé et remplacé par un décret du 2 octobre 2015[5]), complété par un arrêté pris le même jour pour son application[6], le CGEDD est issu de la fusion du Conseil général des ponts et chaussées (CGPC) et du service de l'Inspection générale de l'environnement (SIGE).

Le CGEDD était chargé de conseiller le Gouvernement dans les domaines du développement durable, des transports, du bâtiment et des travaux publics, de la mer, de l’aménagement des territoires, du logement, de l’urbanisme, de la politique de la ville et du changement climatique.

Dans ce cadre, il menait les missions d’expertise, d’audit, d’étude, d’évaluation, d’appui et de coopération internationale confiée le Gouvernement.

Il était également chargé d’une mission d’inspection générale portant sur la régularité, la qualité et l’efficacité de l’action des services de l’État placés sous l’autorité du ministre de la Transition écologique et solidaire et du ministre de la Cohésion des territoires, ainsi que des établissements publics placés sous leur tutelle.

Il siégeait en formation d’Autorité environnementale[7] pour émettre des avis et rendre des décisions sur la qualité des évaluations environnementales et la prise en compte de l’environnement par les projets et les plans-programmes soumis à son examen. Les missions régionales d’Autorité environnementale (MRAe)[8] remplissent les mêmes fonctions sur les plans-programmes, les documents d’urbanisme et certains types de projets spécifiques vis-à-vis desquels la compétence d’autorité environnementale leur a été reconnue.

Le CGEDD travaillait (devenu IGEDD, voir Inspection générale de l'environnement et du développement durable) en liaison étroite avec les autres inspections générales et conseils généraux, notamment :

Le bureau d'enquêtes sur les accidents de transport terrestre (BEA-TT) et le Bureau d'enquêtes et d'analyses pour la sécurité de l'aviation civile (BEA Aviation civile) étaient placés auprès du vice-président du CGEDD, conformément aux dispositions de l'article R1621-5 du code des transports[14].

Personnalités

Les Vice-présidences

Personnalités y travaillant ou y ayant travaillé

Notes et références

  1. http://www.cgedd.developpement-durable.gouv.fr/les-chiffres-cles-2017-r143.html
  2. Décret n° 2022-1025 du 20 juillet 2022 substituant la dénomination « Inspection générale de l'environnement et du développement durable » à la dénomination « Conseil général de l'environnement et du développement durable »
  3. Décret n° 2022-1165 du 20 août 2022 portant création et organisation de l'inspection générale de l'environnement et du développement durable
  4. Décret no 2008-679 du relatif au Conseil général de l'environnement et du développement durable, JORF no 160 du 10 juillet 2008, texte no 2, NOR DEVK0815780D.
  5. Décret no 2015-1229 du relatif au Conseil général de l'environnement et du développement durable, JORF no 232 du 7 octobre 2015, p. 18169, texte no 4, NOR DEVV1515664D.
  6. Arrêté du relatif aux missions et à l'organisation du Conseil général de l'environnement et du développement durable pris pour l'application du décret no 2015-1229 du , JORF no 232 du 7 octobre 2015, p. 18175, texte no 9, NOR DEVV1515237A.
  7. autorité environnementale
  8. missions régionales d’autorité environnementale (MRAe)
  9. le Conseil général de l’Agriculture et des Espaces ruraux (CGAAER)
  10. le Conseil général de l’économie (CGE)
  11. l’inspection générale de l’Administration (IGA)
  12. l’Inspection générale des Affaires sociales (IGAS)
  13. l’inspection générale des Finances (IGF)
  14. Article R1621-5 du code des transports.
  15. « Daniel Bursaux est nommé vice-président du Conseil général de l'environnement et du développement durable », sur lexisveille.fr
  16. « Présidente du Conseil général de l'environnement et du développement durable », sur afite.org,
  17. Tristan Quinault Maupoil, « Bruno Mégret sort du bois et critique Marine Le Pen », Le Figaro, .

Liens externes

Articles connexes

  • Portail de l’environnement
  • Portail de la politique française
  • Portail du droit français
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.