Caius Calpurnius Piso (consul en -180)

Caius Calpurnius Piso est un homme politique romain du III^e siècle av. J.-C. et II^e siècle av. J.-C.

Caius Calpurnius Piso

Fonctions
Préteur, sénateur, consul

Biographie
Naissance	Vers 230 av. J.-C. Rome antique
Décès	180 av. J.-C. Lieu inconnu
Nom dans la langue maternelle	C. Calpurnius C.f.C.n. Piso
Époque	République romaine moyenne (d)
Activité	Homme politique de la Rome antique, militaire
Famille	Calpurnii Pisones (d)
Père	Caius Calpurnius Piso
Mère	Inconnue
Fratrie	Lucius Calpurnius Piso (d)
Conjoint	Quarta Hostilia
Enfant	Lucius Calpurnius Piso Caesonius
Gens	Calpurnii

Autres informations
Distinctions	Triomphe

En 186 av. J.-C., il devient préteur dans la province d'Hispanie ultérieure[1]. Deux ans plus tard, en 184 av. J.-C., il triomphe sur les Lusitaniens et les Celtibères[1]^,[2].

En 180 av. J.-C., il est élu consul avec Aulus Postumius Albinus Luscus[1].

D'après Tite-Live, il décède en 180 av. J.-C. dans l'année de son consulat à cause d'une épidémie, et non pas comme l'ont prétendu certaines sources, empoisonné par son épouse Quarta Hostilia[3]^,[4].

Références

Friedrich Münzer 1897.
Tite-Live, Ab Urbe Condita, livre XXXIX, 30-31.
Tite-Live, Ab Urbe Condita, livre LX, 37.
Jean-Marie Pailler, « Les matrones romaines et les empoisonnements criminels sous la République », Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 131ᵉ année, n^o 1,‎ 1987, p. 111-128 (lire en ligne).

Bibliographie

(de) Friedrich Münzer, « Calpurnius 62 », dans Paulys Realencyclopädie der classischen Altertumswissenschaft, Stuttgart, 1897 (lire en ligne), vol. III,1, col. 1376.
(de) Iris Hofmann-Löbl, Die Calpurnii. Politisches Wirken und familiäre Kontinuität, Frankfurt am Main, Peter Lang, coll. « Europäische Hochschulschriften. Reihe 3: Geschichte und ihre Hilfswissenschaften. 705 », 1996 (ISBN 3-631-49668-0), p. 29–38.

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[Friedrich_Münzer1897-1] Friedrich Münzer 1897.

[2] Tite-Live, Ab Urbe Condita, livre XXXIX, 30-31.

[3] Tite-Live, Ab Urbe Condita, livre LX, 37.

[4] Jean-Marie Pailler, « Les matrones romaines et les empoisonnements criminels sous la République », Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 131ᵉ année, n^o 1,‎ 1987, p. 111-128 (lire en ligne).