Caïres Nègres du Pélago

Les caïres Nègres du Pélago sont un ensemble de deux cimes situées dans le haut Boréon, dans le département français des Alpes-Maritimes.

Caïres nègres du Pélago (nord et sud), baisse, puis mont Pélago, vus depuis le caïre Nègre du Mercantour.

Géographie

Altitude

2 745 m[1]

Massif

Massif du Mercantour-Argentera (Alpes)

Coordonnées

44° 07′ 57″ nord, 7° 18′ 28″ est[1]

Administration

Pays

France

Région

Provence-Alpes-Côte d'Azur

Département

Alpes-Maritimes

Ascension

Première

30 juin 1898 par Victor de Cessole et Jean Plent

Voie la plus facile

Traversée des arêtes

Géologie

Roches

Anatexites

Géolocalisation sur la carte : France

Géolocalisation sur la carte : Alpes-Maritimes

Toponymie

Le toponyme Pélago pourrait dériver des racines pel, signifiant « mont, sommet », et ag signifiant « aigu, pointu »[2].

Géographie

Les caïres Nègres du Pélago font partie du chaînon du Pélago, dont le point culminant est le mont Pélago. Ils sont constitués de deux cimes, sud (2 741 m) et nord (2 745 m) séparées par la brèche des caïres Nègres[3]. Au nord-est, la baisse des caïres Nègres sépare la cime nord de la cime de Baissette, et au nord-ouest se trouve le caïre des Erps. Les caïres Nègres du Pélago séparent le vallon des Erps (à l'ouest) du vallon Sangué (à l'est). Les caïres Nègres du Pélago sont situés dans le parc national du Mercantour. D'un point de vue géologique, les caïres Nègres du Pélago sont constitués d'anatexites[4]

Vue de la face ouest du chaînon du Pélago.

Histoire

La première ascension documentée est la traversée des arêtes, réalisée par Victor de Cessole et Jean Plent, le 30 juin 1898. La première ascension hivernale, par ce même itinéraire, a été effectué par C. Jacquin et P. Philippeau, le 24 janvier 1934.

Accès

L'accès s'effectue en général par les arêtes sommitales, depuis le sommet du mont Pélago. Du hameau du Boréon, l'itinéraire remonte le vallon des Erps, puis le versant sud-ouest du mont Pélago, jusqu'à son sommet. L'arête est ensuite parcourue par son versant est, jusqu'au caïre sud puis nord[5]^,[3].

Notes et références

« Carte IGN classique » sur Géoportail.
Daniel Georges, Mémoire des lieux : Noms de lieux dans le Comté de Nice et en Provence orientale - Racines d'une identité, Institut d'Études Niçoises, 2020, 429 p. (ISBN 978-2-490331-04-8), p. 273
Jean-Paul Gass, Guide des Alpes Maritimes - Massif du Mercantour, Alticoop Editions, 2003, 617 p. (ISBN 2-908039-05-2)
BRGM, « Saint-Martin-Vésubie / Le Boréon - Carte géologique à 1/50000 », Bureau des recherches géologique et minières,‎ 2011 (lire en ligne)
Vincent Paschetta, Haut pays niçois, Mercantour Sud : Merveilles, Haute-Roya, Haute-Vésubie, Argentera, Didier et Richard, 1981 (ISBN 2-7038-0017-7 et 978-2-7038-0017-0, OCLC 417586826, lire en ligne)

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[Géoportail-1] « Carte IGN classique » sur Géoportail.

[2] Daniel Georges, Mémoire des lieux : Noms de lieux dans le Comté de Nice et en Provence orientale - Racines d'une identité, Institut d'Études Niçoises, 2020, 429 p. (ISBN 978-2-490331-04-8), p. 273

[:1-3] Jean-Paul Gass, Guide des Alpes Maritimes - Massif du Mercantour, Alticoop Editions, 2003, 617 p. (ISBN 2-908039-05-2)

[4] BRGM, « Saint-Martin-Vésubie / Le Boréon - Carte géologique à 1/50000 », Bureau des recherches géologique et minières,‎ 2011 (lire en ligne)

[5] Vincent Paschetta, Haut pays niçois, Mercantour Sud : Merveilles, Haute-Roya, Haute-Vésubie, Argentera, Didier et Richard, 1981 (ISBN 2-7038-0017-7 et 978-2-7038-0017-0, OCLC 417586826, lire en ligne)