Café Hafa

Le Café Hafa est un café mythique situé à Tanger, au Maroc, au sommet d'une falaise surplombant la baie de Tanger. Il a ouvert en 1921 et a été visité par de nombreux écrivains et chanteurs[1].

Café Hafa

Histoire

Ouvert en 1921, le café a conservé son décor d'origine. Ce lieu a été ouvert à l'initiative d'un dénommé « Ba Mohamed ». Ce dernier a refusé toutes les offres les plus alléchantes pour conserver l'esprit simple et accueillant de son café[2].

Construit sur une falaise, le café Hafa offre une vue splendide sur l'océan. Son emplacement, son atmosphère, et son fameux thé à la menthe ont séduit bon nombre de visiteurs[3]. Parmi les plus célèbres, on compte Mohamed Choukri, Paul Bowles, Sean Connery, William S. Burroughs, Abou Bakr Lamtouni, Juan Goytisolo, Tahar Benjelloun, Jean Genet, les Beatles et les Rolling Stones[4].

L'auteur-compositeur-interprète, musicien, peintre et réalisateur Luis Eduardo Aute lui a dédié une chanson, intitulée Hafa Café, incluse dans son album "Slowly"[5].

Dans son livre La ville des mille et une lumières[6], l'écrivain Paul Bowles écrit à son propos : «je retourne par contre au café Hafa. C'est sur sa terrasse que je continue à rêver. Le temps a tout transformé sauf cet endroit. Secret et silencieux, le café Hafa est resté comme autrefois, magique. Génération après génération, c'est là que se retrouvent les joueurs d'échec, les poètes, les écrivains, les artistes. Et, installés sur les vieilles nattes de paille, ils s'abandonnent encore aux douces illusions du Kif ».

Notes et références
  1. tangerguide.com
  2. « Le mythique café Hafa | LE web magazine de Tanger - tanger-experience.com » (consulté le )
  3. « Le Café Hafa de Tanger : Un lieu hors du temps », sur www.hertz.ma (consulté le )
  4. « Kindersley, Peter David, (born 13 July 1941), Chairman, Dorling Kindersley, publishers, 1974–2000 », dans Who's Who, Oxford University Press, (lire en ligne)
  5. « Luis Eduardo Aute - Hafa Cafe (Video Directo) » (consulté le )
  6. « Tanger ou la ville des mille et une lumières - Le Mague, Arts, Critique(s) et Société », sur www.lemague.net (consulté le )
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