Centre hospitalier universitaire Henri-Mondor
Le CHU Henri-Mondor est un hôpital de l'assistance publique (AP-HP) localisé à Créteil dans le Val-de-Marne (Île-de-France).
CHU Henri-Mondor | |
CHU Henri-Mondor | |
Présentation | |
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Coordonnées | 48° 47′ 46″ nord, 2° 27′ 12″ est |
Pays | France |
Ville | Créteil |
Adresse | 1 rue Gustave Eiffel 94010 Créteil Cedex |
Site web | http://chu-mondor.aphp.fr |
Organisation | |
Type | Centre hospitalier universitaire, établissement public |
Affiliation | Assistance publique - Hôpitaux de Paris |
Services | |
Service d’urgences | oui |
Nombre de lits | 958 |
Historique
Situé à Créteil, dans le Val-de-Marne, inauguré le 2 décembre 1969[1],[2], l'hôpital universitaire Henri-Mondor APHP a été conçu par les architectes Jean-Maurice Lafont et Jacques-Henri Riedberger. C'est un hôpital-bloc, assez caractéristique des choix architecturaux de l'époque, par opposition aux hôpitaux pavillonnaires[3]. L'établissement, qui devient un des principaux employeurs de la ville de Créteil, dispose de logements dans l'agglomération, notamment au quartier de la Habette. C'est aussi l'origine d'une communauté antillaise, les Ultramarins ayant été appelés à renforcer les services publics de métropole[3].
En 1974, Pierre Huguenard y crée le deuxième Samu de France[3],[4]. Une implantation d'un cœur artificiel de type Jarvik 7 est effectuée en 1987[5], ainsi que la première greffe de visage totale, en France, en 2010[6]. En 2011, la fermeture du service de chirurgie cardiaque est un moment envisagée. Mais les syndicats du personnel hospitalier, les médecins, la population de Créteil et de la région et les personnalités politiques locales réagissent, et cette mesure est abandonnée. Il en est de même en 2018 pour le service de greffe hépatique[3]. En août 2019, un incendie se déclare dans un bâtiment de logement appartenant à l'AP-HP, mais indépendant des bâtiments de soins. Le sinistre fait un mort et huit victimes[7].
Cet établissement hospitalier universitaire chirurgical et médical, soutenant une offre de recours et de proximité sur le territoire sud-est francilien, célèbre son cinquantième anniversaire fin 2019. Il est devenu un hôpital universitaire de référence pour un vaste territoire géographique allant du Val-de-Marne Nord et Est, à la Seine et Marne Est et Sud, et même jusqu'en Bourgogne-Franche-Comté et la région de Sens[8].
En avril 2020, alors que la pandémie de Covid-19 sévit particulièrement en France, et notamment en Ile-de-France, et que les besoins d'hospitalisation sont élevés, un nouveau bâtiment, le RBI (Réanimation, blocs, interventionnel) est inauguré avec plusieurs mois d'avance sur le calendrier initial. Construit sur pilotis du fait des risques d'inondations sur le site, il apporte une surface utile supplémentaire de 13 800 m2. Le premier niveau, non ouvert dans un premier temps, est un bloc comprenant 21 salles d'opération, avec une salle de réveil de 41 places. Les deux niveaux supérieurs comprennent des chambres de soins, soit 85 lits[1],[9].
Description
Il accueille chaque année plus de 36 000 séjours en hospitalisation complète et 56 000 en ambulatoire et allie l'expertise d'un hôpital universitaire à une mission de proximité et de recours. L'hôpital universitaire Henri-Mondor APHP est le premier centre d'urgence du Val de Marne avec plus de 77 000 passages aux urgences annuels et 9 permanences de soins labélisées par l'Agence régionale de santé (orthopédie, urologie, digestif, neuroradiologie, neurochirugie incluant grande garde, imagerie interventionnelle, trauma centre)[10].
L'hôpital Henri-Mondor APHP assure une prise en charge des cas les plus complexes par une approche multidisciplinaire et assure à ce titre un rôle de recours et d'expertise pour de nombreux hôpitaux franciliens. Le socle de son projet médical est tourné vers l'innovation et la performance.
Il compte par ailleurs huit centres de références maladies rares et onze centres de compétences[11].
Il fait partie du Groupe hospitalier universitaire (GHU) APHP. Hôpitaux Universitaires Henri-Mondor qui regroupe les établissements Albert-Chenevier, Dupuytren, Emile-Roux, Georges-Clemenceau et Henri-Mondor.
Depuis , ce GHU est dirigé par Edith Benmansour Le Lay[12]
Notes et références
- Sibylle Vincendon, « Réanimation : à Créteil, l’hôpital déploie son aile », Libération, (lire en ligne)
- « Six hôpitaux nouveaux depuis 1962 », Le Monde, (lire en ligne)
- Agnès Vives, « Créteil : Mondor, 50 ans d’innovation médicale mais bien plus qu’un hôpital », Le Parisien, (lire en ligne)
- Louis Campan, « Un double jubilé : celui du professeur Pierre Huguenard et celui du laboritisme », Urgences médicales, vol. 14, no 4, , p. 162 (DOI 10.1016/0923-2524(96)80630-8, lire en ligne [PDF])
- « Deux cœurs artificiels implantés en France », Le Monde, (lire en ligne)
- « Greffe totale de visage, une première en France, au CHU de Créteil », Le Monde, (lire en ligne)
- Agnès Vives, « Créteil : le choc au lendemain de l’incendie à Mondor », Le Parisien, (lire en ligne)
- « L'hôpital Henri-Mondor célèbre ses 50 ans », sur le site de l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris
- Agnès Vives, « Créteil : l’hôpital Mondor entre dans le XXIe siècle », Le Parisien, (lire en ligne)
- « Edito », sur revue périodique du Centre hospitalier universitaire Henri-Mondor
- « L'offre de soins », sur le site du Ministère des Solidarités et de la Santé
- « Nominations de directeurs d'hôpital : la CAPN rend près d'une trentaine d'avis », sur apmjob.com,
Voir aussi
Articles connexes
- Assistance publique - Hôpitaux de Paris
- Groupe hospitalo-universitaire de l'AP-HP
- Henri Mondor, professeur de médecine
Liens externes
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